Merci beaucoup ptit_gars pour la newsletter (et tout le reste!)
Plein de petites choses à partager.
Déjà, le post sur les ongles m'a bien parlé, les miens ont toujours été mous avec tendance à se dédoubler. Par contre les lunules ont clairement disparu avec l'arrivée de la maladie (il ne m'en reste que deux aux pouces) et mes ongles ont commencé à strier vertical d'abord (je me souviens de cette caractéristique chez mon grand père, qui avait Alzheimer à la fin de sa vie...) et après ils ont strié bosselé horizontal, avec boursouflure à la base de l'ongle, ce qui chez moi va avec mes grosses crises (carences dûes aux pertes de sang, peut-être, ou épuisemment du système immunitaire...)
Ca m'emmène aux autres indices que j'utilise pour savoir ou j'en suis. La langue est géniale pour ça:
Jaune -> foie fatigué (chaleur/colère)
Rouge -> inflammation/infection
Blanc -> inflammation/système immunitaire faible, intestins surmenés (froid/déprime)
Noir/marron/sombre -> boire! manque d'eau, reins en souffrance
Voilà, ça c'est mes petits trucs à moi, ça me sert bien pour savoir si ce que je fais a un effet, car la langue change rapidement.
Il y a aussi des diagnostiques ayurvédiques et en médecine chinoise, beaucoup plus détaillés avec épaisseur, tonicité, texture de la langue. Comme pour moi ça va toujours à peu près bien à ces niveaux-là (bonne énergie vitale en profondeur), j'ai pas trop creusé.
Je viens juste de trouver ce site qui me semble interessant... pour les anglophones:
http://www.ayurvedaelements.com/tongue.phpJ'utilise aussi mon teint de manière basique. Jaune -> foie fatigué, et pâle -> anémie
et la couleur du blanc des yeux. Idem jaune -> foie intoxiqué (j'ai l'impression que ça indique une tendance beaucoup plus profonde car chez moi la ligne jaune que j'ai ne bouge pas quoi que je fasse) et vaisseaux éclatés -> tension
Voilà. Est-ce que vous avez d'autres moyens dans ce genre pour savoir ou vous en êtes? Je suis plus adepte des analyses compliquées et chères, je n'ai pas de microscope sous la main

et ce genre d'observations me parle bien.
Cela dit j'admire le truc du microscope, et ça me semble bien pertinent, les études pour devenir laborantin durent 2 ans, c'est donc sûrement accessible à apprendre par soi-même. Ca doit faire du bien de pouvoir se reposer sur ses propres analyses.
Bon cela dit ça m'emmène à mon raz-le-bol du moment: pour moi y a rien qui marche. J'ai beau avoir fait toutes sortes d'analyses (il y a longtemps maintenant), qui me donnent un certain profil, ça m'avance pas à grand chose quand tout ce que je prends en conséquence ne donne que des résultats timides, ou très lentement, et que ça ne tient pas dans la durée quand je recommence à faire des écarts parce que enfin je sens que ça va mieux (après 17 ans de maladie bien intense, j'ai besoin de profiter de la vie des fois!)
Bon ma grande question, c'est pourquoi certaines personnes qui ont la bouche complètement plombée, tous les vaccins à jour et qui mangent discount-de-supermarché s'en tirent beaucoup mieux que moi (et d'autres dans le même cas que moi)? Pour ceux qui ont été grave intoxiqués, quelque part, c'est plus facile de savoir quoi faire. Ca peut mettre du temps mas il y a des causes nettes. Mais quand sur le papier tout va bien, ou à peu près, on fait quoi?
Pour l'instant je n'ai pas trop de réponses mais je sens que si je veux guérir en profondeur c'est par là que je dois m'orienter.
J'étais très enthousiaste à la découverte de cette histoire de métaux lourds, car ça explique beaucoup de choses. Entre autre, à force de yoga, je sens mon corps énergétique, et il y a clairement une déviation au niveau de mon seul amalgame. Idem avec toutes sortes de tensions/courant électrique au niveau d'anciennes cicatrices/blessures/agressions. Bien sûr j'ai regardé tout ça au niveau psy et énergétique aussi mais ça ne semble pas se débloquer.
Au niveau physique, j'enlèverais sûrement cet amalgame et les deux composites dont la pose a correspondu respectivement au déclenchement de mes problèmes, et à une aggravation. Pour ça j'attends d'avoir remonté suffisamment la pente pour encaisser la dépose. D'ici là, il me faut regarder ailleurs.
Je sens bien que pour moi c'est à un niveau très "éthéré" que ça se joue principalement. A chaque grosse crise je règle un gros truc émotionnel, et après coup je me dis "tant mieux, j'aurais pas voulu vivre le reste de ma vie avec ces mécanismes foireux". Et ça, c'est cool. Plus de pb de jalousie/ dépendance affective, manque de foi en ma valeur, besoin de réussir socialement, me faire bouffer par ce que je Dois faire...
Le thème de ma crise actuelle étant plutôt un truc d'appartenance au groupe. J'ai toujours été le vilain petit canard. Et même si maintenant j'ai tout un groupe d'amis bien sympa, je me sens toujours différente, à part, avec un truc qui colle pas. J'ai vu d'ailleurs dans une conférence retranscrite quelque part sur ce forum ou l'intervenant (quelqu'un qui parlait après Klinghardt) disait que ça faisait partie des émotions liées à Lyme...
Mais bon, encore une fois, certains rentrent en contact avec la borreliose, leur corps réagit immédiatement et ils s'en tirent sans dommage.
J'ai l'impression d'un truc au niveau de l'être profond. Besoin d'aller au fond des choses, qui fait que je ne supporte plus les médecines pansement, les relations où on doit aimer une seule personne, les boulots qui servent à gagner de l'argent et qui occupent toute la journée à une tâche plutôt que donner des contributions authentiques et variées à la communauté, vivre dans des maisons ou je ne suis pas en contact direct avec la nature plutôt que dans ma super tente berbère ou dans une cabane... Je trouve des communautés d'humains qui partagent une de mes différences/besoins, mais jamais la totalité. Et en même temps je me dis que cette maladie n'en est pas vraiment une, c'est un processus de la nature qui tend à réintégrer les humains à un niveau plus symbiotique.
Maintenant si c'est ça, et je sens que ça va dans ce sens, est-ce qu'il n'y aurait pas moins de vivre la transition sans que ça demeure un calvaire physiquement? Au début, ok, je vivais à Paris, j'étais une vraie geek et il fallait ça pour me faire bouger, mais maintenant, je me sens prête à tous les changements nécessaires... et ça ne suffit pas.
Voilà, désolée pour le post à rallonge... en fait c'est plutôt sur ce genre de thèmes que j'ai besoin de partager. Pour les remèdes plus matériels, vous avez tous fait un super boulot, et petit à petit, en explorant, je trouve des infos sur ce que je n'ai pas déjà expérimenté. Mais le côté humain, le pourquoi... c'est là-dessus que je me sens seule.