Je ne sais pas si cela a été rapporté ici (j'ai fait une recherche et rien trouvé), mais il semble que nous ayons un allié de poids en la personne du sénateur de la Moselle Masson, qui a récemment posé plusieurs questions écrites au ministère de la santé à propos de l'intoxication chronique au mercure.
Principalement, cette question, que je copie in extenso, et qui me semble un résumé particulièrement brillant de ce que nous connaissons :
M. Jean Louis Masson alerte Mme la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative sur les conséquences de l'absence de
reconnaissance par les autorités gouvernementales et sanitaires françaises de l'intoxication chronique par le mercure. De nombreuses personnes
atteintes depuis de longues années de pathologies parfois très sévères et apparemment incurables découvrent, grâce à des analyses effectuées dans
des laboratoires européens agréés, qu'elles sont victimes d'une intoxication par le mercure. Un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire
des produits de santé (Afssaps) a conclu à l'innocuité des amalgames dentaires et affirme que « les symptômes décrits par les porteurs d'amalgames
ne sont pas attribuables au mercure mais reflètent des maladies somatiques non diagnostiquées ou des troubles psychiques voire psychiatriques ».
Ce n'est pas l'avis de très nombreuses et très sérieuses études scientifiques, ni d'un rapport officiel suédois qui considère au contraire que « le
mercure qui s'échappe des amalgames peut contribuer aux symptômes des patients souffrant de pathologies à étiologie douteuse ou de maladies
auto-immunes ». Dans les faits, on constate que la quasi-totalité des personnes procédant à la dépose progressive et sécurisée de leurs amalgames
et à l'élimination lente et difficile du mercure par des produits chélateurs sont partiellement ou totalement guéries alors que, pendant des années,
aucun traitement n'y avait réussi. Malheureusement, ces produits chélateurs ne sont pas prescrits par les médecins français, sont mal connus et
peuvent même s'avérer dangereux, surtout en l'absence de contrôle médical. Cette situation pour le moins aberrante laisse de nombreuses victimes
dans un état extrême de souffrance, de détresse et d'indignation. En conséquence, il lui demande si elle entend prendre en considération l'état de
santé des victimes d'intoxication chronique par le mercure, soumettre les amalgames à des tests de toxicité dans le cadre d'une procédure
d'autorisation de mise sur le marché, engager des mesures pour diagnostiquer, soigner et prendre en charge les malades ou si elle entend continuer
à suivre les recommandations de l'Afssaps en la matière.
http://www.non-au-mercure-dentaire.org/ ... article=95