Article intéressant de wlad :
Faster EFT, ce n’est pas de l’EFT
L’EFT est basée sur le concept énergétique selon lequel toutes situations stressantes de notre vie perturbent un ou plusieurs méridiens de notre corps. Même si ces situations ne sont plus d’actualité et appartiennent au passé, la simple évocation par le cerveau – même inconsciente – trouble notre champ énergétique et porte des effets néfastes sur notre organisme (muscles, viscères, etc.). Le fait de cibler une de ces situations et de tapoter le point d’entrée ou de sortie du méridien perturbé, libère l’émotion qui y est rattachée et soulage de manière magique le patient. Le plus dur est de bien cibler le problème et de bien choisir ses phrases.
Si l’on suit à la lettre la procédure enseignée par Gary Craig, le créateur de cette technique – en dépit que les résultats soient parfois spectaculaires – on se retrouve vite devant des échecs. La pratique effrénée de cet outil dissipera certaines causes, mais force est de constater que parfois, ça ne marche pas.
Je suis persuadé que beaucoup de personnes ont abandonné à cause de ces impasses. Si on ne persévère pas, si l’on ne cherche pas ses propres astuces, les résultats sont mitigés et parfois décevants. C’est pourquoi d’autres outils additionnels ont été ajoutés à l’EFT de base (technique du film, « Et si… » de Carol Look, la méthode des choix de Patricia Carringtown, etc.). Certains ont donné naissance à de nouvelles voies de traitement comme TAT (Tapas Acupressure Technique) de Tapas Fleming, Zensight de Carole Ann Rowland, BSFF (Be Set Free Fast) de Lary Nims, ou JeCommande de Sophie Merle, etc.
Robert Smith, lui, a balayé la notion de méridiens de son approche. Pour lui, il n’y a pas de défaillance ou de dérèglement énergétique en nous, mais des processus mentaux qui se font dans notre tête. Tout se passe inconsciemment dans notre cerveau, qui ne fait que réagir à notre passé. Sa vision de l’esprit est mécaniste. Il est avant tout un PNL-iste.
Bien qu’il utilise le taping pour libérer des émotions, il ne s’agit pour lui que d’un vecteur sensoriel qui sert à relaxer l’individu et à parasiter le cerveau, alors qu’il est en train de revivre un souvenir.
Pour prouver que le taping n’est pas une histoire de méridien, il nous montre qu’il est possible d’évacuer une mémoire douloureuse sans même toucher la personne, et sans même évoquer de quelconques points d’acupuncture.
Il demande à quelqu’un de l’auditoire de cibler un souvenir encore vivace aujourd’hui. L’un d’entre nous en a un. Il en est encore perturbé à ce jour. Il est alors prié de se lever et de s’installer sur la chaise haute à côté de lui. On lui place un micro portable. Et Robert nous montre comment, sans rien connaître de sa problématique et sans même le toucher, il change sa mémoire. Le secret ? Le faire revivre son souvenir, puis le faire revenir alternativement ici, dans le présent, dans la pièce. Il le fait à plusieurs reprises. Sa mémoire change alors subtilement. Le participant est déboussolé, heureux et ne comprend pas comment cela est possible.
Les méridiens ne sont qu’histoire ancienne.
L’auditoire est captivé. De mon côté, j’ai plus l’impression d’assister à un séminaire de P.N.L. Une copie de Richard Bandler, son cofondateur.
FASTER EFT est donc basé, comme de nombreuses thérapeutiques, sur le principe que l’origine de nos maux se trouve dans notre passé. Au fond de nous, ces souvenirs hantent notre présent, consciemment ou non, et nous empêchent de vivre sereinement. Le comble, c’est que nous tenons à ces souvenirs parce qu’ils nous donnent une identité. En les défaisant, nous avons peur de nous perdre.
L’objectif est donc de vider ces placards de vieux souvenirs.
La suite ici :
http://conscience-et-sante.com/mon-avis-sur-faster-eft/