Bon, je ne voulais pas aborder ce sujet mais quitte à passer pour un dingue je me lance
Je n’ai pas tout raconté dans mon histoire.
Je n’ai jamais abordé un sujet pourtant essentiel dans mon mal, c’est ma vie de couple. C’est amusant d’ailleurs aucun médecin n’a jamais abordé le sujet.
Comme je l’ai déjà dit l’exemple de mes parents ne me convenait pas : dominant/soumis pour faire court. A ça on rajoute une ambiance souvent conflictuelle, beaucoup de reproches dans tous les sens etc… En bref ça s’engueulait souvent.
Mon mari est à l’opposé de cet environnement mais il traine son histoire familiale aussi, basé plus sur des apparences et une mère très présente, assez nombriliste.
J’étais tellement heureuse
de trouver enfin un environnement serein que je suis devenue très processive, jalouse, envahissante. C’était lui et seulement lui.
Quand nous avons perdus notre enfant, quelque chose s’est brisée.
Lui est parti dans sa grotte avec ce sentiment d’avoir les mains pleines de sang et moi je me battais pour l’obliger à sortir de cet état. Je voulais encore forcer à être heureux. C’était vraiment une obsession.
Je pense que ma SEP a commencé lorsque au fond de moi même je me suis rendu compte que je n’arriverai pas à le forcer à changer, j’étais dans un cul de sac. Ma solution en quelque sorte pour supporter la situation.
En fait, ma sep ne l’a pas aidé, nous nous sommes pas mal éloignés moralement et physiquement pendant toutes ces années.
Dès qu’il y avait une poussée, il avait tendance à fuir ce qui me mettait en rage. Il aurait dû m’aider en s’informant en faisant toutes les recherches que je faisais, en me soutenant. Au lieu de ça, il semblait perdu, limite indifférent.
On a parlé plusieurs fois de divorce. C’est fréquent d’ailleurs dans la SEP entre autre.
Mais on ne devait pas être si mal que ça car on est toujours ensemble.
Quand j’ai commencé les séances d’hypnose j’avais peur que le divorce se présente comme la solution à mon problème de santé.
J’en été presque convaincu. J’en avais fait part à la thérapeute qui m’a simplement répondu : « peut-être ».
Grrrrrrrrrrrr que j’aime pas ces réponses, ni oui ni non, personne ne veut décider pour moi.
Au final, après 2 ans je ne peux dire qu’une chose, c’était une connerie cette idée que tous mes problèmes venaient de l’attitude de mon mari.
Nous avons beaucoup parlé de nos ressentis et nos convictions, nos attentes et nos non dits.
Aujourd’hui c’est limite comme au premier jour avec les rides en plus et c’est que du bonheur.
Ça agace notre fils de 15 ans qui nous trouve un peu gamin parfois, la honte !
Je ne peux pas encore affirmer que l’esprit peut guérir le corps mais je suis de plus en plus convaincue que l’esprit peut amener le corps à s’autodétruire. Une sorte de suicide si on veut.
Mais j’ai du mal à admettre que le seul mental soit à l’origine de nos maladies. Il dévie sans doute de la bonne santé, mais pourquoi et comment ?
L’hypno m’avait fait part de plusieurs cas de guérisons dans des pathologies lourdes.
Quand je lui ai demandé si les médecins l’avaient contacté pour savoir ce qu’elle avait fait, elle m’a répondu que la médecine n’est pas encore prête à accepter ce qu’elle ne peut pas expliquer et comprendre. Ils notent simplement : guérison spontanée.
Mais je me demande parfois si la médecine a vraiment tous les outils et la connaissance pour diagnostiquer toutes les pathologies.
Est-ce que toutes ces pathologies existent vraiment?
Est-ce que les interprétations des images et analyses sont toujours justes ?
Pourquoi ne soigne-t-on que des symptômes à coup de molécules brevetées, sans s’occuper de la personne dans son ensemble ?
Voilà, les questions que je me pose aujourd'hui.
J'espère que vous ne me prendrez par pour une folle, maintenant
pour continuer sur le sujet
http://www.inexplique-endebat.com/artic ... 80849.html