Réponse (issue de l'Ebook du forum, chapitre 2):
Pour répondre je vais aborder ici la notion clé d'hypométabolisme...
Voila un terme que certains d'entre vous ont vaguement deja entendu parlé, voir pour certains pas du tout...alors même qu'il est d'une importance capitale dans bien des cas!
L'hypométabolisme représente le fait que le corps est en au ralenti, qu'il fonctionne sur une base plus lente que ce qu'il devrait être...et ceci retenti sur le moindre aspect de votre santé: digestion difficile et qui ne se fait pas bien, immunité peut efficace, réserve d'énergies faibles, capacité cognitives amoindries... cela veut simplement dire que
tous les aspects qui ont lieux dans votre corps se font a une vitesse plus faible que ce qu'il devrait être, et donc qu'entre autre, les deux aspects majeurs de votre santé sur le long terme (la capacité de détoxificiation et l'immunité) sont moins éfficaces que ce qu'ils devraient etre. Comme vous allez le constater, cette situation est loin d'etre rare et un grand nombre de malades chroniques présentent des degrés d'hypométabolisme plus ou moins présents, ce qui entrave et réduit l'efficacité de toutes les autres actions entreprises, aussi bonnes et efficaces auraient-elles pu être si le métabolisme avait été optimal. Nous sommes donc bien ici en présence d'un vérou majeur dont il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour le lever avant de s'attaquer aux méthodes conventionelles de détoxification énoncées par la suite.
Voyons maintenant en plus en détail quels sont les 2 marqueurs clés qui peuvent nous permettre de juger du degré d'hypométabolisme d'une personne:
- la température corporelle et ses variations au long de la journée- la régulation de la tension artériellea) la température corporelleIl ne faut pas attendre plus tard que la sixième pour que la majorité des enfants apprennent en cours de biologie que la vie biologique du corps humain fonctionne pleinement à 37°... et l'on peut se demander par quel miracle cette vérité devient ensuite secondaire et même totalement ignorée par la médecine allopathique. Si vous allez voir votre médecin, celui ci pourra regarder si vous n'avez pas de fièvre (en général au dessus de 38°), ou si vous n'avez pas d'hypothermie marquée (en dessous de 34°), mais entre ces deux mesures, vous serez invariablement considéré comme "dans les normes" et donc sans intéret notoire. Et pourtant quelle erreur de penser cela! Comment est-ce que des médecins peuvent-ils penser qu'une personne ayant une température journalière moyenne de 35,8° fonctionne "comme il faut"? Scientifiquement parlant, tout le monde est unanime pour dire que si l'on diminue de serait que de 0.2° (de manière constante) la température moyenne d'une personne, celle si va ralentir deja de manière notable les réactions enzymatique de son corps...et si cette dernière diminue de 0,5°, alors la les enzymes fonctionneront peut-etre a 30% de leur capacité normale! Une faible baisse constante de la température optimale de 37° (orale) aboutit donc a des répercussions profondes et très marqué de TOUS les mécanismes biologiques du corps: la vie elle même se met au ralenti, et pourtant au yeux de la médecine allopathique, tout le monde semble s'en ficher...n'est ce pas incroyable? Et bien si vous en doutez, faites l'essai et aller dire a votre médecin que vous avez une température moyenne de 36,2 (orale) au milieu de l'après midi, et voyez si bcp s'en soucis et vous dise qu'il faut s'en occuper et faire quelquechose...
Pourtant, comme vous venez de le découvrir ici, il est primordial que vous n'ayez pas de températures corporelles moyennes trop basses, faute de quoi vos démarches de détoxification ou de soutien immunitaire seront tout bonnement inefficaces et très limitées dans leurs effets. Il faut également comprendre que le système immunitaire est bcp moins efficace a une température plus faible, du coup quelqu'un qui a réussi a réguler sa température corporelle dans la fourchette optimale aura bien souvent une immunité plus efficace qu'une personne qui est systématiquement à 35,8° et qui se bourre d'huile essentielles ou de plantes antiparasitaires...
