Réponse (issu de l'Ebook du forum mélodie: chapitre 2):
Tout d'abord, posez vous cette question simple: d'aussi loin que je me souvienne, avais-je tendance (et ai-je tjrs d'ailleurs) à avoir très souvent le nez un peu bouché, ou qui coule? Une bonne partie des forumeurs répondront surement oui a cette simple question, et l'expérience montre que c'est un symptôme très classique dont on ne prêt au final que peu attention... après tout, on se mouche, on a du mal a respirer avec le nez, d'accord, mais au vu des autres symptômes bien plus handicapants, celui la passe bien en queue de liste... le mal de tête chronique, le sommeil non récupérateur, la nuque archi-raide, les douleurs aux bras, le brain fog, etc...tout cela nous semble plus "prioritaire", bcp plus genant, n'est ce pas? Et puis depuis longtemps on est habitué a vivre avec ses paquets kleenex dans la poche, on s'y est fait...
Et c'est la que l'on fait une très grave erreur! Le nez a une fonction très particulière, penser qu'on peut simplement le substituer en respirant par la bouche qd on est trop pris au niveau nasal, est une très mauvaise compréhension globale du corps... je pourrais vous parler "d'énergétique", vous dire que l'air qui arrive dans le corps humain est chargé d'énergie vitale, qui possède quelquechose d'invisible, et que le passage au niveau du nez doit etre dégagé afin que cet air, source de vie, soit correctement utilisé ensuite d'un point de vue biochimique. Je pourrais... mais je ne vais pas développer cette branche dans cette synthèse, je préfère rester plus terre à terre, j'ai appris que ça "parle plus au gens" qui sont dans la vrai souffrance. Alors ce nez...et bien ce nez est simplement "la voie royale" vers le cerveau, l'hypothalamus et donc de tout le système de controle du corps. Comment peut-on imaginer qu'une colonisation chronique bactérienne/virale/etc puisse rester bien sagement dans la cavité nasale sans que cela n'affecte le cerveau tout entier, les yeux, les muscles de la tête et du cou, les épaules, nos émotions, notre capacité de bien "penser"? Oui, le nez est vraiment la voie d'accès vers ce qu'il y a de plus important en notre corps physique, et tous les mécanismes de régulation des hormones...il est donc PRIMORDIAL, URGENT et VITAL pour tout malade chronique qui possède ce type de désagrément de manière chronique de s'y pencher vraiment dessus, et ce bien avant d'attaquer "tout le reste".
Shoemaker parler d'ailleurs bien ce cet aspect la mais son protocole n'étant pas couramment utilisé en france, je doute que bcp s'y soient penchés dessus et ait vu qu'en tout premier lieu, il parle de traiter les MARCONs , qui sont les infections résistantes aux antibiotiques retrouvées dans la cavité nasale d'une grande majorité de lymés et malades chroniques. Il dit également (et pas que lui, Klinghardt le dit aussi) que ces infections chroniques du nez ont un impact direct en abaissant fortement la sécrétion de la MSH, qui est un des peptides de régulation de la plus haute importance. Si ce peptide diminue réellement (et c'est le cas avec les MARCONs), alors une foule de mécanismes du corps vont en découler de manière très négative (ce n'est pas un peptide de REGULATION pour rien), que ce soit sur tout ce qui est hormonal (avec perturbation en chaine de la thyroide, des surénales, des glande sexuelles), des mécanismes immunitaires, la qualité du sommeil, l'absorption des nutriments dans l'intestin, la régulation de la température, etc une foule d'autres mécanismes. Il est donc plus que nécéssaire que ce peptide soit dans des valeurs normales, sinon toute la chaine va se dérégler..
