Je suis très malade de diverses façons, depuis l’enfance pour certains symptômes. Il y a quelques semaines, j’ai été tuyauté sur la possibilité d’empoisonnement au mercure et on m’a indiqué la référence de «vérité sur les maladies émergentes ». J’ai commencé à le lire et constaté combien grandes étaient mes chances d’être effectivement empoisonné.
J’ai fouillé le net et suis finalement tombé sur votre forum.
Je suis un homme de 38 ans, habitant Montpellier et perclus de problèmes de santé.
J’ai eu de nombreux amalgames dès l’enfance. Plus tard, une dentiste/charlatan m’a « soigné » pendant toute mon adolescence, notamment à coup d’amalgames. Puis, je suis entré dans la vie active et ai donc changé de dentiste. Tous mes « plombages » ont été enlevés. Je ne sais donc pas combien j’en avait, mais les travaux relatifs aux mauvais soins ont duré à la louche un an et demi sur deux grandes périodes.
Si ma mémoire ne me trompe pas, c’est à l’occasion de la deuxième série de travaux dentaires que ma vie a vraiment basculé. Mes angoisses déjà fortes ont alors augmenté. J’ai donc consulté un psychiatre. Dans le même temps, mes capacités de concentration plutôt excellentes jusqu’alors se sont effondrées, la fatigue chronique a commencé à embrumer ma pensée encore un peu plus. J’en ai perdu mon travail. J’ai fait une première hospitalisation psy, puis une deuxième l’année suivante, et une troisième quelques mois plus tard. Je suis alors déclaré invalide. J’en avait gros sur la patate, et cela m’a aidé à comprendre mon fonctionnement et à me faire beaucoup avancer psychologiquement. Mais mon incapacité à travailler, elle, ne fait qu’empirer. Et un certain nombre d’autres symptômes aussi. Voici ceux qui me viennent en tête, dont certains viennent vraisemblablement au moins en partie de ma situation psychologique :
— Syndrome d’asperger (un peu limite, avec une très bonne adaptation spontanée ; cela recouvre de nombreux symptômes, de l’agoraphobie à l’hypersensibilité des cinq sens)
— Déréalisation chronique, avec une très grande atténuation des émotions, qui doivent être très fortes pour devenir conscientes)
— Dépersonnalisation occasionnelle, souvent sous forme de crises
— Trouble anxieux généralisé, explicable au moins en grande partie par ma situation psychologique
— Dépression
— Fatigue mentale chronique relativement gérable (pas seulement en périodes de dépression)
— Flemme chronique, difficulté à commencer ou à arrêter une activité, parfois même, lorsque j’ai envie très de quelque chose
— Hypothyroïdie
— « Taches » invisibles et de tailles variées d’insensibilité tactile et à la douleur d’intensité variable un peu partout sur le corps
— Hypersensibilité des bras aux coups et aux pressions soutenues (je ne peux pas porter de montre ou de bracelet ou dormir sur le côté, par exemple)
— Humeur parfois inexplicablement agressive
— Sursauts inexplicables, généralement accompagnés d’un cri, qui semblent liés à des pensées chargées émotionnellement (alors même que je ne ressens pas ces émotions) ; quelques fois, je jette ce que j’ai dans la main en l’air, mais étrangement, c’est toujours des objets représentant peu de risque de blessure et qui ne risquent pas de se casser ; tous ces sursauts n’arrivent jamais quand je fais une activité concentrée, comme dans un jeu vidéo ou la pendant conduite
— Spasmes, tensions musculaires allant contre l’effort conscient, notamment aux niveaux des jambes et, depuis quelques mois, des yeux (une fois, un de mes doigt a fait spasmes pendant plus de 24 h, y compris pendant la nuit)
— Occasionnellement, je ne peux pas terminer des mouvements simples comme saisir ou lâcher un objet, me déplacer d’une pièce à l’autre (mes pas m’emmenant parfois dans une autre pièce, ou me bloquant face à un mur pour quelques minutes)
— Trouble de la concentration qui peut aller d’une simple gène (ce qui est à peu près permanent, par rapport à avant les séries de dépose d’amalgames) jusqu’à un sentiment d’être perdu, d’avoir les pensées qui se percutent et se chassent les unes les autres
— Exceptionnellement, paralysie générale sans perte de sensations, ou alors incapacité totale à parler, ce qui est très impressionnant et peu durer plusieurs heures
— Sensibilité assez forte aux additifs alimentaires, en particulier le GMS, qui me donne des hémorroïdes presque à tous les coups
*Edit
— Incapacité presque totale à apprendre un texte par cœur, y compris les pubs ou les chansons souvent entendues ; dans le meilleur des cas, je l’oublie très vite ; il me reste quelques chansons enfantines que je n’oublie pas, cependant
— Incapacité à apprécier la beauté graphique à l’exception des animaux et des personnes ; pas de problème en ce qui concerne la laideur, cependant
— Incapacité à apprécier une chanson avec des des paroles articulées, quelle que soit la langue, avec deux exceptions uniques qui rendent le symptôme d’autant plus étrange ; j’écoute de la musique exclusivement instrumentale
*fin d’edit
Je me suis inscrit plus pour pouvoir mendier l’adresse d’un médecin compétent en matière de mercure que pour autre chose. Quelque soit les forums auxquels je m’inscris, et quelque soit mon implication, je perds généralement l’envie au bout de quelques semaines, et je ne doute pas que celui-là fasse exception, et c’est pourquoi j’étais réticent à poster une présentation.
Au fil des années, j’ai perdu confiance en les médecins. Tous plus arrogants les uns que les autres, quand ils ne sont pas carrément incompétents. Ils ont généralement l’ordonnance facile, ci possible empoisonnante et inutile. Une fois, mon père, un ouvrier à la culture limitée, m’a fait un diagnostic juste d’un problème qu’un généraliste a identifié comme lié à mon âge (à 30 ans !). Le soleil m’aveuglait facilement parce que je ne sortait pas assez souvent !
Alors tenter le coup de la consultation de mon généraliste m’a paru risqué sans passer d’abord par un spécialiste. Spécialiste introuvable sans Mélodie. J’ai demandé une adresse à un des accueillants du forum par MP, et reçu comme conseil, en attendant le résultat de la recherche (merci !

Merci pour votre intérêt.