Au Juge, j a écrit:Madame la Vice-Présidente de l'instruction,
J'ai bien reçu le réquisitoire définitif aux fins de non lieu du Procureur de la République.
Dans votre AVIS DE FIN d'INFORMATION du 29 juin 2023, vous ne m'avez laissé uniquement quinze jours pour m'exprimer. J'ai certes exprimé des commentaires dans les délais mais le délai qui m'a été octroyé était trop court pour établir une réponse complète.
Même s'il était trop tard pour soumettre une correspondance, je préfère exprimer quand-même un complément car j'apporte des éléments nouveaux.
AGENCES DE SANTEJ'ai dressé une synthèse des textes que je vous ai soumis après la convocation du 25 avril 2023. J'ai adressé cette synthèse aux directions générales des agences de santé. Cette synthèse mettait en avant l'article scientifique qui annonce que 2000 sujets portants des amalgames dentaires présentaient des taux inquiétants de mercure après traitement et qui présentaient des taux non inquiétants aux analyses validées (sans traitement).
SANTE PUBLIQUE FRANCE a accusé réception. De plus, SANTE PUBLIQUE FRANCE m'a annoncé : "
S’agissant de votre action en justice, nous nous tenons bien entendu à la disposition de la justice pour toute demande relative à l’instruction de votre plainte". Voir pièce attachée (annexe 1).
Cela indique que SANTE PUBLIQUE FRANCE considère que mes arguments sont suffisamment solides pour que la Justice la convoque. Votre refus de convoquer la filière de toxicologie est donc incompréhensible car les personnes visées par ma plainte plaident pour être convoquées. SANTE PUBLIQUE FRANCE semble vouloir s'exprimer sur le sujet.
Selon l'APHP, vingt millions de Français sont porteurs de maladies chroniques dont la médecine conventionnelle ne sait pas guérir par une rémission. Neuf ans après mon premier traitement, j'excrète encore des métaux lourds suite au traitement. Or, mes analyses validées (sans traitement) sont négatives. Je suis donc un faux négatif. Mon cas illustre qu'une intoxication chronique très sévère passe totalement inaperçue aux analyses validées. Possiblement, des millions de Français sont intoxiqués modérément. Ces Français sont également des faux négatifs et ils peuvent contracter des maladies chroniques (Alzheimer, autisme, …) du fait de leur intoxication. Cependant, il est extrêmement choquant qu'une seule personne porteuse de symptômes caractéristiques lourds et qui présente des taux inquiétants après traitement ne soit pas traité au motif que les analyses validées (sans traitement) soient négatives. Je rappelle qu'une industrie de la chélation existe en Allemagne. Cela indique que des milliers d'intoxiqués se font donc traiter tous les ans en Allemagne. Des milliers de Français ont donc peut-être besoin d'être traités. De nombreux malades français dépendent donc de votre décision de ne pas convoquer la filière de toxicologie.
La DGS a également accusé réception de la synthèse que je lui ai adressée. Je rappelle que la DGS m'avait déjà informé qu'elle souhaitait suivre vos conclusions. Cela indique que la DGS n'est pas capable d'aborder ce problème de santé publique par elle-même.
Suite au contenu de mes textes, la DGS et SANTE PUBLIQUE FRANCE s'attendent donc à ce que vous souleviez ce problème de santé publique.
L'OMS a également accusé réception.
Je rappelle que la Directrice générale de l'ANSM a accusé réception de ma plainte du 31 janvier 2022. La Directrice générale de l'ANSM a promis d'ouvrir une inspection.
Je rappelle également que l'ANSES a accusé réception de mon texte sur l'absence de référence corporelle
Je rappelle également que la direction générale de l'agence américaine de santé "Centers for Disease Control and Prevention" (CDC, 11.000 salariés) a reconnu que le problème de santé publique que je soulevais étaient un problème important.
Je rappelle que le Directeur général de l'agence américaine de santé National Institute of Health (NIH, 20.000 salariés) a répondu sur lettre à en-tête. Après avoir énuméré l'ensemble de son action, ce Directeur m'a déclaré qu'il appréciait le texte de mon alerte.
Je rappelle que ces Agences américaines de santé dressent les références que le reste du monde récupère. Ces agences sont donc les leaders occidentaux. Leurs réponses soulignent donc l'importance du problème de santé publique que je soulève.
Les accusés de réception et les réponses sont joints (Annexe 1).
En convoquant la filière de toxicologie, vous pourriez obtenir une confirmation de ce problème de santé publique par les spécialistes de la question.
L'absence de référence corporelle est un problème de santé publique qui lèse tous les malades du monde occidental. Aucune analyse biologique validée ne peut donc être comparée à la charge corporelle. Aucune analyse biologique validée ne peut donc informer si les taux corporels sont dans la fourchette de la population générale.