Tout d'abord, comment valider si oui ou non vous avez des températures corporelles dans la fourchette basse (et donc un hypométabolisme)? Voici un procédé simple que chacun peut faire dans son cas, et qui ne coûte rien (si ce n'est le prix d'un thermomètre electronique...)
Il s'agit de procéder a une première évaluation de vos températures, sur 4 ou 5 jours d'affilés. Durant ces jours, il faudra être le plus rigoureux possible afin de ne pas rater des prises de mesures, ces dernières étant très rapides la gène occasionnée ne devrait pas être trop grande malgré tout. Achetez de préférence un thermomètre electronique neuf (5 euros environ), et gardez ce dernier avec vous en permanence durant les jours de prises de mesures. Voici les consignes:
- Les mesures doivent être faites en
ORAL uniquement, aucune mesures en rectal, auriculaire ou sous le bras ne donnera d'informations assez précises pour être prises en compte dans cette évaluation
- Les mesures doivent être faites en position
ASSISE uniquement. Veillez donc a vous asseoir au moins pendant 2 minutes avant de démarrer la prise de mesure
- Lors des mesures, mettez le thermomètre sous la langue, fermez la bouche et attendez 20-30 secondes AVANT d'appuyer sur le bouton de démarrage. cela permettra au thermomètre d'être deja préajusté a une valeur assez proche, et donc de donner un résultat fiable
- Faites un tableau papier ou vous mettrez les différentes cases de prises de mesures, les différents jours, et une case "remarque" ou vous pourrez noter les différents commentaires que vous souhaiterez ajouter sur le déroulement de la journée, les sensations ressenties, etc
- Arrangez vous pour prendre les mesures AVANT les repas si ces dernières sont a des heures ou vous avez envie de mangé. Si vous venez de manger ou de boire depuis peu, attendez 1h avant de prendre la température et notez cette spécificité dans la partie des "remarques" de votre tableau de prise de mesure
- Si vous pratiquez régulièrement une activité sportive, arrangez vous pour ne pas la faire durant ces quelques jours de prise de mesures
- Si vous etes en phase de maladie aiguë, reportez de quelques jours vos mesures afin de le faire lorsque vous serez revenu a votre état "normal" de tous les jours
- Si vous etes une femme, non ménopausée, il vous faut prendre en compte les variations de température relatives a votre cycle, et faire de préférence cette prise de mesure durant la période ou la température n'augmente pas (hors ovulation en général)
- Les températures des saisons extrêmes peuvent avoir une incidence non négligeable sur les relevés, il est donc plus judicieux de faire les relevés hors mois d'été (juillet/aout) et hors mois de grand froid (janvier/février/mars)
- Les relevés de températures doivent etre pris à ces heures la: réveil (entre 7h et 9h) AVANT de sortir du lit - 10h - 12h - 15h - 18h - 21h - (23h si pas encore au lit)
Ces relevés vont montrer votre tendance actuelle, sur quel dynamique fonctionne votre organisme. Il est normal de voir apparaitre une fluctuation des valeurs tout au long de la journée, c'est le fonctionnement normal de l'organisme. Les personnes qui fonctionnent dans une bonne dynamique de métabolisme auront des temépratures de cet ordre:
- matinales au réveil de l'ordre de 36,2 à 36,5
- durant la matinée entre 36.6 et 37
- durant l'après midi et jusqu'au soir entre 36.7 et 37.2
--> Il est bon de noter également que si vous prenez des médicaments pour la thyroïde ou les surrénales, ces derniers peuvent influencer de manière importante votre métabolisme, il est donc possible que certains d’entre vous aient un métabolisme actuellement efficace grâce a ces derniers. Certains au contraire prennent des hormones thyroidiennes de substitution et ont malgré tout des températures corporelles encore basses, ce qui implique que ces dernières ne sont pas suffisantes pour corriger le déséquilibres métabolique, et sont donc encore malgré tout en hypométabolisme (malgré des analyses thyroidiennes "bonnes")
Un certain nombre d'entre ont maintenant constatés qu'ils sont bel et bien en hypométabolisme...très bien, vous savez maintenant qu'il faut avant tout vous occuper de cet aspect la de votre santé, car ce verrou vous empêche de toute manière de réellement progresser dans vos démarche de détoxification ou de traitement immunitaire. Nous allons donc essayer ici de voir quels sont les différentes actions sur lesquelles vous pouvez vous pencher pour faire remonter cette température trop basse. N'oubliez pas qu'au fur et a mesure que vous essayerez certaines techniques, votre thermomètre est votre meilleur ami
, c'est grace a lui que vous pourrez juger réellement si ce qui est entrepris est éfficace ou non. Une fois que vous aurez constater que vos actions portent leur fruit, maintenez vos éfforts et faites des contrôles réguliers (même si vous ne changez rien a votre protocole) afin de valider que votre température persiste dans la bonne fourchette et donc que votre corps continue a être "éveillé" et réactif pour faire tout ce doit être fait!
