de Sophocle » Mar 25 Juin 2024 08:38
Salut Jibouille,
Merci pour ta question. Je vais écrire quelques généralités mais je ne vais pas donner de conseil direct car cela s'apparenterai éventuellement à de la pratique médicale. La situation est très très tendue en France, et même si ces compléments alimentaires sont en vente libre en France, j'ai un doute qu'il y ait une requalification en justice ultérieure suite à une plainte de l'ordre des médecins...
Je fais donc un rappel des généralités et un petit complément de ce que j'ai écrit dans le traité.
Mon traité est un point de départ, c'est à chacun de l'amender selon les circonstances (chélateurs, posologie, ...) et selon les ressentis.
S'il n'y pas de plomb, il n'est certes pas nécessaire de prendre de l'edta.
mais il faut vérifier s'il n'y a pas d'autres métaux en affinité (cuivre, nikel,...) avec l'edta.
De plus, l'edta va prendre une petite part de mercure que le dmsa ne pourra pas peut-être prendre.
La posologie que je propose est alignée sur la posologie de la pratique médicale en intraveineuse.
Par précaution, je n'ai pas voulu dépasser la pratique des médecins.
0,5g de dmsa et 1g d'edta par mois en une seule injection.
La dose est peut-être limitée par le fait qu'elle soit ponctuelle afin d'éviter une forte décalcification qui provoquerait un arrêt cardiaque (2 cas sur 20.000 injections selon les toxicologues allemands à démêler avec l'effet nocébo).
Si les médecins pratiquaient des injections quotidiennes ou hebdomadaires à faible dose, peut-être que la dose mensuelle serait plus élevée, mais je n'en ai pas la confirmation scientifique.
Il faut donc demeurer prudent et ne pas aller trop en avant dans les recommandations.
Cependant,
J'ai proposé un traitement hebdomadaire par simplicité, c'est la dose d'une gélule.
Il suffit d'ouvrir la gélule et de verser tout le contenu dans le verre.
Mais il est possible de passer par des doses quotidiennes, mais dans ce cas, il faudra stocker de la poudre à l'air libre pendant toute la semaine et la relever pour la verser dans le verre, cela n'est pas pratique.
Pour ma part, j'ai pratiqué des doses bien plus élevées.
J'ai pratiqué 0,5g de dmsa et 1g d'etda tous les jours pendant 10 jours, puis je tombé en déminéralisation (grosse fatigue au niveau du tronc).
Avec cette forte dose, j'ai dissolu dans un litre d'eau à boire en plusieurs dizaines de minutes (toujours à jeun).
Cependant, des soulagements significatifs ont eu lieu à peine 10 minutes après chaque prise des chélateurs.
Suite à ma grosse fatigue, je suis passé à 0,5g de dmsa et 1g d'edta toutes les semaines pendant 3 mois sans incident jusqu'à arriver à un palier de symptômes.
J'ai ainsi résolu 85% de mes symptômes en trois mois et 10 jours.
Mais ces doses ne sont absolument pas pratiquées dans le milieu médical, donc je ne les ai pas indiquées dans mon traité par précaution.
En cas de surdosage, ce qu'il faut faire, c'est de surveiller la fatigue et la baisser la posologie en cas de doute.
Quant à l'absorption, cela dépend du mode d'administration (dans mon cas).
J'ai pratiqué le protocole CUTLER (forte doses) avec les gélules à gober pendant 3 mois, je n'ai eu aucun bénéfice, rien, nada. L'absorption étaient donc de 0% dans tous les tissus.
J'estime que l'absorption des iv est à 5% selon mes ressentis d'amélioration des symptômes (première baisse de maux de tête après 6 mois de traitement, et la baisse était très légère)
et j'estime que l'absorption de ma méthode est à 100% dans tous mes tissus. Mon protocole percolerait comme du vin des intestins jusqu'au cerveau et jusqu'aux doigts de pieds.
Seuls les os ne sont pas atteints par les chélateurs, il faut donc attendre qu'ils dégorgent et pratiquer un rappel tous les trois mois pendant deux fois plus d'années qu'on a été intoxiqué.
Par précaution, il faudra faire des analyses et renouveler les traitements tant que les analyses ne sont pas durablement négatives (pendant trois ans).
La poudre en gélule ressort telle quelle car elle est compact et car l'intestin ne fait pas le travail de dissolution et de mixage des solutés dans une solution.
L'iv est trop concentrée, elle ne pénètre donc pas les organes, elle circule dans le sang puis elle est éliminée directement. Seule une petite fraction passe dans les organes, de plus elle coute la peau du c...
La solubilisation que je propose fonctionne comme l'hydratation (pratique en herboristerie), dès qu'on boit de l'eau ou de l'huile à jeun, tout pénètre en profondeur dans les organes, y compris le cerveau.
Cependant, après être arrivé à un plancher de symptômes, il faut recommencer un round quelques mois plus tard pour éliminer les ml qui se sont dispersés par équilibrage des concentrations.
Quant au bicarbonate de soude, il évince tous les cations monovalents dans les fluides, cela permet aux chélateurs de cibler les cations multivalents (métaux lourds).
De plus, la disposition des molécules est sensible au pH :
En milieu acide, les chélateurs floculent (amas solides qui n'ont absolument aucune efficacité pour capter les ml dans le corps).
En milieu basique, les chélateurs sont totalement solubilisés, la solution devient laiteuse et prête à percoler dans les cellules. Les molécules se faufilent comme des anguilles entre les mailles de la bicouche lipidique de la membrane cellulaire.
Avec les gélules et les iv, il y a un embouteillage monstre devant la paroi cellulaire.
Puis, l'embouteillage est éliminé par la marée (élimination par les reins).
Il n'y a donc rien qui percole dans le corps...
Le bicarbonate de soude augmente donc significativement l'absorption dans tous les tissus.
Il permet de franchir tous les postes de garde en série uns à uns de la cellule intestinale jusqu'au neurone en passant par les astrocytes (BHE) comme un banc de saumons qui remontent les plus forts torrents.
Voilà, n'hésite pas à poser d'autres questions.
La patience est le cloitre secret des soupirs.