Les réponses de ces agences de santé reconnaissent du bout des lèvres le problème de santé publique que je soulève. Comme les prises de sang ne sont pas fiables, ce problème de santé publique concerne l'ensemble de la médecine occidentale conventionnelle. Aucune agence de santé française ou américaine n'est suffisamment importante pour aborder ce problème de santé publique. Seule la Justice pourra forcer les Agences de santé à tenir compte de la défaillance des analyses biologiques validées.
Comme tout le système médical occidental repose sur des prises de sang défaillantes qui se veulent suffisantes, c'est toute la médecine occidentale qui est à revoir. Ma version des faits explique le succès des médecines non-conventionnelles. Désespérés par le manque de solutions des médecins conventionnels, des malades trouvent donc des solutions là où des thérapeutes non-conventionnels leur en proposent. Parmi ces thérapeutes, des médecins proposent le traitement des métaux lourds. Il est temps que la médecine conventionnelle tienne compte de l'entièreté du corps et qu'elle ne se cantonne pas aux analyses actuellement validées. Le champ d'exploration des analyses validées est extrêmement étriqué. Concernant les particules oxydantes, ce champ se cantonne à 10% du corps (sang), les 90% restants sont niés par la médecine conventionnelle. Les analyses après traitement sont donc pertinentes pour évaluer ces 90% restants.
CORROBORER MES DECLARATIONS PAR LA LITTERATURE SCIENTIFIQUEDans votre courrier d'ordonnance de rejet d'acte du 29 juin 2023, vous y écrivez "qu'aucun éléments n'a permis de corroborer (m)es déclarations".
Je joints donc un article scientifique ("
Mercury Toxicity and Treatment: A Review of the Literature", annexe 2) sous la forme d'une revue de littérature scientifique qui se présente ainsi dans son introduction : "
La signification clinique de l'exposition aux différentes formes de mercure est très controversée et les techniques d'évaluation clinique de la charge en mercure ne font pas l'unanimité. Le présent document a pour but d'examiner les données publiées sur ces questions et d'évaluer l'expérience clinique publiée concernant l'utilisation du DMPS pour éliminer le mercure du corps humain" (passage surligné). Il y est bien dit que l'évaluation de la charge en mercure ne fait pas l'unanimité. Il existe donc des controverses scientifiques sur les analyses validées entre scientifiques. La science ne saurait donc être invoquée pour exprimer des vérités. Les analyses validées ne sauraient donc être considérées comme fiables.
Selon cet article : "
Il est difficile de diagnostiquer une surcharge en mercure. Les modalités couramment utilisées (concentrations dans le sang, l'urine et/ou les cheveux) ne sont pas en corrélation avec la charge corporelle totale et n'offrent que peu d'informations utiles au diagnostic. La provocation par le DMPS semble offrir une évaluation plus précise de la charge corporelle." (Passage surligné).
Je ne vous avais pas encore soumis cet article. Cet article est donc un élément nouveau. Excusez-moi de la communication tardive de cet article mais je ne peux pas tout exprimer dès la première plainte.
Cet article est disponible gratuitement à la page suivante :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3253456/ Cet article déclare donc que les analyses validées (sang, urine, cheveux, sans traitement) ne représentent pas la charge corporelle. Il déclare également que les analyses validées n'offrent pas d'information pertinente. Autrement dit, les analyses validées donnent l'illusion d'une absence de mercure. Il est donc problématique de se fier aux analyses validées. Cet article ajoute que les analyses validées ne sont pas utiles au diagnostic. Il ajoute que les analyses biologiques après traitement semblent plus utiles au diagnostic.
Cette revue sous-tend que les analyses biologiques validées concernant le mercure sont donc défaillantes et que les analyses après traitement sont plus pertinentes.
Mes déclarations sont donc corroborées par la littérature scientifique.
DEFAILLANCE DES ANALYSES BIOLOGIQUES VALIDEESLors de la convocation, vous m'avez demandé les raisons pour lesquelles je considérais que les analyses validées sont défaillantes.
La réponse est simple :
mes analyses après traitement sont très inquiétantes et mes analyses validées (sang, urine, sans traitement) sont négatives.
Je crois donc ce que je vois.
Je vois que du mercure, de l'arsenic, du plomb, et du cuivre sont excrétés en grande quantité dans mes analyses après traitement et je vois que mes analyses validées sont dépourvues de métaux lourds ni d'excès de métaux-oligoéléments.
En mathématiques, il suffit d'une seule contre-indication pour affirmer qu'une hypothèse est fausse. Mon unique cas est donc suffisant pour affirmer que les analyses validées sont défaillantes.
Cependant,
l'existence des 100 médecins Allemands qui traitent les métaux lourds avec des analyses après chélation confirme la défaillance des analyses validées auprès de toute une médecine nationale. Je rappelle que chaque traitement coute de 120 à 150 euros non remboursés et qu'au moins 20 traitements sont nécessaires. Cela indique le niveau élevé de la motivation des patients à investir dans leur santé.
