TOXICOLOGIE EN TOC.

Quand la santé revient enfin, il faut le dire et même le crier!

Synthèse, analyse, et présentation du topic.

Messagede Sophocle » Dim 5 Mar 2017 16:53

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      AVANT-PROPOS
      Je suis content de m'être sorti de l'ornière où j'étais. [img]kator/smiley145.gif[/img] [img]kator/smiley145.gif[/img] [img]kator/smiley145.gif[/img]
      Voici à peu près deux ans que je dresse ce cahier personnel de guérison.
      Quand j'ai commencé mes recherches, j'ignorais que j'allais m'en sortir.
      Je ne trouvais aucun témoignage de guérison d'une situation pareille à la mienne.
      Le système nerveux central se délitait peu à peu de façon chronique et irrémédiable.
      Il y avait aussi une sacrée drôle d'ambiance dans le cerveau, cela était accompagné par des maux de tête insupportables et permanents depuis dix ans.
      De plus, comme je n'avais aucune crise mentale ponctuelle, personne n'a donc jamais reconnu cela.
      À cela il faut également ajouter tous les symptômes listés dans mon premier post de présentation.
      Je me suis cependant intéressé à mes compagnons d'infortune qui avaient des crises mentales car je partageais la même ambiance de fond lors d'absence de crises.
      En sus de la maladie qui nous assène, on se sent fortement enfoncés par la médecine officielle.
      Cela est un scandale que je compte bien étrangler de mes propres mots...
      Il y avait certes quelques bons progrès avec le dmsa mais la tendance ne fléchissait pas.
      Mon état me semblait désespéré depuis déjà quelques années...
      Les personnes saines qui voudraient éprouver un échantillon représentatif de cette pathologie peuvent tenter de se faire un Mal Aigu des Montagnes.
      Le sang va s'alcaniser (pH>pH physiologique), les symptômes suivants devraient apparaitre :
      Nausées, insomnie, céphalées (maux de tête) ne cédant pas aux antalgiques 1g aspirine, essoufflement au repos, fatigue anormalement importante, vertiges, sensation de tête dans du coton.
      J'ai eu une intuition de guérison quand j'ai découvert qu'un médecin-naturopathe qui traitait la S.E.P. avait été radié par l'ordre et gracié par MM. Mitterrand et Chirac.
      Je demeure assez perplexe quand les médecins se heurtent aux présidents de la république et qu'ils s'imaginent être les seuls à savoir guérir.
      Leurs déconvenues trahissent leur médiocrité, leur naïveté, éventuellement leur mauvaise foi ou la trahison aux personnes qu'ils prétendent servir.
      Cette grâce indique que la procédure en discipline est instrumentalisée de façon à éliminer les médecins concurrents aux médecins de l'ordre.
      Avec ces grâces présidentielles, il y avait donc là une piste que l'ordre des médecins voulait absolument nier quitte à révéler le pot aux roses.
      J'ai donc creusé cette piste car je n'avais pas d'autre solution.
      Au final, il y avait bien une solution universelle à la clef.
      J'ai creusé cette piste jusqu'au bout du bout, cad que j'ai établi toutes les méthodologies en toute sécurité pour toutes les catégories d'organes de façon à ne laisser aucune impasse.
      Avec ces méthodologies, il est donc possible de se débarrasser définitivement de toute forme de toxines fâcheuses sans qu'il n'en reste définitivement aucune.
      Il me semble que ces méthodes sont également valables pour décalaminer le corps afin d'attaquer une longévité (vieillesse) en toute sérénité.
      Quant aux personnes jeunes et souffrantes, ce que me dit mon topic, c'est qu'il faudrait inventer des "hôtels physiologiques" gratuits pour les personnes qui passent par les mêmes tribulations par lesquelles je suis passé. - JUIN 2018




METHODOLOGIE GLOBALE D'ELIMINATION DES TOXINES ET DES TOXIQUES SYSTEMIQUES - VERSION COURTE
      Après deux années d'expériences intensives pour me débarrasser d'une très forte intoxication aux métaux lourds,
      je place ici mes réflexions auxquelles j'ai abouti et que j'aurai dû appliquer dès le début de mon traitement.
  1. Des bains de bouche au sel.
      Comme j'ai porté des amalgames pendant de longues années, les bains de bouche au sel vont nettoyer la zone et ainsi stopper la très lente diffusion chronique des métaux-lourds vers le reste du corps. En dépit que j'avais fait ôter les amalgames dix ans auparavant mon intoxication générale, toute ma gorge demeurait fortement intoxiquée. Elle se comportait donc comme une résurgence à très faible débit mais dont le rythme de diffusion était tout juste supérieur aux capacité du corps à éliminer les métaux lourds de façon à ce que les symptômes d'une intoxication générale n'aient lieu que dix après le retrait des amalgames.
  2. Des saunas hydratés/secs pour nettoyer le corps
      Les métaux lourds sont des ions qui se comportent comme le sel dans l'eau. C'est-à-dire qu'ils flottent dans l'eau comme les ions de sodium et de chlore flottent dans une soupe. Pour retirer les métaux lourds, ils faut donc éliminer l'eau du corps. L'eau sortira avec tous ses ions, y compris les métaux-lourds. Il y a de nombreux moyens pour transpirer, mais le plus efficace est le sauna. Pour des intoxications très fortes, il ne faut pas hésiter à faire des séries de 25, 50 ou 100 saunas. Pour cela, je me suis équipé d'un sauna sec portable (convertible en sauna hydraté en buvant avant et pendant la séance). Les tissus ordinaires seront ainsi bien lavés. Il faudra évidement se reminéraliser avec des jus de légumes.
  3. Des déshydratations pour nettoyer le cerveau
      Il est possible que les saunas n'atteignent pas le cerveau car le cerveau est dans un bunker physiologique. Il est alors possible de faire des séries de 3 jours sans boire (mais en mangeant quand-même) pour parachever le parfait assainissement du cerveau. Le cerveau sera certes nettoyé mais les métaux-lourds risqueront de se relocaliser dans des tissus ordinaires. À force de déshydratation, des symptômes persistants risquent d'apparaître. Il sera possible d'effacer ces symptômes par une nouvelle série de saunas secs. La personnes qui se lancent dans des déshydratations devraient vraiment s'organiser à faire des saunas secs avant et pendant la période déshydratations. Il ne faut pas superposer les saunas et des déshydratations en même temps au risque d'évanouissements, il faudrait ne faire des saunas qu'en pleine hydratation, quelques jours après une rupture de déshydratation.
  4. Un jeûne pour éliminer les métaux-lourds du tissu adipeux.
      Pour éliminer les métaux-lourds organiques, il faut métaboliser tout le tissu adipeux par le jeûne. Les chaînes carbonées dans lesquelles sont pris les métaux-lourds vont être débitées en ions. Après le jeûne, les métaux lourds revêtiront donc leur forme d'ions. Il conviendra donc refaire des saunas sec (et éventuellement des déshydratations) pour éliminer à nouveau ces métaux-lourds. Pour les personnes qui ne sont pas trop intoxiquées, il est préférable de faire ce jeûne avant les saunas afin d'éviter de multiplier inutilement les séries de saunas.
Avec ce programme, il me semble que toutes les toxines et tous les toxiques fâcheux sont définitivement éliminés. En effet, le corps est structuré par deux composés : les composés organiques (chaines carbonées, huiles, lipides) et les composés inorganiques (ions, sels, eau, molécules polarisées qui flottent dans l'eau). Avec ce programme, tous les composés organiques non-insdispenables sont métabolisés (et donc détruits et transformés en ions inorganiques), et tous les composés inorganiques sont définitivement éliminés.
J'ajoute des précisions :
  1. Troubles digestifs
      Pour une résolution rapide de problèmes digestifs dus aux métaux lourds inorganiques, il est possible de faire des lavements au sel (40g/l) et/ou des purges yogiques au sel (40g/l). Les métaux lourds, qui résident dans les cellules de l'intestins, vont être aspirés par osmose et ensuite éliminés. Pour éliminer les métaux lourds organiques des intestins, il est également possible de faire une Pancha-karma.
  2. Équilibre acido-basique
      Les métaux lourds sont tous des cations (ions +), ils vont donc alcaniser l'intra des cellules et les organes touchés par les métaux-lourds. Dans mon cas, il me semble que cela a provoqué un mini-œdème permanent au cerveau. Il est possible que de boire de l'eau hydrogénée dissoute pour soulager ces symptômes. Je n'ai pas pu vérifier cela par moi-même car je suis tombé que très tardivement sur cette solution. Mais je la consigne au cas où.

La semaine détox sur le plan de l'eau.
    Je donne ici un repère d'actions de détox à répéter. Il convient à chacun d'adapter son rythme, ses dosages, sa fréquence entre les déshydratations, entre les saunas et entre la reminéralisation. Le problème de la détox, c'est qu'elle élimine également les ions physiologiques, il faut donc donner du temps à la reminéralisation de façon à pouvoir répéter les saunas sans surprise. C'est à chacun d'insister sur les saunas, les légumes, les marches ou sur les déshydratations de façon à éliminer au plus vite les ml et à demeurer dans une fourchette physiologique.
    • LM : déshydratation sur 2 jours.
    • VSD : 1 à 2 saunas sec/humide en alternance par jour.
    • JVSD : re-minéralisation, soupes à jeun, jus à jeun. (à jeun : 2,5h après un repas et 20 min avant un repas)
    • MJVSD: marches, 3/4h par jour, juste après le sauna sec et sans boire ou juste avant le sauna hydraté.
    • LMMJVSD : 50% de légumes dans l'assiette.
      L=Lundi, M=Mardi, M=Mercredi, J=Jeudi, V=Vendredi, S=Samedi, D=Dimanche.



Pour une version de longueur moyenne, rdv à la page 12 : ENCADREMENT GLOBAL DE LA SANTÉ





    LIMINAIRE SUR LES TOXINES ET SUR LES MOYENS DE DÉSINTOXICATION
    Les toxines se subdivisent en deux catégories :
    1. les toxines aqueuses (ou inorganiques, ou ioniques, ou sels),
    2. et les toxines huileuses (ou organiques, ou lipidiques : -CH2-CH2-).

    Les huiles sont des chaines d'atomes dont les liaisons sont fortes.
    Les sels sont des pairs d'ions dont les liaisons sont faibles.
    Les ions sont très mobiles et les recombinaisons de sels sont donc multiples.
    Les toxines aqueuses diminuent la fonction et l'activité des cellules, et les toxines huileuses altèrent la structure des cellule.
    Au cours des années, ces toxines s'accumulent.
    Il convient donc de les éliminer pour rétablir un corps en grande santé.


    A) LES TOXINES AQUEUSES
    Les toxines aqueuses sont des ions non-physiologiques qui perturbent l'équilibre de la solution ionique de la cellule.
    La fonctionnalité de la cellule en est donc réduite.
    exemples :
    • la cellule musculaire se contracte faiblement avec un gradient de force qui correspond au gradient d'ions non-physiologiques présent dans la cellule
    • le potentiel d'action de la cellule nerveuse est entravé, le signal électrique est donc coupé.
    • la cellule intestinale ne digère pas, et ainsi de suite ...

