beacam a écrit:Gogotte, tu as reussi à en faire quelque chose, hormis les profils je patauge grandement sur le reste,
promethease tres compliqué à utiliser , pas de visibilité je trouve entre les + et les - pour un meme risque hormis la lecture par catégorie qui est plus visuel, je suis un peu perplexe, j'avais envie de tester liwello mais bon financièrment ca devient pus possible..Tu as du recul par rapport à tout ça
Je considère que le génome, c'est un peu l'analyse d'une vie. Façon de parler car on y trouvera toujours de nouvelles choses que l'on avait zappé ou peu comprises. Concernant Prométhéase, moi je m'y retrouve bien, mais je comprends que ce soit effrayant... n'essaye même pas livewello si tu te perds avec Prométhéase, ça sera de l'argent en l'air dans ton cas.
Pour simplifier Promethease à un premier niveau ,tu classes tes gènes par "bad", en décochant good et not set, et tu peux aussi directement mettre "homozyg" si tu ne souhaites avoir que ces formes-là. Rien qu'avec cela, tu auras déjà une belle vision sur tes faiblesses. Tu peux ensuite catégoriser par pathologies et zou, tu vois tout de suite tes faiblesses.
Sinon, la génétique, c'est un peu pareil pour tout le monde, chacun galère avec ses propres snp et cherche à comprendre, faire des liens, étudier etc. Puis vérifier aussi. La je me replonge dedans car j'avais totalement ignoré un truc très important sur l'homocysteine par exemple, et j'en profite pour regarder de nouvelles choses et snp car j'ai de nouvelles connaissances. Encore une fois, je comprends que tu patauges. Moi le premier, je galère un peu, mais au moins, ça me force à me tourner aussi vers plus de sites amércains et anglo-saxons pour mieux piger, et y trouver de biens meilleurs spécialistes et explications. Mais faut du temps, je te l'accorde.
Dans mon cas, j'ai tout de même économisé un fric monstrueux en ayant confirmation d’intolérances ou de nombreuses problématiques sans avoir à passer et raquer par des examens non remboursés. Quand tu vois le prix de certains gènes correspondant à certaines pathologies non remboursées par la sécu, ou alors qui demandent à se rendre dans des centres spéciaux et en galérant pour les obtenir... ou de simples mutations type C677T du gène MTHFR qui coute 70€ non remboursé par la sécu qui apparaissent instantanément la. En outre des risques de carences/d'excès, des faiblesses de l'organisme, des maladies génétiques potentielles, des pistes d'autres pathologies, ou carrément infirmation d'un tas de doutes que j'aurai pu avoir ou que j'ai eu sur des maladies dans mon parcours et avec les médecins. Bref, clairement, je n'ai pas mis mon argent en l'air avec cette analyse, bien au contraire ! Elle m'en a fait gagner beaucoup et me permet en outre de mieux cibler mes recherches et comprendre certaines problématiques, et carrément certains résultats sanguins. Idem, pas eu besoin de me taper des test genre intolérance au lactose etc par les charlots d'allergologue, la génétique a confirmé ce ressenti.
Dans l'absolu, je ne trouve pas que la difficulté soit tant dans l'interprétation avec ce type d'outils à notre disposition. C'est plus la problématique et dépendance à l'évolution des études et découvertes du rôle de gènes et snp que je trouve regrettable, car on pourrait passer sur de lourds problèmes ou traits dont nous sommes porteurs, sans nous en rendre compte actuellement, et seulement dans quelques longues années. Ou être porteurs de snp non catalogués et ambigus, ce qui est mon cas ( mais celui de tous globalement ) pour des orientations importantes.
Après, la compréhension génétique, c'est un certain temps. Perso, j'en ai fait mes propres conclusions, considérant que nous héritons d'un patrimoine génétique dit figé à la base, mais qui dépend totalement de l'épigénétique et facteurs environnementaux. Et que nous pouvons donc agir sur tout et son ensemble. A condition de pouvoir de préférence cibler nos problématiques principales. Quand tu regardes tous les traits génétiques et les classifications des pathologies, tu te rends grandement compte que tu pourrais associer chacune d’entre-elles à des déficits/surcharges d'acides aminés, protéines, vitamines, etc. Tout semble relier et fonctionner comme tel. Du coup, je base mes recherches sur cela. Comprendre le mécanisme de telle protéine ou telle maladie associée à telle protéine/enzyme, comprendre quels facteurs environnementaux vont perturber celles-ci, et voir ensuite comment je vais pouvoir jouer sur la régulation. C'est la ou le travail de recherche est lourd et difficile, et ou l'on peut se sentir seul... et ou certains te diront aussi ( peut-être à juste titre ) que c'est de la perte de temps, car tout ceci se retrouve finalement altérer à partir du moment ou des corps étrangers entrent en liaison avec nos cellules et note organisme, altérant son fonctionnement idéal. Du type, métaux lourds, substances toxiques etc. Certains concluront qu'il faut supprimer ces étrangers et que la machine refonctionnera d'elle-même ensuite. D'autres préféreront palier aux perturbations engendrés par ceux-ci ou un inconnu en jouant sur les mécanismes biaisés de l'organisme... etc. Bref, plusieurs écoles s'affrontent et ce n'est pas fini. Personnellement, j'essaye de comprendre, et de rester dans un juste milieu. Si tu considères que l'air que tu respires est pollué à la base et qu'il va altérer ton métabolisme cellulaire, et donc toute la chaine qu'il y a derrière, il faudra obligatoirement trouver des moyens de palier à cela via un travail précis sur les points perturbés. Dans un autre sens, une grosse intox aux métaux lourds devra surement être une priorité si l'on désire un organisme effectivement apte à gérer des facteurs environnants dont la pollution de l'air pour reprendre l'exemple. L'organisme qui refonctionnera mieux une fois les ML expulsés, supprimera par la même de nombreuses altérations et pathologies résiduelles à cette intoxication.
Malgré tout, tu auras toujours des choses à gérer/réguler/comprendre et la génétique t'oriente bien sur ce genre de trucs. Du type, connaître la fragilité potentielle d'un émonctoire, d'un organe, des troubles de synthétisation etc. Après et comme déjà dit, dans mon cas, je me méfie de cette génétique figée sur laquelle nous travaillons. Rien ne dit que les compteurs ne soient pas remis à zéro si du jour au lendemain, on corrige le fond du problème qui aurait donné lieu "en théorie" à ce qui nous est énoncé, mais qui devient otentiellement obsolète. D'ou mon intêret et attrait sur l'épigénétique et l'ARN. En gros, on hérite chacun du livre transmis de génération en génération, mais nous sommes à notre niveau les nouveaux écrivains, pouvant écrire présent et futur pour nous comme autrui. On ne supprimera pas les pages précédentes du bouquin, donc on va devoir faire avec. Mais on aura toute la latitude dans notre écriture. Et ce bouquin plus enrichi et modifié, nous le transmettrons à nos enfants. Tout ce qu'il faut, c'est comprendre par quels mécanismes nous en sommes arrivés à obtenir une génétique de base et pour chacun d'entre-nous qui comportent des "erreurs" ou inadaptations à notre environnement.