Voici les différents axes d'actions pour vous aider a rééquilibrer votre métabolisme et le température corporelle:
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L'axe endocrinien thyroide/surrénale: c'est la base qui permet au corps de réguler sa température, et si vous présentez un problème hormonal a ce niveau (de type "hypothyroidie"), il y a fort a parier que vos températures seront généralement basses. Si vous ne prenez pas de traitement médicamenteux a ce niveau, alors il serait bon de voir avec votre médecin pour effectuer un bilan hormonal complet de ces deux organes...même si malheureusement bcp ne voudront faire que le strict minimum (TSH et cortisol sanguin/urinaire) ce qui s'avère être bien trop léger. Plus d'informations sont donnés dans le chapitre 3 concernant les tests utiles et les modalités pour les réaliser (TSH -T3L - T4L - RT3 - cortisol salivaire - cortisone - DHEA). Pour ceux qui seraient deja sous traitements médicamenteux (pour une hypothyroidie par exemple), les mêmes analyses sont recommandés afin de voir si le traitement est efficace ou mal dosé).
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Les perturbations mitochondriales (stress oxidatif) et le manque d'énergie cellulaire: cette théorie du Dr Peckerman est une des plus importantes visant a expliquer le fonctionnement des malades environementaux. A cause de la pollution grandissante du corps et des infections, il s'opère une augmentation exponentielle du stress oxidatif (théorie intitulé "NO/ONOO-") qui aboutit au fait que les mitochondries (les centrales d'énergies cellulaires) vont progressivement diminuer leur rendement, jusqu'a aboutir a des taux d'énergies cellulaires très bas. Le corps n'ayant plus assez d'énergie cellulaire se met a fonctionner au ralenti, et on peut constater cet état par une régulation de température a la baisse, et des troubles de la tension artérielle. Il convient donc ici de soutenir le fonctionnement des mitochondries avec divers antioxidants, dans le but de relancer la production d'énergies et donc la dynamique de bon fonctionnement du corps. les composés proposés a ce niveau sont variés, voici ceux qui peuvent potentiellement aider: D-ribose, coQ10, acetyl-L-carnitine, magnesium, hydroxy-B12, PQQ, NT factor, acide alpha lipoique (ALA). Il existe également un composé aux multiples vertues, qui en plus d'aider profondement la santé du colon, tout en étant anti-inflammatoire et détoxifiant de l'amoniaque, permet également aux cellules de générer plus d'energie: le butyrate. De part ses multiples vertues, ce composé devrait être essayé sous forme de complément pour toute personne dont la santé vascille.