    Pour faire sortir les toxines inorganiques (ions) de la cellule, il faut extraire l'eau des cellules car les ions flottent dans l'eau comme le sel se diffuse dans l'eau. Pour cela il existe plusieurs moyens, le sauna, la déshydratation, le jeûne sec, le sport, l'osmose. Selon la configuration de l'organe (bouche, intestins,...), certains moyens sont très rapidement efficaces (voir chapitre plus bas). Lorsque l'intoxication est généralisée, la solution adéquate serait de répéter des saunas secs régulièrement pendant aussi longtemps que nécessaire. Quand les tissus ordinaires sont ainsi débarrassés des ions non-physilogiques, il sera ensuite possible de pratiquer des déshydratations pour nettoyer le cerveau. Ces déshydratations vont ré-intoxiquer les tissus ordinaires, il conviendra donc de répéter les saunas secs.

    Les métaux lourds sont principalement des ions, il font donc parti des toxines aqueuses que les saunas et les déshydratations vont traiter.
    La forme ionique des métaux lourds active les symptômes dans le corps.
    Les huiles peuvent également comporter un atome de métaux lourds.
    Cette forme n'active que peu de symptômes dans le corps.
    Cependant, cette forme est susceptible d'être métabolisée, les ml vont être transformés en ions et ils vont donc d'activer des symptômes.


    B) LES TOXINES HUILEUSES
    Les toxines huileuses sont des chaines carbonées CH3-CH2-...CH2-CH3. Elles sont également appelées toxines organiques. Ces toxines désorganisent la structure de la cellule. Les toxines huileuses ne sont pas métabolisées tant que la cellule dispose d'huiles saines, ces toxines sont remisées par la cellule et elles s'accumulent donc. Les toxines huileuses se subdivisent en trois sous-catégories : glucides, lipides, protéines. En adoptant un régime privé de l'une des trois catégories, le corps va donc métaboliser les toxines pour les transformer en chaleur. Pour éliminer les toxines huileuses, il faut forcer la cellule à les métaboliser par la privation d'alimentation. Les stocks de glucides et de lipides délaissés en temps ordinaire vont être métabolisés pendant un jeûne pour produire l'énergie dont à besoin le corps. En faisait trois régimes (l'un sans glucide, l'autre sans lipide, et le dernier sans protéine), il est donc possible de parvenir à une baisse partielle de ces toxines en les traitant séparément. Il est ainsi possible de réduire significativement la crise de métabolisation qui se produirait au cours d'un jeûne. Au cours d'un jeûne, l'élimination des toxines huileuses vont s'enchaîner dans une séquence rapide. Il en résulterait éventuellement une crise un peu forte.
    Lors du métabolisme, les lipides vont donc être débités en ions. Ces toxines vont changer de catégories, elles vont passer de la catégorie huileuse à la catégorie aqueuse. Il faudra donc éliminer l'eau après une désintoxication des huiles. Quand le corps est déjà trop encombré d'ions indésirables, il convient d'abord de renouveler l'eau du corps pour baisser la charge en ions, ensuite de métaboliser les toxines huileuses et enfin de renouveler (à nouveau) l'eau du corps.

    C) SYMPTÔMES
    Ces toxines ne créent pas de symptômes précis. Cependant, les fonctions corporelles sont diminuées. Le corps présente donc un terrain favorable aux pathologies chroniques, baisse du système immunitaire, bactéries, troubles digestifs, fatigues, perte de concentration, trouble de la mémoire, arthrite, douleurs, perte d'endurance, perte d'intensité sportive, tremblements, imprécisions dans les gestes, vertiges, céphalées, parkinson, alzheimer, cancers ...
    nota : la consommation courante de glucides entraine une deuxième forme dégénérescence chronique, cela repli l'adn de la cellule. L'adn n'est donc plus transcrit en protéine, la cellule perd peu-à-peu la capacité de se réparer. Les cancers vont donc prospérer sur ce terrain-ci. Le régime anti-cancer est le régime cétogène. En cas de cancer avancé, le jeûne demeure une arme redoutable pour éliminer la tumeur.

    D) DÉLAIS
    En un seul jeûne, il est possible d'éliminer tout le tissu adipeux et donc d'éliminer toutes les toxines huileuses. Cette désintoxication peut donc se faire rapidement en quelques semaines. Cependant, il n'est pas possible de renouveler l'eau du corps en un seul coup. Pour cela, il faudra écoper. Pour renouveler toute l'eau du corps, il faudra peut-être plusieurs mois à plusieurs dizaines de mois selon les niveaux d'intoxication. Après toutes ces détox, le corps est comme neuf.




  1. PRÉSENTATION DU TOPIC

        DANS CE TOPIC, VOUS TROUVEREZ :
        • comment l'eau et les ions (dont les ML) sont liés,
        • comment les ions s'agencent dans l'eau par la diffusion et l'équilibre des charges,
        • comment l'eau migre d'un compartiment à un autre de façon à équilibrer la concentration en solutés des 2 cotés d'une membrane,
        • liste des compartiments liquidiens : intra, extra, sang, lymphe, liquide interstitiel, cerveau, émonctoires, ...
        • comment l'osmose régule le transfert d'eau dans l'ensemble des compartiments liquidiens du corps,
        • comment l'eau et les ions migrent ensemble dans le corps,
        • comment une intoxication aux ions de ML se propage en douceur par osmose de compartiment en compartiment,
        • quels sont les rôles et les comportements des ions auprès de la cellule, notamment de la cellule excitable, neurones et récepteurs,
        • quelles sont les interférences des ions des ML avec les ions physiologiques,
        • quelles sont les interférences des ions sur la cellule,
        • comment renverser l'osmose de façon à désintoxiquer le corps des ions indésirables,
        • quels est le nombre d'occurrence de déshydratation de trois jours pour réduire la concentration de ML par 2, et par 10, et dans quels délais,
        • comment éliminer les toxines mobilisées et relocalisées dans divers tissus par la déshydratation,
        • comment prévenir les incidents de mobilisation et comment se rétablir rapidement si l'incident survenait,
        • quelle est la deuxième forme d'intox par les ML, le Méthyl-ML,
        • quel est son cycle, ses effets, son site d'accumulation, sa voie de résorption par le métabolisme, le traitement ayurveda de circonstance,
        • quelle est la particularité des ions ML et de la membrane cellulaire qui est responsable d'une intoxication aux ions + (cations).

          TABLE DES MATIÈRES :
          AVANT-PROPOS
          METHODOLOGIE GLOBALE D'ELIMINATION DES TOXINES ET DES TOXIQUES SYSTEMIQUES - VERSION COURTE
          LIMINAIRE SUR LES TOXINES ET SUR LES MOYENS DE DÉSINTOXICATION
          1. PRÉSENTATION DU TOPIC
              DANS CE TOPIC, VOUS TROUVEREZ
          2. LES GRANDS THÊMES
            1. SYNTHÈSE ANALYTIQUE SUR L'EAU, LES IONS, ET L'HUILE
            2. L'INTOXICATION AU MERCURE
            3. LITTÉRATURE ET MÉDECINE
            4. JUSTICE, RADIATIONS, GRÂCES PRÉSIDENTIELLES, ET MÉDECINE.
            5. REVUE GÉNÉRALE DE MÉDECINE
            6. LE RÔLE DES IONS DANS LE CORPS & LES SYMPTÔMES PSYCHO-COGNITIFS
            7. LES COMPARTIMENTS LIQUIDIENS
            8. THALASSOTHERAPIE : DETOX DU SOLVANT AQUEUX
            9. DÉTOX DU CERVEAU PAR LA DÉSHYDRATATION
            10. DÉTOX D'ORGANES SPÉCIFIQUES & PHYSIOLOGIE D'UN INTOXIQUÉ
            11. LA SUDATION, UNE TRADITION DE L"ANTIQUITÉ
            12. LE JEÛNE HYDRIQUE : DETOX DU SOLVANT HUILEUX
          3. RECHERCHE PAR MOTS CLÉS DANS LE TOPIC
          4. SOURCES D'INFORMATIONS
          5. TABLE DES POSTS DANS L'ORDRE CHRONOLOGIQUE
          6. VOCABULAIRE