De plus,
les Sociétés françaises de toxicologie (STC et SFTA, voir annexe 3) écrivent que
"La majorité des éléments métalliques sont présents et mesurables chez la plupart des individus et l’administration d’un chélateur en augmente l’excrétion urinaire chez tous : la comparaison des concentrations mesurées dans ces circonstances aux valeurs de référence en population générale est évidemment erronée". La STC et la SFTA dévoilent que ce qui est vrai pour moi est vrai pour tous.
Selon la STC et la SFTA, les taux sans traitement sous-évaluent la charge corporelle chez tous car l'administration d'un chélateur augmente l'excrétion des métaux chez tous.
Le fait d'argumenter par la STC et la SFTA que les métaux lourds trouvés lors des analyses après traitement ne respectent pas la méthodologie officielle est un déni envers le corps de millions de français. L'entièreté du corps appartient au rayon d'action de la médecine. Réduire les analyses au sang et à l'urine qui ne représentent que 10% du corps est un mépris définitif envers la médecine en général. Je rappelle que les Centre antipoison pourchassent les médecins hospitaliers français qui traitent les métaux lourds. Les Centres antipoison veulent donc que toutes les analyses sur le territoire se cantonnent à 10% du corps. Le mépris de la filière de toxicologie envers la médecine est donc pro-actif.
De plus,
l'article scientifique qui révèle que 2000 personnes portant des amalgames dentaires présentent des taux inquiétant de mercure après chélation révèle que ces sujets demeurent dans la fourchette de la population générale lors des analyses validées. Voir
https://oem.bmj.com/content/61/6/535, je vous ai déjà soumis cet article ("
Evaluation of the mercury exposure of dental amalgam patients by the Mercury Triple Test " - voir annexe 4).
Cet article dévoile donc que la défaillance des analyses validées est généralisée sur 2000 sujets exposés au mercure. Ce problème de santé publique touche donc toute la population générale. Je rappelle que les conclusions toxicologiques (maladies, médicaments) sont dressées à partir des analyses validées. Les particules oxydantes (mercure, métaux lourds, pesticides) ont donc toujours échappé aux hypothèses.
De plus,
la revue de littérature que j'ai cité au chapitre précédent exprime explicitement que les analyses validées sont inopérantes pour déceler le mercure corporel.
De plus,
les Agences de santé auxquelles j'ai écrit ont toutes accusé réception de mes textes. Le problème de santé publique que je soulève est donc largement accueilli par les Agences de santé. Le défaut de références corporelles implique que le corps n'est pas pris en compte en population générale. Faute de références corporelles, les agences de santé se sont rabattues sur les références sanguines. Mais, malheureusement, ces références sous-évaluent systématiquement la charge corporelle en population générale.
Il existe donc un important faisceau d'indices concordants. Il ne manque plus que la convocation de la filière de toxicologie pour que vous obteniez une confirmation de mes déclarations par les spécialistes de la question.
CONCLUSIONLes analyses biologiques validées (sans traitement) se veulent suffisantes pour exprimer une vérité d'intoxication. Or, les excès de métaux trouvés lors des analyses après traitement prouvent que les analyses biologiques validées (sans traitement) sont insuffisantes pour brosser un profil toxicologique en population générale.
Les références établies en population générale ne sont donc pas représentatives de la charge corporelle. Elles ne représentent uniquement que la charge sanguine. Or, le sang est filtré en permanence par le foie, les reins, les intestins, les poumons, et la peau. Le sang est donc nettoyé en permanence de façon à ce que le mercure soit rapidement éliminé par les émonctoires (organes qui filtrent le sang). Contrairement aux autres organes, les particules oxydantes ne s'accumulent pas dans le sang. Le sang et l'urine (sans traitement) sont donc extrêmement sous-représentatifs de la charge corporelle et de la charge des organes tels que le cerveau.
Cependant, les chélateurs circulent dans la majorité du corps. Les analyses après traitement indiquent donc si des métaux lourds sont présents là où des symptômes se manifestent.
De nombreux français sont donc les victimes des analyses biologiques validées. Leur sort pourrait être significativement amélioré avec des analyses après traitement. Cependant, je ne dis pas que les analyses après traitement représentent la charge corporelle. Référence scientifique à l'appui, je dis simplement que les analyses après traitement, faute de mieux, sont une aide décisive au diagnostic.
La filière de toxicologie a donc mis en danger l'ensemble des Français en écartant les révélations des analyses après traitement.
ANNEXES1. Réponses des agences de santé
o SANTE PUBLIQUE FRANCE
o DGS
o ANSES
o ANSM
o CDC
o NIH
o OMS
2. Article scientifique " Mercury Toxicity and Treatment: A Review of the Literature"
3. Article " Diagnostic des intoxications par des métaux ou des métalloïdes et mésusage des chélateurs "
4. Article scientifique : " Evaluation of the mercury exposure of dental amalgam patients by the Mercury Triple Test "