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Le soutien nutritionnel: l'alimentation joue ici aussi un rôle très important, car elle fourni au corps les composés nécessaires pour qu'il produise de l'énergie cellulaire, qui est la source de chaleur interne. Il convient donc de voir quels sont les composés qui personnellement permettent d'augmenter sa température corporelle, de ceux qui ne produisent que peu d'effet a ce niveau. Certains vont trouver cela surprenant, dans le sens ou l'on parle bcp de régime sans gluten sans lait et sans sucre (SGSCSS), mais pour ma part je considère que si une personne persiste a avoir des températures constament basses, cette dernière devrait essayer de diversifier son alimentation afin de voir si d'autres produits (même moins "sains") ne pourraient pas l'aider a y arriver. En ce sens, les protéines de qualités (oeuf et viandes biologiques) sont souvent très bon pour augmenter la température corporelle, tout comme le sont aussi les lipides (huiles vierges biologiques, mais aussi beurre / fromages et produits laitiers de chèvres/brebis), et les carbohydrates (sucres). Bien sur il y a aussi des effets néfastes pour une personne a manger du sucre, des graisses saturés ou des céréales...tout comme il y a nombres de problèmes a mes yeux tout aussi grave a rester dans des températures corporelles basses. Il n'y a donc a ce niveau pas de "mauvais" ou de bon aliments, chacun devant apprendre a trouver ce qu'il supporte et ce qui lui fais se sentir plus réchauffé et qui remonte sa température. Une solution intéressante serait par exemple de procéder a un test d'intolérances alimentaires (laboratoire Zamaria ou Barbier), et ainsi connaitre ses principales intolérances, en vue de faire des essais alimentaires en dehors de cette liste d'aliment précis. Le fait de boire régulièrement des boissons chaudes peut également aider. Je recommande également d'essayer l'huile de noix de coco et le guarana, qui peuvent aider pour aider a réguler a la hausse sa température corporelle (et sa tension artérielle).
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L'apport de chaleur externe: Il est évident que l’environnement dans lequel on vis régulièrement (plutôt froid/chaud) contribue sur le fait que le corps arrive a réguler correctement sa température. Quelqu'un qui est deja sur une base de température corporelle basse aura tendance a encore plus y rester si elle n'est pas assez couverte ou si la température de son habitat est plutot basse. Paradoxalement, les malades environementaux qui ont justement les températures corporelles les plus basses sont ceux qui ont le plus de mal a supporter la chaleur et les ambiances chaudes, et c'est un peu le serpent qui se mord la queue que l'on vis la...! Cela dis, il est possible de faire quelques essais progressifs afin de limiter la perte de chaleur du corps (vêtements, températures moyennes du lieu de vie), puis essayer d'augmenter régulièrement la température personnelles avec des méthodes artificielles: douche/bains chauds, sauna infrarouge, biomat, lampe infrarouge, Hamam, etc
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Le "reset" de l'hypothalamus: Selon la théorie de Steve Richfield, il est possible de faire un "reset" des mécanismes de l'hypothalamus, car selon lui les températures basses seraient majoritairement dues a une erreur dans le centre de régulation interne (CMCS - central metabolic control system). Selon ses théories, le corps baisserait volontairement la température a différents seuils, suite a des traumatismes physiques violents (grosse maladie temporaire, famine, anesthésie générale, etc), car il interpréterait en quelquesorte le fait que l'ancienne température n'a pas permis d'éviter ce qui c'est passé et donc qu'il faut essayer de se caler a un autre niveau pour ne plus que cela arrive. Le fonctionnement se fera donc sur un palier de température plus bas, et ainsi dessuite tout au long de la vie, aboutissant a ce que bcp de personnes agés aient des températures corporelles souvent très basses, et donc un corps en hypofonctionnement très marqué.
Le travail qu'il propose vise donc grosso-modo a rééduquer le CMCS afin qu'il se recale sur la température du palier supérieur et qu'il la reconsidère comme étant "normale" et efficace...ce travail demande donc du temps de le persévérance mais les retours que j'ai pu lire semblent bons. Ceux qui sont intéréssés peuvent aller consulter le site en question:
http://www.fixlowbodytemp.comRemarque: Il y a également un petit test basé sur la température qui peut se révéler être très intéréssant en vue de déterminer si une personne a conjointement un problème dans la régulation de sa tension artérielle.