        De plus, vous trouverez, à des fins de contextualiser l'absence de solution de la médecine universitaire,
        une enquête littéraire sur la médecine au travers des époques, de l'antiquité, puis du moyen-âge, et enfin de la modernité.
    • LES GRANDS THÈMES
      1. SYNTHÈSE ANALYTIQUE SUR L'EAU, LES IONS, L'HUILE.
        Pour désintoxiquer un corps, il faut d'abord comprendre son fonctionnement quand il est sain et il faut ensuite étudier les anomalies dues aux pathologies. Les ions se diffusent dans l'eau, donc les ions migrent avec la migration de l'eau. Or, les métaux lourds sont des ions, ils sont donc étroitement liés à l'eau, mais l'eau est elle-même étroitement liée aux membranes lipidiques (huile) des cellules. Les lipides, l'eau et les ions sont les trois éléments en jeu dans une intoxication aux métaux lourds. Pour bien comprendre la synergie du corps, ces trois éléments doivent appréciés de façon isolés et intriqués entre eux. Ainsi, on peut combattre les ions indésirables par les ions physiologiques (NaCl).
        1. L'eau
          L'eau du corps joue le rôle de support d'échanges. L'eau gonfle les cellules comme le vent dans une voile, il en faut ni pas assez ni trop pour maintenir la bonne pression. Mais l'eau permet également d'absorber des éléments, de les transporter et de les conserver dans la cellule. Tous les échanges du corps se font par l'eau. Cependant, l'eau est dispersée, elle est majoritairement retenue dans des milliards de cellules qui fonctionnent comme un barrage. La dynamique de l'eau que nous consommons n'est donc pas représentative de la dynamique de l'eau dans la cellule. Il existe un délai qui lisse les excès et les manques d'eau. Par exemple, quand on ingère trop d'eau, l'eau rentre dans le sang par les intestins, et ressort directement par les reins. L'eau ingérée en excès n'a donc absolument pas transité par les cellules car l'excès d'eau maintient une pression constante dans la cellule. Or, le léger excès d'eau est une habitude de vie, et or, c'est ce transit qui est désintoxique la cellule. Pour activer ce transit, il faut donc diminuer régulièrement la consommation d'eau de façon à ce que les urines cessent d'être abondantes pendant une demie-journée, une journée, ou 2. En pratique, il est possible de cesser de boire tant que la gorge n'est pas déshydratée. Puis, il faut se ré-hydrater en ne buvant que de l'eau exclusivement minérale (éviter café,alcool,... les effets sont démultipliés car les substances rentrent abondamment dans la cellule. La cellule fonctionne comme une éponge, il faut d'abord la vider de son eau pour qu'elle se ré-imbibe d'une nouvelle eau pure ensuite. C'est en répétant ces mini-déhsydratations que le corps se désintoxique de façon chronique. Scientifiquement, le volume d'eau dans la cellule va varier par la différence de concentration en solutés des deux côtés de sa membrane, c'est-à-dire par osmose. C'est donc tout simplement en cessant de boire qu'on désintoxique son cerveau d'une intoxication aux métaux lourds. Mais d'autres organes nécessitent d'autres techniques. La dynamique de l'eau est donc la clef de compréhension d'une désintoxication aux métaux lourd. Par ailleurs, cette dynamique explique comment une intoxication passe des amalgames dentaires jusqu'au cerveau de façon passive.
        2. Les ions
          Les ions ont plusieurs rôles dans la cellule. Les ions constituent une dynamique vivante de la cellule en temps réel. La cellule va donc activer des différences de concentrations entre ions pour maintenir une différence de potentiel au niveau de la membrane. Par ces différences de concentrations, certains ions vont devenir des messagers,... Exemple, la libération du calcium contracte la cellule musculaire et informe la cellule voisine de se contracter. Il y a donc des vagues ioniques intra- et inter-cellulaire pour qu'une population de cellules agissent de façon synchronisée. Mais les ions sodium et potassium propagent également l'onde électrique le long des nerfs au niveau de la membrane. Les ions jouent donc un rôle décisif dans la tonicité et la fatigue d'un corps. La membrane cellulaire étant chargée négativement, les ions les plus mobiles sont donc des cations, des ions postifs, +. C'est pourquoi une cellule s'intoxique avec des métaux lourds, c'est parce que les métaux sont des cations (ions +).
        3. Les lipides
          Les lipides sont des chaines dites organiques, CH3-CH2-CH2-... Ils ont deux rôles majeurs dans le corps. Le premier rôle est de libérer de l'énergie (chaleur) lors du démembrement de ces chaines en maillons individuels (ions). Or, les lipides sont stockés dans le tissus adipeux et le cycle des lipides est semblable que celui de l'eau. Quand on en mange tous les jours, les lipides ingérés sont directement adressés aux cellules, le tissu adipeux est donc stationnaire. Comme le tissu adipeux a tendance à s'intoxiquer car la cellule écarte les lipides intoxiqués si une réserve de lipides sains sont disponibles, il faut donc renouveler le tissus adipeux par la diète pour le désintoxiquer. Le deuxième rôle des lipides est de composer la bi-couche de la membrane cellulaire qui va réagir comme une paroi poreuse. Comme un barrage avec un débit de fuite lent en eau, cette paroi va donc retenir l'eau et les ions qui migrent dans un sens ou dans l'autre. De plus, elle a un effet retardateur variable selon le volume des molécules de façon à activer des différences transitoires avant un rétablissement de l'homogénéité ou du gradient de la concentration des ions.
        4. L'eau et les ions
          Naturellement, les ions se comportent dans l'eau comme le sel dans l'eau. Ils se dissolvent de façon à créer une répartition homogène. C'est la diffusion ionique. Les ions flottent naturellement dans l'eau de façon équidistante des uns aux autres. En cas de contact entre deux compartiments liquidiens, les ions d'un compartiment va diffuser dans le compartiment voisin. Mais la cellule dispose de très nombreux processus pour sélectionner et pomper les ions contre le gradient naturel, ou pour séquestrer certains ions, ou pour libérer les ions... Les métaux lourds vont donc se diffuser peu à peu de cellule à cellule. Les désordres engendrés par les ML vont s'exprimer quand toute une population de cellules sera intoxiquée. Les symptômes apparaissent et disparaissent par organes ou par régions. Cependant il existe des liens à distances, exemple : le mercure dentaire va intoxiquer les intestins par la migration de l'alimentation. Les ML vont perturber les équilibres ioniques dans un gradient de force sans pour autant nécessairement les empêcher ni les renverser. Le symptôme d'une intoxication générale aux métaux lourds est donc une fatigue chronique augmentante et toute la panoplie de symptômes locaux qui peuvent y être associés (multiples dévitalisations, angoisses, stases,...).
        5. L'eau et l'huile (lipides)
          L'huile et l'eau ne se mélangent absolument pas. Cependant, les lipides organisés en fine bi-couche forment donc une barrière poreuse contre l'eau. Cette particularité est décisive pour stabiliser et écouler les volumes d'eau. Par la variation de la lymphe, on peut induire un comportement à toutes les cellules. La membrane est une frontière poreuse entre deux milieux aqueux entre lesquels des nombreux échanges (ions, lipides, ...) doivent avoir lieu. Il faut bien imaginer qu'il existe des milliards de gouttelettes d'eau qui sont retenues dans les cellules, mais toutes ces gouttelettes sont au contact d'un même et unique compartiment liquidien : la lymphe, également appelé l'extra-cellulaire. Les cellules vibrent donc toutes au rythme du changement de la concentration de l'eau extra-cellulaire. Cependant, selon l'accessibilité de l'organe depuis l'extérieur et selon sa composition en eau et en huile, la réaction des organes varient d'une technique de détox à une autre. Par exemple, pour désintoxiquer le cerveau et les organes non accessible par l'extérieur, il faudrait se déshydrater ; pour désintoxiquer le tissu adipeux, il faut faire une diète ; pour désintoxiquer les gencives et les intestins, il faut injecter de l'eau salée. Mais il demeure un organe qui résiste à la déshydratation, c'est la peau. La peau est un organe qui ne régit pas à l'osmose car elle est cernée par deux couches lipidiques qui ont justement pour rôle d'empêcher la déshydratation de la peau et du corps tout entier.
        6. L'huile et les ions
          Contrairement à l'eau, les ions ne diffusent absolument pas dans l'huile. Mais le métabolisme dégrade les lipides en ions. Quand les graisses sont consommées, les atomes de métaux lourds qui trainent dans les chaines organiques vont donc se retrouver à se diffuser sous forme d'ions dans l'eau. Pour désintoxiquer tout le corps, il faut donc deux actions de détox de façon séquencée, la première : le métabolisme des graisses (diète, pancha karma), la deuxième : l'élimination de l'eau par sudation ou par déshydratation.
          La différence entre les ions et les huiles, c'est que les liaisons atomiques sont faibles pour les ions et fortes pour les huiles. Les ions s'associent par paires et par polarités, mais leurs liaisons sont faibles, les ions sont donc mobiles, ils s'associent, et se dissocient entre eux en fonction des éléments qu'ils rencontrent dans l'eau. A contrario, les liaisons des lipides sont fortes, les atomes sont fixés les uns aux autres. Les lipides sont donc stables tant que la cellule n'opère pas une recombinaison par des processus volontaires. Les lipides forment donc la structure de la cellule et les ions interviennent donc dans la fonctionnalité de la cellule.
        7. Les lipides, l'eau et les ions.
          Ces trois éléments forment donc un système stable avec un ralenti passif tendanciel mais avec de nombreuses possibilités d'actions et de renversements de tendance. Par exemple, en adoptant un jeûne intermittent sec, la tendance à l'intoxication est renversée.


      2. [img]images/icones/icon11.gif[/img] L'INTOXICATION AU MERCURE
        À la page suivante, voici une revue de littérature scientifique sur l'intoxication. C'est un article publié qui brosse tous les aspects à prendre en compte dans une intoxication au mercure. Cette revue est donc très utile pour dessiner le contour de la dynamique des ML dans le corps afin de cibler les jalons d'une détox bien ordonnancée. On y voit qu'il y a deux formes de mercure, organique et inorganique.

          Chapitres de l'article :
        • Pharmacocinétique, Toxicité, Clinique
        • Sources de l'exposition au mercure
        • Le mercure organique
        • Le mercure inorganique
        • Évaluation en laboratoire de l'exposition au mercure
        • DMPS (Je rappelle que j'ai délaissé cette forme de traitement à cause de son manque de résultat au niveau du cerveau).
        • [img]images/icones/icon2.gif[/img] Page de l'article : Mercure, Toxicité et Traitement : Revue de Littérature.

          Cette revue de littérature scientifique indique que la charge corporelle de mercure ne corrèle pas avec l'analyse de sang.
          Elle ajoute également qu'il faut faire une analyse pendant le traitement (test de provocation) car la sortie des métaux lourds est forcée.
          Il suffit donc de faire un prélèvement à la sortie des émonctoires (urines) à ce moment-ci.
          Or, le diagnostique français est strictement établi hors période de traitement, les métaux-lourds ne sont donc pas forcés à sortir, le résultat peut donc être un faux-négatif.
          Il est très singulier de ne pas reconnaitre un prélèvement qui a été établi au moment où les métaux lourds sortent par les émonctoires, a fortiori quand la sortie est provoquée par la même gamme de produits que les centres anti-poison utilisent pour traiter leurs patients.
          Shakespeare a écrit:"La pendaison est le chemin de la cécité" (Cymbeline). [img]kator/smiley96.gif[/img] [img]kator/smiley96.gif[/img] [img]kator/smiley96.gif[/img] [img]smile/behead.gif[/img]

          Encore faut-il voir sa propre cécité.
          Au chapitre suivant, on va voir que la cécité est une spécialité française et que les grands auteurs ont procédé à la pendaison de la médecine française de tout temps.
          Cela montre que les médecins sont naïfs de leur propre aveuglement et qu'ils sont aveugles de leur naïveté.

          À cet article, j'ajoute les particularités d'une intox aux ML qui permettent de cibler des actions de détox. La membrane de la cellule étant chargée négativement, les ions + (cations) ont donc une capacité naturelle à franchir la membrane cellulaire de façon passive que n'ont pas les ions - (anions). Il s'avère que les métaux lourds sont tous des cations, et c'est justement parce que ce sont des cations qu'on les retrouvent dissous dans l'eau intra-cellulaire. Les anions physiologiques sont tous des molécules et non des atomes individuels. Du fait de la charge négative de la membrane cellulaire, les anions sont repoussés. Pour entrer dans la cellule, il semble que les anions doivent impérativement être transportés de façon active. De ce fait et contrairement aux ML, il n'y a donc pas d'intoxication passive aux anions (ions -). Ce détail est très important pour valider la bonne accointance de l'argile avec les métaux lourds.