Dans ce cas la, que peut-on faire? Y a t-il des solutions "magiques" a ce niveau? Bien entendu que non...comme tjrs, cela demande du travail et de l'investissement personnel pour sa propre santé. Connaitre un verrou majeur que l'on a est une étape nécéssaire, mais le traiter, avec patience et persévérance, jusqu'a sa réelle libération... est une démarche personnelle et minutieuse. Je vais cependant vous donner quelques éléments de réfléxion que je trouve intéréssants et utiles, mais tout ceci n'est en rien exhaustif et si je fais le premier pas pour vous...vous devrez faire les suivants tout seul
- Tout d'abord, achetez une dizaine de spray nasal en verre (vide c'est mieux) ou sinon en pharmacie contenant diverses solutions nasales pharmaceutiques (les moins chères bien entendu puisque le but et juste de récupérer le flacon en vidant son contenu!)
- Une technique clé repose a mon sens sur la manière de traiter ces infections: quelquesoit le produit qui sera utilisé, il faut l'utiliser (ou les utiliser) de manière très rapproché, des MIDORA de traitement en somme, et pas un spray nasal le matin et un autre le soir... autant dire que celui qui fait ça n'a strictement aucune chance de voir les choses bouger réellement. Comprenez bien que ces infections sont implantés en vous depuis très longtemps, ont construit leur propres maison (biofilm), sont habitués a leurer le système immunitaire, bref tout est la pour que ce soit dur et long pour s'en défaire... donc si vous voulez réellement lever ce verrou, mettez y les moyens! Je pense donc qu'il est très intéréssant d'utiliser les spray nasal en midora, dans le genre toutes les heures pendant les premières semaines, et peut-etre toutes les 2h après...chacun ajustera en fonction de son cas et des progrès réalisés.
- Un autre aspect clé réside dans le fait d'alterner très souvent les produits utilisés. Les parasites présents dans le nez ont acquis pour un bon nombre d'entre eux des résistances aux antibiotiques, cela veut dire qu'ils sont relativement dur a tuer et que seul la mise en place de traitement variés pourront être suffisament efficaces pour les perturber et éviter qu'ils ne dévellopent une résistance. Je pense qu'il est donc utile de jongler avec 4 ou 5 sprays différents, que vous aurez achetés (ou mieux réalisés vous même a partir de plantes réputés utiles a ce niveau), et de changer chaque jour par exemple.
- L'utilisation de plantes (même variés) et souvent insuffisante, il est aussi recommandé de créer quelques sprays "spéciaux" qui travailleront sur d'autres aspects: spray avec une ou deux capsules de probiotiques mélangés avec de l'eau, spray avec un tout petit peu d'argile, de chlorella, spray avec une demi caspule de DMSA mélangé avec un peu d'eau, spray de "regulat", spray avec sel marins dilué dans l'eau, etc... le but ici est d'agir indirectement sur l'infection en prenant en compte le coté "toxicité" (métaux lourds, toxines diverses) et en déréglant leur biofilm. Ces sprays spéciaux peuvent être utilisés quelques fois dans la journée, selon le ressenti de chacun.
- Quelques idées de plantes pouvant etre utilisées en spray nasal (attention: tjrs réaliser une dilution de la/les substance active avec de l'eau, de telle sorte que le spray ne brule pas qd il arrive dans le nez! Si vous ne diluez pas assez, la sensation peut etre trop agressive pour la cavité nasale):
* samento
* qunintessence (mélange plantes pour lyme, de chez "biopure")
* artemesia annua
* EPP
* l'ail (mais ça risque de sentir donc bon....
)
* spray BEG (mélange spécialement réalisé par Shoemaker pour les MARCONs (
https://www.rxandhealth.com/compounding/products)
* xylitol (pou faciliter le détachement des bactéries de la cavité nasale...a coupler avec une ou plusieurs plantes)
* Terminalia chebula
* cryptolepis / sida actua / alchornea (les trois ensemble sont très efficaces)
* Super Good Stuff nasal Wash (
http://www.supergoodstuff.com/nasal-wash.html)
* ...
Remarque: je ne recommande pas personnellement l'utilisation d'huiles essentielles dans le nez car je les trouve souvent bien trop agressives et délicates a utiliser dans cette zone fragile.
Pti gars