Pour le réaliser c'est très simple: restez assis pendant 15-20 minutes, en étant calme et détendu (lecture, télévision, etc), et prenez votre température comme indiqué ci dessus. Puis ensuite, levez vous et restez debout pendant les 20 prochaines minutes (vous n'etes pas obligé de rester immobile, faites ce que vous faites habituellement mais sans faire de sport cependant: un peu de rangement, préparer la cuisine, marchez un peu, etc), et a l'issu de ces 20 minutes prenez votre température de nouveau, tout en restant debout. Bcp d'entre vous risquent de voir une chute profonde de la température relevée, du a une baisse de leur tension artérielle en position debout (mécanisme détaillée dans le chapitre ci dessous), et arriver a des valeurs orales très faibles (parfois de l'ordre de 34,5 à 35.5 pour ceux qui ont deja une température moyenne assez basse). Bien entendu ces valeurs ne reflètent pas la température réelle de l'ensemble du corps, mais celle de la tête, et son intéret permet de surtout mettre en valeur un problème niveau tension artérielle et sur la capacité de sang qui est pompé par la coeur a chaque instant.
Pour ceux qui sont dans cette situation, il n'y a rien d'étonnant dans le fait de ressentir du "brain fog", des difficultés de concentration, de la dépression ou tout autre problème sur la sphère neurologique, vu que le sang n'arrive pas bien au niveau cérébral et que la circulation sanguine dans cette zone n'est pas bonne. On notera qu'il peut y avoir également en parallèle à cela, un problème lié à une sténose des veines du cou, appelé "CCSVI" (chronic cerebro spinal veinous insufficiency) par Klinghardt, et qui va amplifier les problèmes de perfusion cérébrale. b) la régulation de la tension artérielleLa tension artérielle est un paramètre de santé bien plus pris en considération par la médecine allopathique, de part son importance capitale dans bien des aspects de notre santé. Nous savons en effet que le fait de faire de l'hypertension est un facteur de gros risques sanitaire qui nécéssite souvent une prise en charge médicamenteuse. Ici je vais plus vous parler d'une situation qui semble souvent banale et sans intéret aux yeux des médecins, et qui pourtant peut s'averer fort préjuduciable pour les malades environementaux: l'état d'hypotension modéré.
En effet bien des malades environementaux ont tendance à a voir une tension artérielle constamment dans la limite basse, et présentent aussi de "l'hypotension orthostatique" (baisse de tension lors du passage assis --> debout). Il faut bien comprendre que la régulation de la tension artérielle est un facteur primordial pour la bonne santé et que le corps dispose de différents mécanismes afin de permettre que celle ci soit constante et dans le bon seuil. Le fait de présenter un profil de type "hypotension" est donc la manifestation d'une souffrance du corps qui DOIT être prise en compte et traitée, faute de quoi tous les organes en souffrent et la santé décline peu à peu.
Prenons un exemple concret: celui d'un tuyau d’arrosage disposé a un endroit fixe, et différents pieds et de tomates situés sur des rangés plus ou moins éloignées du tuyau. Le volume de sang que le coeur pompe à chaque seconde est matérialisé par l'ouverture plus ou moins grande du robinet ou l'eau arrive dans le tuyau, la tension artérielle représente en quelquesorte la "pression" de l'eau qui va circuler dans le tuyau, et les organes irirgués sont représentés ici par les pieds de tomates.