        • Test sanguin simple de ML




      3. [img]smile/beret.gif[/img] LITTÉRATURE ET MÉDECINE. Mise en situation du contexte médical moderne au regard de la littérature classique.
        Sous l'antiquité, les vertus des plantes étaient éclatantes. Mais les universités de médecine de l'époque passait déjà par des crises. Par exemple, Circée, qui préparait des décoctions, n'était pas magicienne de son vivant, mais elle est devenue magicienne très très tardivement, au -Vè, à l'époque de l'invention des magiciens. Cela semble indiquer qu'il a eu une crise de l'université à l'époque, une espèce de mai 68 des mythes sous l'antiquité. Si les anciens étaient certes démunis face aux maladies aiguës (épidémies, crises, blessures), ils avaient néanmoins une science très pointue contre les maladies chroniques de la longévité (ayurvéda, plantes médicinales, jeûnes des Livres des religions du Livre). Aujourd'hui, nous savons que les plantes étaient une médecine principale sous l'antiquité par des récits vieux d'il y a une demie-douzaine de millénaires qui sillonnaient les continents. Cette médecine était tellement éclatante qu'on l'affublait transitoirement de la possibilité de rendre le corps éternel (voir post sur Gilgamesh). Or, la littérature du moyen-âge pointait l'absence de retour à la bonne santé chronique à leur époque. Je suppose donc que si les grands auteurs du moyen-âge dénigraient la médecine de leur époque, c'était parce qu'il ne retrouvaient pas cette complainte dans leurs lectures des livres de l'antiquité. Surtout, ces auteurs du moyen-âge se plaignaient également d'une nouveauté, celle de l'autorité envahissante des médecins. Sous l'antiquité, les maladies chroniques étaient donc traitées et les médecins n'étaient pas envahissants ; or sous le moyen-âge, les maladies chroniques ne sont plus traitées et les médecins sont envahissant. Cette concomitance est intrigante. Concomitance ne vaut certes pas corrélation. Mais l'histoire illustre qu'on ne détruit uniquement ce qu'on remplace. Certes, ces savoirs n'ont vraisemblablement pas été volontairement détruits par les médecins, ils ont peut-être été perdus à la chute de Rome car les voies inter- et intra-continentales ont été coupées. Mais je me demande si les techniques douces ne sont pas nécessairement cantonnées à un savoir populaire. De plus, les médecines étaient enchâssées aux religions car une médecine pouvait prolonger longuement la vie. Mais quand une religion était vaincue, sa médecine était bannie. Cela explique peut-être pourquoi les sudations, les plantes et les jeûne sont si peu pratiqués aujourd'hui.

          Florilège d'échantillons littéraires cités dans ce topic (sauf contre-indication):
          Montaigne a écrit:[…] de ce que j’ai de connaissance, je ne vois nulle race de gens si tôt malade, et si tard guérie, que celle qui est sous la juridiction de la médecine. Leur santé même est altérée et corrompue, par la contrainte des régimes. Les médecins ne se contentent point d’avoir la maladie en gouvernement, ils rendent la santé malade, pour garder qu’on ne puisse en aucune saison échapper leur autorité. D’une santé constante et entière, n’en tirent ils pas l’argument d’une grande maladie future ? -La médecine selon Montaigne
          Molière a écrit:Dom Juan — Et pourquoi non? Par quelle raison n'aurais-tu pas les mêmes privilèges qu'ont tous les autres médecins? Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace. Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. La médecine selon Molière
          Victor Hugo a écrit:Une science tout entière peut tomber en somnambulisme. La médecine est particulièrement sujette à cet accident. ... Cependant mourait qui voulait. Les malades avaient la fièvre et les médecins le délire. Victor Hugo et la médecine.
          Gilles Deleuze a écrit:(Les médecins) acceptent très bien de se tromper de diagnostic mais ils n'acceptent pas qu'on ne soit pas saisi par leurs appareils dont ils jouent de façon inadmissible. Gilles Deleuze et les médecins
          Gérard de Nerval a écrit:Des médecins vinrent alors, et je continuai mes discours sur l’impuissance de leur art. Le super-naturalisme de Nerval
          Henri Michaux a écrit:le rêve était gardé par des techniciens qui ne toléraient plus l'innocence qui lui allait si bien, ni le naturel que l'on se saurait d'ailleurs retrouver" .Henri Michaux et ses recherches.
          Arthur Rimbaud a écrit:Le médecin naturellement ne me voit plus; parce que, pour le médecin, il suffit que la plaie soit cicatrisée pour qu'il vous lâche. Il vous dit que vous êtes guéri. Il ne se préoccupe de vous que lorsqu'il vous sort des abcès, etc., etc., ou qu'il se produit d'autres complications nécessitant qques coups de couteau. Ils ne considèrent les malades que comme des sujets d'expériences. Rimbaud et les médecins
          Antonin Artaud a écrit: C’est ainsi que je considère que c’est à moi, sempiternel malade, à guérir tous les médecins, — nés médecins par insuffisance de maladie, — et non à des médecins ignorants de mes états affreux de malade, à m’imposer leur insulinothérapie, santé d’un monde d’avachis. Source : Les Malades et les médecins.


          À ces extraits, il faut ajouter que, selon la mythologie grecque, Œdipe est le seul homme au monde à ne pas avoir le complexe d'Œdipe (voir post sur le sujet). Il faut également ajouter que Shakespeare a dédié une intrigue à la défaillance des médecins français. Je mets ces extraits de littérature face aux grâces présidentielles des médecins-naturopathes inculpés iniquement (voir chapitre suivant) de charlatanisme. Victor Hugo écrivait que la négation était une affirmation irritée. Cela indique que l'ordre des médecins est irrité de la naturopathie. De plus, la place significative de la raillerie dans l'œuvre de Molière envers les médecins indique que la confiance des français envers les médecins n'est qu'une hypocrisie faute de meilleure médecine.

          Ce que je retiens de cette littéraire, c'est que c'est au malade d'animer sa guérison. Des médecins peuvent être consultés en cas de maladie mais leur rôle est strictement cantonné au diagnostique et non à la guérison.



      4. :gla: JUSTICE, RADIATIONS, GRÂCES PRÉSIDENTIELLES, ET MÉDECINE.
        On ne peut certes pas demander à l'ordre des médecins de rechercher la vie sans fin, mais les grâces présidentielles de MM. Mitterand et Chirac à l'endroit du Docteur Maschi prouve indubitablement que l'ordre des médecins fait régner un climat de malveillance dans la profession. Ce médecin a guéri de nombreux patients atteints de SEP, d'électrosensibilité et autres pathologies nerveuses par de la naturopathie. Il a été pourchassé par l'ordre des médecins pour cela, il a été radié pour cela, et il a été gracié deux fois pour cela par des grâces présidentielles personnelles, c'est-à-dire que MM. Mitterand et Chirac ont personnellement ouvert les dossiers médicaux des patients pour se faire un avis sur la question avant d'accorder chacun une grâce. Entre les grands auteurs classiques et cette grâce présidentielle, l'ordre des médecin a donc singulièrement opté pour une posture qui ne rassure pas les malades. Cette grâce montre que les médecins ont été imprudents en se trahissant par excès de confiance dans les abus de justice qu'ils obtiennent. Ils ont ainsi dévoilé le fond de leurs intentions qu'ils cachent derrière l'arrogance de leur façade. Mais quel mépris ! En dépit de cette grâce, l'ordre des médecins n'a pas entrepris de remise en cause. Pourquoi le feraient-ils puisque la population et la justice ne les inquiètent pas ? Ils sont comme le tartuffe de Molière : c'est en pleine lumière de la tartufferie qu'on se cache le mieux. Cela indique que les médecins considèrent que la médecine est une chasse gardée de façon à faire fructifier les médecins et non les guérisons. D'ailleurs, la médecine française ne peut plus cacher qu'elle craque sous toutes les coutures. De plus, face au discours de la cure ayurvédique Panchakarma et aux thermes à vapeur de l'antiquité, la barbarie des asiles et la confusion de la médecine allopathique demeureront intemporellement patente. Antonin Artaud a été torturé par les médecins et Gérard de Nerval a certes évité les électrochocs mais il n'a pas été guéri. Les asiles d'aujourd'hui n'ont guerre plus de solutions qu'au XXè siècle si ce n'est que de shooter toujours mieux les patients. Je rappelle qu'un asile est un refuge de sérénité et que les médecins qui torturent les patients relèvent du pénal. En dépit du mouvement de l'anti-psychiatie, les médecins d'aujourd'hui demeurent des faussaires. Et quand je vois dans quel état finissent les corps des personnes âgées, je trouve que c'est un crime que de ne pas informer que le mal peut-être prévenu par des pratiques (marche, sport ou sauna) qui font leurs preuves depuis des millénaires. Il en est de même avec le cancer, les médecins préfèrent orienter leurs patients vers la chimiothérapie qui ne guérit que 2% des cas sans informer le patients que le jeûne guérit 90% des cas.


            Quand les présidents de la république,
            quand les grands auteurs,
            et quand les patients se plaignent,
              c'est que la messe est dite.


      5.  [img]images/icones/icon10.gif[/img] REVUE GÉNÉRALE DE MÉDECINE.
        Ces articles sont des prises de notes de cours dispensés en instituts dont les sources sont listés dans le post sur ma bibliogaphie. Ces notes sont brutes et à peine remaniées. Elles n'ont donc pas toutes fait l'objet d'une mise en rédaction. Ces notes élargissent le domaine d'action, il y a donc des informations sur toute sorte de maladie chronique, cancer, Parkinson, candidose.
        1. Préambule
        2. Le système immunitaire, source : Collège de France, Médecine expérimentale, Alain Fischer .
        3. La longévité cérébrale, source : Collège de France, Alain Prochiantz, 2013-15
        4. La cognition, source : Collège de France, Stanislas Dehaene, Psychologie cognitive expérimentale (voir aussi L'accès à la consicence)
        5. Littérature, Lettres d'Antonin Artaud à Jacques Rivières, NRF.
        6. Les astrocytes, source : Collège de France, Pierre Magistretti - Rôle des astrocytes, Cellules gliales, neuroénergétique
        7. L'épigénétique, source : Collège de France, Edith Heard, Épigénétique et mémoire cellulaire
        8. Oncologie, source : Collège de France, Hugues de Thé, Cancers, Oncologie cellulaire et moléculaire
        9. Les bactéries, source : Collège de France, Philippe Sansonetti, Microbiologie et maladies infectieuses


      6. :o LE RÔLE DES IONS DANS LE CORPS & LES SYMPTÔMES PSYCHO-COGNITIFS.
        Dans et autour des cellules, les ions sont très mobiles. Ils traversent souvent la membrane cellulaire. Ils rentrent, ils sortent, ils sont pompés, canalisés et transportés. Ils insufflent une véritable fluidité dans la dynamique des cellules et des populations de cellules. Mais leur rayon d'action est court. Normalement, un ion gravite autour de la cellule. C'est-à-dire qu'il ne migre pas spontanément d'un organe à un autre. S'il diffuse, c'est que sa concentration augmente. L'un de leur rôle, c'est de propager le signal électrique le long de l'axone. Un autre rôle est de créer une vague énergétique entre cellules de façon à activer tout un muscle en entier. À chaque contraction d'un muscle, c'est une vague de calcium (Ca2+) qui se diffuse dans la population de cellules voisines. Les ions des ML vont donc perturber la mobilité des ions physiologiques. Les cellules les plus touchées par les ions des ML, ce sont les cellules excitables, neurones et récepteurs. Les symptômes peuvent apparaitre à distance de la cellule touchée, par exemple la température corporelle peut être déréglée à cause du récepteur associé.


      7. [img]images/icones/icon13.gif[/img] LES COMPARTIMENTS LIQUIDIENS. Théorie sur les échanges d'eau comme support des ions à l'intérieur du corps.
        60% du corps est composé d'eau chargée en ions tous équidistants les uns des autres. Par leur charge électrique, les ions forment un quadrillage dans la cellule. L'eau dans la membrane semi-poreuse se comporte comme une solution ionique active par rapport à l'extérieur de la cellule. Dans le corps, l'eau est le support des échanges au niveau macro et micro. Il faut coupler la compréhension des 2 échelles pour maîtriser le comportement des ions dans le corps. Toute cette eau est dispersée en de multiples compartiments aux différentes formes emboités les uns dans les autres. Le sang est certes très fluide dans des canaux, mais l'eau interstitielle, entre les cellules, est très visqueuse et elle se comporte plutôt comme une bassine de sable remplie d'huile et où chaque grain de sable est une cellule. Chaque noyau, chaque cellule est une réserve d'eau, mais le grand nombre de cellule fait que toute l'eau dans les cellules est la plus volumineuse. Selon les configurations, cette eau est plus ou moins mobile, elle peut rentrer ou sortir de la cellule. Il règne des transferts d'eau comme dans des vases communicants. Ces transferts sont assurés par l'osmose, c'est-à-dire par une différence de concentration des solutés entre deux compartiments séparés par une membrane. De plus, les ions vont s'agencer dans l'eau selon leur charge, selon la densité du noyau, et la concentration, l'eau et les ions sont donc combinés entre-eux. Outre la mobilité des ions à proximité de la cellule, la migration de l'intérieur vers l'extérieur du corps et de l'extérieur vers l'intérieur des ions est étroitement liés à la migration de l'eau au quotidien. C'est-à-dire que les ions suivent le mouvement de l'eau. En délestant les cellules de leur eau, les cellules vont évacuer tous les ions, y compris les indésirable. Comme c'est par l'osmose que l'intox se fait, ce sera en s'appuyant sur le renversement de l'osmose que la détox peut être activée.
        Ce chapitre théorique donne toutes les explications pour comprendre les mécanismes de détox d'une déshydratation et des bains hautement salés. Pour la pratique, voir chapitres suivants.



      8. THALASSOTHERAPIE : DETOX DU SOLVANT AQUEUX DES TISSUS ORDINAIRES
          Pour éliminer les ions, il faut activer le corps de façon judicieuse, de sas en sas. Il faut combiner des techniques dont la force ne doit être ni trop ni pas assez pour qu'un brassage ait lieu de l'intérieur des cellules jusqu'à l'extérieur du corps. Un ordonnancement et un dosage doivent donc être ajustés de façon à écouler au mieux les toxines. Avec les bains froids, chauds, et de la marche, on peut déjà sur-activer un cycle complet de l'hyper-oxygnéation des tissus et de la désintoxication des ions fâcheux. La thalassothérapie est un traitement en première intention qui peut-être renforcé par des déshydratation en cas de manque de résultat sur le cerveau. Cependant, il faudrait maintenir la thalassothérapie pendant les périodes de déshydratations pour pallier aux problèmes de relocalisation.
        • Plan ordonnancé pan-détox hyper-circulant & oxygénant - Thalassothétapie


      9. [img]smile/cool.gif[/img] : DÉTOX DU CERVEAU PAR LA DÉSHYDRATATION et autres organes non-accessibles. C'est en se déshydratant qu'on se désaltère des ML ! :lol:
        Par la déshydratation, les ions ressortent du corps par les mêmes ressorts qui les ont conduit à se diffuser dans le corps. Quand on se déshydrate, l'eau des cellules, dont celles du cerveau, migre en douceur et continûment jusqu'aux intestins. Comme les ions suivent l'eau, les ions des ML sortent du cerveau et regagnent le contenu de l'intestin. Il faut donc manger pour activer les mouvement péristaltique et répéter les mini-déshydratations jusqu'à une détox complète. Le record de déshydratation est de 21 jours, mais la détox du cerveau commence après quelques dizaines d'heures de déshydratation et elle n'est pas plus intense tardivement. Il suffit de répéter des mini-déshydratations. Il n'est donc absolument pas nécessaire de frôler des extrêmes pour se désaltérer totalement des ML.
        Parfois, je me demande si les symptômes cognitifs ne viennent pas du changement pH du liquide céphalo-rachidien. C'est le retour vers la normale après les déshydratation qui me fait dire cela. C'est le liquide dans lequel baigne le cerveau qui pose problème et non le cerveau lui-même. De plus, il me semble que c'est le cervelet qui a été le plus entravé par les ML. Le cervelet a un rôle de raffinement et d'ajustement mais pas de décision, exemple : il ajuste toutes les étapes intermédiaires d'un geste pour sa bonne exécution mais il ne décide pas du geste à exécuter. La pensée est donc pas trop mauvaise, mais la baisse d'expression du cervelet rend la pensée (très) confuse, voir même il empêche la pensée d'aboutir.
        Par la déshydratation, il n'y a pas que le cerveau qui se désintoxique des ions, il y a également tous les organes non-accessibles par l'extérieur, surrénales, reins, foie, cœur, os, mœlle, muscles ... sauf le tissus adipeux.




          LA DÉSHYDRATATION DOUCE (Méthode, sûreté et sécurité)
          En préventif et entre deux déshydratations : voir chapitre suivant "Détox par organes"
          Mais une petite pancha karma pour les trentenaires (et +) conforterait le terrain,
          A défaut, il serait utile de désintoxiquer la peau avec des saunas secs avant les déshydratations et de maintenir cette détox entre 2 déshydratations.


            Préalables :
            • Avant de commencer les déshydratations, il convient de purger la bouche des Ml avec une série de bains de bouche au sel (voir chapitre suivant "Détox d'Organes")
            • Il faudrait également un système digestif fonctionnel (pour la détox rapide des intestins, idem voir chapitre suivant)
          • continuer à prendre ses repas comme d'habitude, prendre du Psyllium si efficace
          • commencer par une petite déshydration intermittente jusqu'à fin des progrès
          • continuer ainsi de suite par des périodes 24h, 48h, puis 60h et enfin 72h
          • Prendre des chélateurs Dmsa, charbon,... pendant la période de 24h avant la déshydratation jusqu'à 24h heures après la fin de réhydratation.
          • pas plus de trois jours de déshydratation par occurrence, mais des répétitions un jour sur deux peut être suffisant
          • rompre la déshydratation si la gorge devenait sèche
          • se ré-hydrater exclusivement à l'eau minérale par gorgées espacées
          • Précaution : pas trop de marche, ni exercices, ni de sport, ni d'activité pendant la déshydratation pour éviter les pics de mobilisation des toxines
          • Répéter ces mini-déshydratations jusqu'à disparition définitives des symptômes
            Entre 2 déshydratations:
          • Se reminéraliser avec de l'eau de Quinton, des jus de légumes, et une alimentation riche en légumes (mini 50% du repas)
          • le système digestif devrait aller en s'améliorant de semaines en semaines.
          • Se désintoxiquer les tissus ordinaires (hors snc) avec 1 sauna sec par jour de déshydratation pour pallier au problème de relocalisation (voir chapitre suivant).

      10. [img]images/icones/icon15.gif[/img] : DÉTOX D'ORGANES SPÉCIFIQUES & PHYSIOLOGIE D'UN INTOXIQUÉ, pH, intestins, bouche, electrogalvanisme, lymphe, tissus adipeux, surrénales, dos...
        Pour se désintoxiquer le cerveau avec une déshydratation, il est préférable que le système digestif soit fonctionnel. C'est-à-dire qu'il faut d'abord préparer le terrain pour ensuite enchaîner les déshydratations. Les lavements au sel semblent être une solution appropriée pour obtenir la résolution rapide de la cause première de son dysfonctionnement. De plus, en cas de sur-détox par déshydratation, il est possible de rétablir la fonction digestive par les lavements au sel. Il est donc possible de rétablir la situation si elle dérapait. Tous les produit achalandés par la déshydratation du cerveau vers les intestins seront drainés par le lavement au sel. Mais si les déshydratations étaient menées dans les conditions de sécurité déjà décrites plus haut, il n'y aura pas d'incident. Pour ma part, je trouve que ces deux méthodes (déshydratations et lavements au sel) forment la panoplie complète et de circonstance pour se sortir d'une intoxication aux métaux lourds. Cette panoplie ne coûte presque rien du tout (bloc à lavement + sel + eau minérale), elle est bien plus exhaustive et bien plus rapide que tout autre méthode, il n'y a pas d'Herx ni d'effets secondaire, et elles sont sûres quand elles sont bien menées dans les conditions de sécurité. De plus, elles récurent en profondeur l'ensemble des tissus (intestins, cerveau et tout autre organe). Cependant, les déshydratations en séries risquent de relocaliser des ions au cours de la mobilisation. Voici donc toute sorte de méthodes pour les déloger de leurs sites.

        De toutes ces démarches, il est parfois possible de distinguer des catégories d'organes auxquelles il faut appliquer des actions spécifiques pour éliminer les ions indésirables.
        Quelle que soit le mode opératoire, il est préférable de prendre des chélateurs (sang: dmsa,... intestins : charbon,...) avant/pendant/après l'application des action.
        • Aux muqueuses accessibles, il faut appliquer de l'eau salée.
        • Aux organes non accessibles (cerveau, cœur, reins, surrénales...), il faut se déshydrater, (voir plus haut)
                Injection en IV d'eau de quinton. C'est très utopique mais en théorie ça devrait déshydrater les organes sur le système circulatoire (coeur, cerveau, ...). Il faut trouver les artères et les veines adéquates selon les organes, ... Mais c'est une idée pour les professionnels. Il faut évidement traiter les à-côtés, c'est pour cela qu'il faut un encadrement professionnel, mais je pense qu'on pourrait désintox le cerveau "facilement" et uniquement le cerveau. Le problème des déshydratations, c'est le côté systémique, 30 litres d'eau sont mis en branle d'un coup, c'est trop. Il faudrait vraiment explorer cette voie, car elle est sans principe actif. Mais il faut envisager les suites : libération de toxines dans le sang, émonctoires,...
        • Calculs foie et vésicule biliaire : cure Clark (voir méthodo sur le site de naturopathes (ex : S. Tétart). C'est une cure qui devient urgente quand les selles sont régulièrement blanches ou qu'elles ne sont pas régulièrement marron. Là, les canaux sont obstrués et la bile ne se déverse pas dans les intestins.
        • Tension, maladie de raynaud, capillaires, fatigue :Douches froides
        • Aux tissus adipeux, par la diète, le jeûne, voir chapitre sur le jeûne (plus bas) mais il y a un risque d'activation de symptômes par libération de ml - à faire tardivement.
        • Tissus ordinaires : Saunas secs.
        • Peau, En attendant une solution éclatante: Saunas secs; Crème déshydratante, Argile.
        • Dos, Articulations douloureuses : Dos, Hydrotomie percutanée, saunas.
        • Muscles, articulations, peau : Du froid et du sel ...
        • Lymphe (l'extra) : sport, sauna, sudation, bain chaud. Il faudrait activer la lymphe régulièrement car il s'agit d'une élimination systémique qui permettra de recycler les détox régionales organes par organes. Un corps en mouvement est un corps qui se détox. Une petite heure quotidienne de marche (rapide) serait un très bon rythme. Cependant l'activation est certes nécessaire mais pas suffisante. Il faut faire suivre une activation de la lymphe après une action de détox régionale. Nettoyage de l'extra par le sauna hydraté.
        • Capillaires par Capillothérapie et par l'argile.
        • Toxines lipidiques diffuses dans tout organe, intestins, vieillesse :Ayurvéda, accumulation de toxines lipidique par la longévité.
        • pH & Alimentation : Équilibre acido-basique, Physiologie rénale,
      11. [img]smile/xmadfire.gif[/img] LA SUDATION, UNE TRADITION DE L"ANTIQUITÉ.
          À la suite de toutes mes recherches, je trouve que la cure Panchakarma est éloquente. Elle me plaît beaucoup car elle répond à toute une famille de cheminements d'interrogations que je me posais à propos du cycle des toxines. De plus, l'antiquité a été bâtie avec les thermes romains dans lesquels les bains chauds étaient systématiques. Dans la modernité, on a donc peut-être un peu oublié les vertus de la sudation. Il y a là une alternative très intéressante à la déshydratation.
        • Si je devais tout refaire de zéro...
        • Sauna sec et mini-jeûne
        • Nettoyage de l'extra par le sauna hydraté.