Dans une situation normale, ou le robinet est suffisament ouvert, la pression de l'eau arrive avec la bonne force et peut donc atteindre les pieds devant, ainsi que ceux qui sont les plus éloignés de la sortie du tuyau...tout se passe donc pour le mieux et les tomates peuvent pousser et grandir comme il faut. Maintenant lorsqu'une personne se met en position debout, nous savons qu'il va y avoir environ 30% du sang en moins qui va être pompé par le coeur, du à l'effort supplémentaire nécéssaire et a la gravité...que va t-il se passer pour notre système d'arrosage? Si rien ne se passe, c'est un peu comme si on diminuait la sortie du robinet de 30%, ce qui va aboutir a ce que moins d'eau circule dans le tuyau, et avec moins de pression par la même occasion. En sortie du tuyau, l'eau ayant moins de pression, elle ira forcément moins loin et donc les plans de tomates situés les plus loin de la sortie du tuyaux risquent de ne plus etre alimentés en eau, et donc de mourir. Pour éviter cette situation tragique, il est possible d'agir mécaniquement sur la pression du tuyau, en comprimant a différents endroit ce dernier, diminuant ainsi le passage de l'eau, ce qui aboutira a augmenter la pression de cette dernière dans le tuyau. On pourrait également faire la même chose en bouchant a moitié la sortie du tuyau avec son propre doigt, ce qui aboutirait au même résultat: un jet d'eau avec plus de pression. Grace a ces astuces, on pourrait malgré la chute du volume d'eau initiale, continuer a irriguer les plans de tomates les plus éloignés et ainsi permettre a tous les plans de survivre, même si le pourcentage d'eau que chacun recevra sera forcément plus faible.
C'est exactement ce qui se passe dans le corps dans une telle situation: la priorité majeure étant de tjrs conserver au mieux une tension "adapté", le corps préférera agir sur celle ci (en l'augmentant un peu) afin de combler au fait que moins de sang est disponible lorsque l'on passe en position debout. Pour une personne en bonne santé, cette situation est donc transparente: le corps réajuste sa tension lorsqu'on se lève, permettant de palier au fait que moins de sang est pompé et donc disponible, et faisant que les organes continuent de recevoir leur apport nécéssaire en sang.
La ou les choses se gatent c'est lorsque suite a un manque d'énergie cellulaire, (comme expliqué ci dessus dans le cadre de la baisse de température corporelle) le coeur commence a ressentir clairement qu'il n'a plus assez d'énergie pour fonctionner correctement, et donc que progressivement la quantité de sang qu'il peut pomper a chaque minute est plus faible que ce qui devrait etre normalement le cas. Chez une personne en bonne santé, cette quantité est d'environ 7L, et il n'est pas rare, selon les travaux de Paul Cheney, de voir des malades environementaux atteindre une moyenne de 5L. Ainsi lorsque la personne est allongée, sans la contrainte de la gravité, ces 5L peuvent suffire pour irriguer tous les organes sans que cela ne soit très préjudiciable, alors que lorsque celle ci vient a se lever, avec la chute normale de 30%, on se retrouve avec un volume de 3,5L qui est bien trop faible pour irriguer correctement tous les organes. Chez les personnes qui sont dans cette situation, le corps subit souvent une baisse soudaine de la tension artérielle lorsqu'elles se lèvent, puis ensuite le corps essaye de compenser et de stabiliser cette chute et de ne pas laisser trop baisser la tension. Cette tension basse est le reflet de mécanismes de régulations dysfonctionnels et donc d'un appauvrissement progressif de l'apport en sang des organes les plus éloignés des artères, des tissus secondaires, muscules, cellules. Pour compenser cette tension basse, certains organes sont équipés de mécanismes qui leur sont propres appelés "
Renin Angiotensin System (RAS)". Ces mécanismes internes sont similaires a ceux expliqués précédement et permettent de ponctuellement augmenter la tension artérielle localisé a un organe, lui permettant d'avoir une tension correcte malgré le fait que la tension globale dans le reste du corps est basse. Les organes disposant d'un tel système de compensation complexe sont principalement les poumons et les reins, et a plus faible mesure le coeur et le cerveau, et sont donc ceux qui résisteront le mieux malgré la persistance de tension globale trop basse dans le reste du corps. Cela nous permet de comprendre pourquoi les autres systèmes du corps, ne disposant pas de ce type de mécanismes compensatoires, sont les premiers a être touchés, par manque d'apport sanguin nécéssaire a leur bon fonctionnement: estomac, intestin, foie, rate, thyroide, pancréas, peau, etc... Il est donc logique que ces organes soient souvent ceux qui présentent les dysfonctionnements qui sont visibles en tout premiers, avec très souvent des problèmes digestifs qui vont apparaitre bien avant que le coeur, cerveau, reins, poumons ne soient réellement impactés a leur tour. Ceci nous fais également prendre conscience que bien souvent les troubles localisés digestifs devraient aussi être vus comme ayant une possible origine ailleurs: dans la mauvaise régulation de la tension artérielle et l'hypofonctionnement énergétique cellulaire. La soutien de ces deux aspect étant d'ailleurs parfois immensément salutaire pour permettre a ceux qui ont de gros troubles digestifs de retrouver une fonctionnement correct, aboutissant ensuite par effet dominio a une meilleure absorption de nutriment, et donc une meilleure production d'énergie cellulaire, etc.