      12. [img]smile/bluewink.gif[/img] LE JEÛNE - LA DETOX DU SOLVANT HUILEUX. - La théorie au regard de la pratique.
        Les premiers jeûnes sont les plus durs. Ils devraient être courts pour ne pas accumuler les crises de détox. Plus on fait de jeûnes, plus ça devient facile. Et quand un jeûne se très passe bien, c'est qu'il n'y a (presque) plus rien à guérir par le jeûne. Le jeûne hydrique n'intervient pas directement dans la détox des ML. Mais un unique et petit jeûne de trois jours aide le corps à se délester des encombrants dans la cellule. Un petit jeûne conforte donc la guérison aux ML. Tous les détails sont explicités dans les posts suivants. À cela, j'ajouterai la réforme alimentaire (légumes) et la suppressions du gluten, du lait, et éventuellement des sucres.



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    • SOURCES D'INFORMATIONS : Voir post suivants :
    • VOCABULAIRE :
      La découverte de cette technique a été accompagnée d'une recherche de vocabulaire.
      Les mêmes notions ont donc transitoirement hérité de différentes expressions.
      Voici donc une équivalence des expressions employées,

      • ML, Ml : Métaux lourds
      • Cure sèche = Déshydratation
      • Clarification = période de réhydratation après une déshydratation
      • Jeûne à l'eau = jeûne hydrique


    • TABLE DES POSTS DANS L'ORDRE CHRONOLOGIQUE :
      Voici une liste chronologique de post de ce topic.
      "Je les jette en touffe en sans les mettre en bouquet" - Cyrano.
      Il n'y a pas vraiment d'ordre chronologique de mes posts car mon topic est un cahier de guérison.
      Cependant, il y a des thèmes qui traversent mon topic et que je regroupe dans les chapitres précédents.

    Dernière édition par Sophocle le Lun 7 Jan 2019 19:57, édité 305 fois.
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    Préservation des bienfaits du jeûne à l'eau et de la cure sè

    Messagede Sophocle » Dim 5 Mar 2017 16:53


    Je vais échafauder une stratégie annuelle de l'alimentation par intermittence de façon à minimiser le recours aux jeûnes longs et fastidieux.
    Cela me permettra de conserver les bienfaits des jeûnes et des cures le plus longtemps possible.
    Cela permettra également de me préserver de futures intoxications chroniques.


    Détail des actions :
      - Clarification : Pas de jeûne, ni de cure sèche. Petit-déjeuner, déjeuner, dîner. boire régulièrement, tôt le matin et tard le soir.
      - Jeûne intermittent à l'eau : boire régulièrement, tôt le matin et tard le soir. Pas de petit-déjeuner. Déjeuner et Dîner.
      - Cure d'alimentation sèche intermittente : Pas d'eau du dîner au déjeuner du lendemain. Un petit-déjeuner sec et copieux de façon à initier le mouvement péristaltique avant le déjeuner. Déjeuner et Dîner.

    Rotations routinières :
      Semaines 1 et 2 du mois : Clarification.
      Semaine 3 : Cure d'alimentation sèche intermittente.
      Semaine 4 : Jeûne intermittent à l'eau.
      Semaines 1 et 2 du mois suivant : Clarification.
      Semaine 3 : ...

    Il ne s'agit que d'un calendrier de départ, il conviendra d'ajuster les longueurs des plages d'application selon le retour d'expérience.
    Comme la mobilisation et l'élimination des toxines liquides ou solides ne sont pas conciliables en même temps,
    il faut appliquer le jeûne à l'eau intermittent et la cure d'alimentation sèche intermittente par des rotations.
    Cependant, la cure sèche doit être limitée dans le temps car les organes satureraient si cette cure était continue.
    Mais quant au jeûne intermittent à l'eau, il n'a pas de raison d'être appliqué en permanence si une semaine d'application était suffisante.
    Toutefois, en cas de régulation du poids, le jeûne intermittent à l'eau peut-être appliqué de façon continue, en théorie, il n'y a pas de contre-indication.
    Si le poids était correct avec un jeûne intermittent à l'eau en continu, il n'y a pas non-plus de contre-indication pour le maintenir en continu.
    Au contraire, cela devrait initier l'effet de baume des corps cétoniques.

    Il me semble qu'il est préférable de placer le jeûne intermittent à l'eau après la cure d'alimentation sèche afin d'aider à la régénération des organes qui ont été bien sollicités pendant la cure sèche.
    Pour bien vibrer le tout, j'ajouterai un peu de marche à pied (15-20 min) le matin ou, au mieux, juste avant le mouvement péristaltique.



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    Dynamiseur d'eau de Marcel Violet

    Messagede Sophocle » Lun 6 Mar 2017 16:49

    Avez-vous entendu la conférence sur le bio-dynamiseur d'eau de Marcel Violet ?
    (https://www.youtube.com/watch?v=F_cNGAEElhA)

    Moi qui suis électro-sensible,
    quelle n'a pas été ma surprise d'entendre sa proposition qui consiste à faire passer une champ magnétique à haute fréquence à travers de l'eau avant de la consommer.
    Mais quelle vengeance sur mon électro-sensibilité !
    J'adore quand les contraintes se re-trournent en force.
    Il aurait réussi à convertir une eau morte en une eau vivante en la mettant à la lumière naturelle.
    Un eau morte est une eau qui a stagné (comme toute eau qu'on boit).
    Il a certes construit une machine pour passer un champ électro-magnétique de haute fréquence dans une bouteille d'eau.
    Mais cette machine est assez peu réalisable car elle est complexe et il faut des matériaux très spéciaux...
    Bref, moi j'aime quand c'est simple.
    Comme il indique qu'une eau se revitalise à la lumière du soleil,
    donc j'ai tout simplement mis mon eau minérale à côté de de la fenêtre.
    Certes on est loin de sa machine, mais pourquoi faire une machine quand on peut faire aussi simple ?

    Dernière édition par Sophocle le Dim 28 Jan 2018 18:21, édité 1 fois.
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    Re: Maux de dos

    Messagede Sophocle » Lun 6 Mar 2017 17:53


    J'ai de plus en plus mal au dos. [img]kator/smiley128.gif[/img]
    Je me suis toujours plaint du dos, plus précisément depuis plus de vingt ans, c'est-à-dire depuis que j'ai fait poser les amalgames.
    Mais là, ça s'est intensifié sans vraiment d'autres raisons que ces hard-détox récentes.
    Depuis toujours, j'attribuais ces maux à ma posture, assise devant un ordinateur.
    Ce sont diverses douleurs qui se sont massifiées en une douleur générale articulo-squeletto-tissulaire, non localisable, et évanouissante.
    J'avais vu des ostéopathes, évidement ils n'ont jamais rien trouvé.
    En me remémorant leurs commentaires,
    l'un d'entre-eux avait remarqué une légère tension musculaire permanente sur tous les muscles du corps en dépit du travail de relaxation.
    Comme si, en dépit de ma volonté, les métaux lourds activaient un léger sur-régime au repos.

    Je n'avais jamais fait la liaison de ces maux de dos avec les ML.
    Pour l'instant,
    j'attribue ces nouveaux maux aux métaux lourds qui se déstockent par la colonne vertébrale.
    Je soupçonne que le dos soit le lieu de l'épanchement des métaux lourds du Snc par les vertèbres.

    Il y a quelques années,
    je faisais un peu de piscine pour apaiser ces maux,
    mais ça ne les résolvait pas, y compris en forçant sur le nombre de longueurs.

    Je me suis donc rendu il y a quelques jours à la piscine pour faire quelques longueurs.
    La natation, c'est parfait pour bien remuer le dos. [img]kator/smiley167.gif[/img]
    J'espère que la natation dispersera les points de densité de métaux lourds dans le dos.

    Deux jours après la sortie de cette séance de piscine,
    Je ressens quelques prémisses de résolution bénéfique.
    Encore une fois, il n'y a rien d'immédiatement probant.
    Cependant,
    ces quelques prémisses me semblent prometteuses pour répéter ces séances hebdomadairement.

    Ce mal de dos fait parti des ultimes désordres chroniques que j'espère pouvoir dissiper.
    Ce serait drôle que je résolve enfin ce problème de dos.
    Avec les profondes lassitudes et procrastinations que je traînais,
    ce serait encore une maladie chronique qui sera une victime collatérale de la détox aux ML.

    J'aurai donc une petite pensée ironique à l'égard de la piteuse médecine officielle.
    [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img] [img]kator/smiley15.gif[/img]
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    Adaptation à la maladie de Lyme.

    Messagede Sophocle » Lun 6 Mar 2017 18:05



    Je ne suis pas porteur de Lyme, mais,
    je souhaite emmètre une proposition pour adapter les mini-cures sèches à la maladie de Lyme.
    Il me semble que la cure sèche peut également jouer un rôle pour les toxines de Lyme.
    C'est-à-dire que, de même que pour les ML, le jeûne à l'eau peut-être insuffisant.
    Également pour Lyme, seule la cure sèche pourrait drainer des toxines que le jeûne à l'eau ne pourrait pas atteindre.
    J'ignore si la bactérie serait captée, mais en tout cas, pendant une cure sèche, il y a une marée qui emportera pas mal de traffic jusqu'à l'intestin.
    Donc des bactéries qui ne sont pas dans leurs biofilms, ou accrochées, devraient être achalandées par le mouvement d'eau.


    La page suivante de Lyme-Santé-Vérité est un guide du drainage car la détoxination est nécessaire pour Lyme.
    http://www.lyme-sante-verite.fr/fs/Root/d7aei-Guide_drainage_detox.pdf
    d7aei-Guide_drainage_detox.pdf
    Copie du document.
    (624.83 Kio) Téléchargé 819 fois


    Le contenu de ce guide indique que des toxines (notamment des neurotoxines) sont re-captées par le colon.
    Il me semble que cela soit également possible pour les toxines des métaux lourds,
    mais dans le cas de Lyme, je serai un peu plus inquiet par un probable stockage d'une population de la bactérie dans les selles.
    L'élimination par le mouvement péristaltique me semble pas assez rapide pour éliminer toutes ces bactéries si elles se retrouvaient tout du long de l'intestin.
    Il me semble donc envisageable de finaliser la cure sèche par une purge des intestins si des symptômes apparaissaient après une cure sèche.
    Ce n'est qu'une hypothèse. J'ignore donc s'il existe des contre-indications, concernant Lyme et les purges intestinales.

    .
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    Témoignage de Sophocle.

    Messagede Sophocle » Lun 6 Mar 2017 18:20

    Je crois que j'arrive vers la fin de mes expériences sur le jeûne.
    J'aurais fait de bon progrès sur le Snc, mais les céphalées ne sont pas encore définitivement parties.
    Surtout, les progrès ont lieu là où je ne les attendais pas, c'est-à-dire au niveau de la digestion.
    Il faut encore que je prenne patience, les céphalées devraient quand même se dissiper tout doucement.
    Mais je crois que je suis parvenu à la fin du récit de toutes mes astuces.
    Je serai donc un peu moins présent, mais
    je réponds volontiers à toute question, y compris si elle parvenait ultérieurement.
    Bien sûr, je consulterai souvent le forum mélodie, et je me suis mis une petite alerte mail au cas où un message était déposé sur mon topic.
    Si je parviennais à résoudre ce problème de céphalées à un moment ou à un autre, je prendrai évidement ma plume pour le raconter ici.
    J'ai de bons espoir avec les randonnées, mais c'est pas facile à mettre en place régulièrement.
    Je vais essayer de m'en planifier une grande cet été.
    Pour l'instant, je pense me rabattre sur la piscine car il y a en une juste à côté de chez moi.
    Petit à petit, je retrouve du souffle sans que la suffocation ne me force rapidement à renoncer à poursuivre l'effort.
    Je ne fais pas encore le kilomètre, mais j'ai bon espoir d'y parvenir dans quelques semaines.
    Merci au forum, il est comme une compagnie chaleureuse qui participe à la guérison.
    À bientôt.
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    BOIRE et DÉTOX

    Messagede Sophocle » Ven 17 Mar 2017 12:04



    Me revoilà. [img]kator/smiley179.gif[/img]
    Je ne suis toujours pas satisfait [img]kator/smiley89.gif[/img] de mon rythme d'application des périodes de cures sèches.
    En effet, le jeûne intermittent sec n'est pas suffisamment long pour désintoxiquer parce que il faut douze heures avant que le renversement osmotique ne se fasse. Comme la plage d'action de ne pas boire est de seize heures, il ne reste donc que quatre heures quotidiennes pour que la détox soit efficiente, soit : 4x7=28h hebdomadaires (16% de la semaine).
    De l'autre côté, les trois jours continus et hebdomadaires sont un peu fastidieux, surtout vers la fin.

    J'ai donc concocté un planning hebdomadaire qui permet de pratiquer 72h (40% de la semaine) de cure sèche hebdomadairement en les fragmentant par plages de 24h.
    Cela permet de raccourcir les périodes de cure sèche mais le rythme est encore soutenu.
    Ce planning essaie donc de concilier les cycles physiologiques suivants :
      • alternance flux / reflux des cellules,
      • alternance des concentrations des compartiments liquidiens,
      • alternance ressourcement / corrosion des émonctoires,
      • alternance saturation / désaturation des émonctoires,
      • Et élimination rapide et naturelle de toutes les toxines mobilisées.

    Il faut encore que je vois si ce calendrier est tenable à la longue.
    Si non, je pourrai toujours sauter une cure sèche ou diminuer les plages de cures sèches.

    Voici le calendrier :
    BOIREDETOX.jpg
    BOIREDETOX.jpg (100.36 Kio) Vu 43793 fois

    Légende:
    L=Lundi, M=Mardi/Mercredi, J=Jeudi....
    L12=Lundi à 12h, ..., J20= Jeudi à 20h,...

    COURBE BLEUE = Action de boire (0= ne pas boire, 100= boire)
    COURBE ROUGE = Période de détox (0=pas de détox, 100=détox)
    Pour le bord droit, il convient de le rattacher au bord gauche, il y a donc une reprise d'eau le dimanche à 20h.


    Il également possible d'ajouter d'autres cycles physiologiques en cessant de manger (jeûne à l'eau).
      • alternance reins / intestins,
      • alternance flux nutriments / déchets,
      • alternance détox des toxines métaboliques / solubles.
    Si je pratique le jeûne à l'eau, je le pratiquerai de façon à ne pas le superposer avec la cure sèche.
    Je commence à croire que le jeûne ni manger, ni boire est une vraie connerie quand le système digestif n'est pas trop erratique.
    Si je cesse de manger, je le ferai donc uniquement aux horaires où la courbe bleue est en haut.
    J'envisage de cesser de manger si les émonctoires nécessitaient un petit repos à cause de la corrosion provoquée par la cure sèche.
    Sinon, je pourrai toujours sauter une cure sèche, cela aidera les émonctoires à se reconstruire et à se désaturer de toxines grâce à une plage hydratée allongée.


    Pour une détox soutenue, la multitude de paramètres est vraiment complexe. Parce que si je fais une cure sèche bien longue, il faut une période de récup toute aussi longue. La cure sèche longue est intéressante car j'économise les 12h d'attente avant inversion de l'osmose. Mais, la cure sèche prolongée affaiblie fortement les émonctoires. Il ne faut ni du trop, ni du pas assez.
    Il y a donc une combinatoire subtile entre :
      • profondeur de l'intoxication,
      • longueur de la cure sèche,
      • répétition de la cure sèche,
      • préservation des émonctoires.

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    Hydratation et intoxication.

    Messagede Sophocle » Sam 25 Mar 2017 22:28



    Je souhaite donc faire le point sur l'hydratation ordinaire,
    car je crois qu'une mauvaise gestion de l'approvisionnement en eau est la cause majeure de la diffusion des métaux lourds dans le corps.
    Il faut évidement boire une eau décontaminée,
    mais cela est insuffisant en cas de présence de métaux lourds dans le corps.
    En cas d'intoxication, il me semble qu'il convient d'adopter une stratégie hydrique.

    Je dirais que l'on peut cantonner les métaux lourds en veillant à ce que le corps soit toujours très hydraté.
    Ainsi, les métaux lourds qui flottent dans les milieux aqueux ne migrent pas ou peu car l'eau intracellulaire demeure peu mobile.
    Pour être toujours bien hydraté, il faudrait boire régulièrement dans la journée, tôt le matin et tard le soir.
    Il faut boire de façon à ce que les urines soient régulières, continues et presque abondantes.
    Ainsi, toutes les cellules, y compris les plus profondes dans le Snc, sont arrosées en continu.
    Le surplus ne pose pas de problème car il sera éliminé par les reins.
    Il me semble que bien boire régulièrement est ainsi une mesure de protection contre la progression de l'intoxication.

    J'ai remarqué que, après une cure sèche de 72h, il me fallait bien 48h ou plus pour bien me réhydrater complètement.
    Quand je me réhydrate après une cure sèche, je ressens comme une légère tension à peine perceptible dans les tissus.
    Il faut être au repos pour bien distinguer cette tension du léger bruissement dans lequel se trouve le corps.
    (Cela se ressent très aisément pendant les dix minutes après le sauna sec.)
    Mais quand l'eau traverse les membranes cellulaires au moment de la réhydratation, cela se ressent quand on y prête attention.
    Mais le premier indicateur est la gorge.
    En effet, j'ai beau boire abondamment lors de la rupture de la cure sèche,
    la gorge demeure de moins en moins sèche pendant 48h.

    Boire juste quand on a soif, ce serait, selon moi, la cause de la diffusion des métaux lourds.
    En buvant de façon irrégulière, ce serait relarguer les métaux lourds de leurs points de densité.
    Je crains que de boire juste quand la soif se fait ressentir, c'est justement la mise en résonance du mouvement de diffusion des métaux lourds.
    C'est-à-dire que quand le corps se sent un peu déshydraté, les métaux lourds ont déjà migré de l'intra vers l'extra par les lois de pressions osmotiques et de diffusions ioniques pour l'équilibre des solutés.
    Pendant cette courte période de déshydratation, les ML prennent donc le chemin vers les intestins, mais il leurs faut plusieurs heures avant d'y parvenir.
    Puis, quand on étanche sa soif en buvant un bon coup, on fait alors rentrer les métaux lourds dans l'intra de la cellule à proximité du métal lourds avant que les métaux lourds n'aient encore atteint les intestins.
    Ainsi, par ce mouvement d'eau en yoyo, les métaux lourds stockés en grand nombre dans les racines des dents se mettent en branle et regagnent l'ensemble du corps.
    Ce cycle 'hydratation-déshydratation-hydratation-déshydratation' dans une même journée serait donc, pour moi, le cofacteur majeur de la diffusion des métaux lourds.
    De plus, le mercure dentaire est placé derrière la Bhe, avec le cerveau.
    Pour qu'il sorte par les voies naturelles, il devra donc se diriger vers le cerveau et s'y diffuser car la Bhe aura tendance à l'empêcher de sortir du Snc.
    Pour un intoxiqué symptomatique, il faudrait boire de façon à n'avoir jamais soif, quitte à un peu trop boire, y compris régulièrement.
    Cela devrait stabiliser la progressions des ions et la progression des symptômes.
    Ensuite, la dosage de l'eau peut être pondéré selon le rythme de chélation ou d'efficacité du système digestif.


    Quant à la détox par déshydratation,
    je ferai bien attention à appliquer une semaine d'hydratation continue avant d'attaquer une cure sèche ou un jeûne intermittent sec,
    car les cellules doivent être bien gavées d'eau pour qu'elle refoulent au maximum au moment de la déshydratation.
    Une cellule qui est peu chargée en eau sera la dernière à se vider en cas de déshydratation.
    Or quand on boit uniquement quand on a soif, il est fort possible que de nombreuses cellules demeurent sous-hydratées.
    Ces cellules ne se désintoxiqueront pas car elles se chargent peu en eau, et elles se vident donc peu en eau.
    Il faut imaginer que chaque barrière entre deux milieux aqueux va temporiser le transfert d'eau par un délai.
    Comme il a plusieurs barrières entre le système digestif et le Snc,
    il y aura donc plusieurs temporisations avant que l'osmose ne fasse effet au niveau du Snc.
    Il faut donc une hydratation continue et abondante sur de nombreuses dizaines heures avant que l'eau n'atteigne les cellules profondes.
    En outre, les reins vont éliminer le surplus d'eau dans le sang, donc c'est bien une hydratation continue qui fait effet au niveau du Snc.
    Les cures sèches que je m'applique en continu ne sont donc pas optimisées car je dois veiller à réhydrater le corps en profondeur avant d'appliquer une cure sèche.
    Je vais donc appliquer le calendrier que j'ai fixé la semaine dernière mais en l'alternant avec une semaine d'hydratation continue.
    En outre, la période de réhydratation permet aux émonctoires de se ressourcer.
    Cette alternance entre les semaines hydratées / déshydratées se rapproche du volume horaire moyen de déshydratation d'un jeûne intermittent sec mais les plages d'hydratation et de déshydratation sont bien plus prononcées.
    Ce rythme me semble bien approprié quand on cherche à se désintoxiquer le Snc.