Maintenant que vous avez compris l'enjeu majeur a prendre en compte pour celles et ceux qui ont des dysfonctionnements de type "hypotension généralisé",
voyons quels sont les axes de soutien possible qu'il est possible de mettre en oeuvre pour aider a réguler cet aspect:
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le soutien aux surrénales: ces glandes sont celles qui sont directement impactés dans la régulation de le tension artérielle, et l'on sait fort bien que ces dernières sont très souvent affaiblis dans chez les malades environementaux. Pour ceux présentant de l'hypotension, la nourriture de base permettant de les soutenir est le sel et la vitamine C. Le fait de prendre 2 à 3 fois par jours (entre les repas) 2g de sel gris marin + 2g de vitamine C peut se révèler être salutaire...et vu le prix autant ne pas se priver a essayer! Il faut cependant savoir que quelques rares personnes peuvent réagir négativement au sel et voir leur tension augmenter subitement, donc il faut etre en mesure de vérifier jour après jour comment se comporte sa propre tension avec la mise en place de cette mesure. Bien souvent, la tension remontera un peu et sera plus stable au cours de la journée. Il est également possible de regarder au niveau des plantes adaptogènes, des extraits de réglisse (pas sur du long terme attention!), de la phosphatidylserine, des extraits glandulaires, etc etc...
Il conseillé pour le soutien de surrénales de ne pas faire de sport tant que celles ci sont réellement affaiblies: toute activité qui vous "vide" et qui nécéssite quelques jours a vous en remettre est a proscrire jusqu'a ce que les surrénales aient récupérés une meilleure santé.
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les thérapies qui aident a soutenir les taux corrects d’aldostérone (ADH) : multi-minéraux, sel, ADH en homéopathie (voir la gamme "homeo-K" de klinghardt notament), protection des ondes electromagnétiques, etc..
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technique "d'irradiation du sang par infrarouge" : permet de réguler de très nombreux aspects lié au coeur et a la circulation sanguine/artérielle. Un produit utile de bon rapport qualité/prix a se ce niveau et le "Qi-light" que l'on place dans une narine 30 minutes chaque jour.
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le soutien au coeur (afin qu'il pompe plus de sang comme expliqué précédement): voici ce qui peut etre essayé en vue de l'aider:
* coQ10
* magnesium
* potassium
* plantes: en premier lieu: hawthorn - houttynia - arjuna - dan shen (Radix Salviae Miltiorrhizae), et en second lieu andrographis et japanese knotweed
* enzymes systémiques qui fluidifient le sang: regulat - nattokinase - lumbrokinase - serrapeptase
* toute thérapie qui soutiendra la génération d'énergie (support des mitochondries)
* thérapies énergétiques de type "physioscan" sur le coeur et la circulation sanguine
Pti gars