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    Mini-rando et cure sèche

    Messagede Sophocle » Sam 1 Avr 2017 11:42

    Avec ces récentes températures clémentes, j'ai changé mon programme.
    J'ai donc repris mes expérimentations.
    Le week-end dernier, j'ai expérimenté les randonnées avec la cure sèche car le climat s'y prêtait et que j'ai passé toute la semaine dernière à m'hydrater en continu.

    D'ailleurs, je me sens mieux quand je m'hydrate en continu.
    C'est la première fois de ma vie que je m'hydrate en continu.
    Avant, j'attendais d'avoir soif pour boire.
    Quand je suis bien hydraté, le corps est un peu plus souple, il se plaint un peu moins.
    Il est un peu plus endurant et il est moins sujet à la fatigue.
    Je peux tenir des postures plus longtemps, sans qu'une gène n'exige que je me remettes au repos.
    C'est comme si les facteurs limitants retardaient leurs apparitions.
    Mais je ne crois pas que l'hydratation continue doit être maintenue en permanence.
    Selon moi, il faut quand-même des périodes de déshydration au corps pour éliminer les toxines.

    J'ai remarqué que la gorge est une assez bonne indicatrice de l'hydratation du corps.
    Il y a un léger décalage que je relaterai un peu plus loin.
    Quand le corps est très hydraté, la salive est abondante et la déglutition à vide (hors des repas) est bien humide.
    Après une cure sèche, le fond de la gorge est sec, cela se ressent particulièrement bien avec une déglutition à vide.
    Il faut bien 2 à 3 jours de transition entre les deux états.
    C'est-à-dire que la gorge devient sèche après trois jours environ de cure sèche, et réciproquement, la gorge devient bien humidifiée après trois jours de la reprise d'hydratation en continu.
    Surtout, cela persiste en dépit de boire.
    C'est-à-dire que 24h après avoir repris l'hydratation du corps, la gorge demeure sèche y compris juste après avoir ingurgité de l'eau.
    La gorge m'informe donc bien sur l'état d'hydratation du corps.
    Cela est pratique pour savoir où j'en suis dans mes expérimentations.
    Mais cela s'est révélé précieux pour établir la routine à répéter afin d'atteindre le Snc (voir plus bas dans ce message).
    Désormais, je m'alimente normalement pendant une cure sèche.
    Il y a certes de l'eau dans l'alimentation solide, mais elle n'entrave pas la cure sèche, elle ne fait que ralentir le processus de déshydratation, et c'est pas plus mal.

    J'ai donc passé la semaine dernière à m'hydrater en profondeur.
    Puis, j'ai arrêté de boire vendredi midi.
    J'ai fait deux randonnées de 3h chacune, sans aucun relief.
    Donc pas d'effort soutenu à un moment ou à un autre pendant la rando.
    Cela est important, car il me semble qu'un pic d'effort puisse compromettre un effort durable.
    Pour atteindre le Snc, il me semble préférable d'appliquer un stress hydrique continu sans variation forte à cause du jeu des membranes entre milieux aqueux.
    Un pic d'effort viderait un compartiment liquidien intermédiaire avant d'atteindre le Snc.
    J'ai donc fait une randonnée samedi après-midi, sans rien boire après.
    Dimanche matin, la gorge était moins sèche que la veille juste après la rando.
    Je ne m'y attendais absolument pas.
    Il y a donc un léger décalage (je dirais 12h) entre la gorge et le corps.
    De l'eau en profondeur a donc été relarguée dans les tissus ordinaires pendant la nuit (j'imagine du Snc).
    J'ai refait une autre randonnée dimanche après-midi, à la fin de laquelle je me suis réhydraté car la gorge était bien sèche.
    La température extérieure était idéale (env 19°), il ne faisait ni chaud, ni froid.
    Le soleil ne tapait pas, il était doux et chaleureux.
    Ces paramètres sont idéaux pour que le corps puisse puiser les ressources en profondeur.
    Le trop de soleil serait un facteur limitant, cela serait faire apparaitre des désordres avant de pouvoir traiter le Snc.
    Je crains le froid (surtout des mains), et l'été déshydrate trop vite pour travailler en profondeur.
    J'ai refait une randonnée mercredi (de 4h) mais en m'hydratant à fond.
    Cela m'a permis de transpirer un bon coup.

    Déjà, j'ai bien tenu pendant les randonnées.
    Cela m'a étonné car j'étais assez plaintif ces dernières années.
    D'ailleurs, j'avais encore des ressources sous le pied. j'aurais pu continuer un peu.
    J'ai de légères courbatures, mais rien d'anormal.

    J'ai noté des améliorations suffisamment significatives des mes éternelles céphalées au cours de la ré-hydratation pendant les journées de lundi et de mardi pour qu'elles soient pleinement ressenties.
    Ces améliorations sont assimilables à celles du 4ème jour d'un jeûne à l'eau.
    Sauf que, théoriquement, ces améliorations devraient se répéter de cures sèches en cures sèches contrairement au jeûne à l'eau.
    En effet, les améliorations du 4ème jour du jeûne à l'eau ne se produisent qu'une seule fois en dépit de la répétition raprochée du jeûne à l'eau car le maximum de l'effet est atteint dès le premier jeûne suite à la libération des corps cétoniques.
    Or pour les cures sèches, il y a du déménagement de toxines du Snc à chaque fois.
    Donc, les symptômes devraient se dissiper à chaque répétition.
    D'ailleurs, c'est le cas depuis le début de mes expérimentations.
    Avec cette mini-randonnée et pour la première fois, j'ai pu percevoir en direct un effacement partiel des symptômes au niveau du cerveau.
    C'est la preuve que je recherchais depuis des mois.

    En même temps que les maux de tête s'effacent,
    les symptômes cognitifs s'effacent également, c'est comme si je surfais de mieux en mieux sur la réalité.
    J'ai certes des rechutes comme un surfeur débutant, mais ma réactivité devient de plus en plus fluide.
    Pendant toutes ces années d'intoxication, j'avais du mal à planifier ma vie tout comme j'avais du mal à planifier des courses à faire.
    Je dirai que les symptômes à bas bruit d'une intoxication du Snc peuvent s'exprimer par une exacerbation de la compulsion.
    Réciproquement, peu de stratégies personnelles sont inscrites dans la durée.
    L'un de mes principaux problèmes cognitifs, c'est le fabrication d'une phrase qui tombe à pic pendant une discussion.
    Je dois me rabattre sur des phrases déjà pré-construites pour continuer à discuter avec quelqu'un.
    J'ai donc du mal à exprimer les nuances de circonstances en direct.
    Ce n'est pas le mot sur le bout de la langue, mais une pensée sur le bout de la synapse.
    Si je veux exprimer quelques chose d'intelligent, je dois passer par l'écrit.
    Mais comme le dit Antonin Artaud, "je suis en dessous de moi-même" (voir première page de ce topic).
    Je ressens que je dispose pleinement de ces capacités, mais quand elles sont activées au moment opportun en plein phrasage, il y a comme les métaux lourds qui court-circuitent les travaux pré-conscients du cerveau.
    En effet, quand une idée me vient pendant une discussion, je la ressens, mais elle se dissipe avant d'avoir totalement monté à la conscience.
    J'essaie de me rattraper comme je peux. Je suis quasiment devenu un expert en rattrapage, mais cela se perçoit quand même chez mon interlocuteur.
    C'est pour cela que je me rabats sur un lexique de phrases déjà disponibles en mémoire et donc pré-construites.
    Vous pouvez vous rendre compte de cela en visionnant la vidéo suivante :
    "SELECTIVE ATTENTION TEST"
    https://www.youtube.com/watch?v=vJG698U2Mvo (1minute et 20 sec, et vue 16 million de fois)
    C'est une expérience psycho-cognitive.
    Elle montre que des informations indéniablement vues ne montent pas à la conscience.
    Dans cette expérience, il s'agit d'une stratégie normale du cerveau qui discrimine tout ce qui n'est en relation avec l'attention.
    Dans mon cas, ce sont plutôt les métaux lourds qui interrompent intempestivement la montée à la conscience.
    Je ressens pleinement ce qui dit Antonin Artaud : "Je suis en-dessous de moi-même".
    Toute la mécanique cognitive est là, mais le flux electro-chimique de la synapse, qui a été amorcé, s'évapore avant d'avoir terminé son processus.

    Désormais, je connais ma limite haute d'expérimentation,
    et je connais également les cycles longs, courts, les chélations des tissus ordinaires, et du Snc.
    Je n'ai plus qu'à ordonnancer la dose de cure sèche et de mini-randonnée.
    Il était imprudent de pousser la cure et la randonnée jusqu'au la déshydratation à laquelle je me suis allé.
    Au vu de la petite ré-hydratation qui a eu lieu le lendemain matin de la première randonnée,
    une seule mini-rando me semble bien suffisante mais je vais conserver la cure sèche jusqu'au lendemain.
    Je vais donc opter pour la méthode suivante pour la répéter régulièrement.
      - La semaine, je fais l'hydratation continue du corps.
      - Le vendredi midi, j'arrête de boire,
      - Le samedi, je fais une rando de 3h (sans relief, ni condition extrême)
      - Le dimanche dans la matinée : reprise de l'hydratation.
    Ainsi, le corps puisera ses besoins en eau pendant la nuit du samedi au dimanche dans ses réserves profondes (dont le Snc).
    Voici mon gabarit à titre indicatif : Homme, 1m70, 60kg, 40 ans.

    Si je veux désintoxiquer uniquement les tissus ordinaires qui ont été ré-intoxiqués par la mini-cure sèche du Snc, je m'orienterai plutôt vers une jeûne intermittent sec, à faire en alternance une semaine d'hydratation.
      Semaine 1 : Hydratation en continu
      Semaine 2 : Jeûne intermittent sec
      Semaine 3 : Hydratation, puis, vendredi, Cure sèche + mini-randonnée le samedi + reprise dimanche midi.
      Semaine 1 : ...


    Information importante :
    Pendant toutes ces mini-déshydratations, mini-jeûnes et mini-rando, je n'ai eu aucun herxheimer.


    Autre sujet.
    Je traine une constip' carabinée depuis quinze jours.
    Je n'en avais pas fait état car elle est parvenue en dehors de mes expériences de mini-cures sèches.
    (Mais je la note ici pour les prochaines expériences de mini-rando et cures sèches.
    Je me relis beaucoup avant de commencer une nouvelle cure sèche.
    Mon topic est mon aide-mémoire.)
    En effet, mi-mars, j'ai un "peu" abusé de pain, de fromage et de miel, car je voulais tester mon système digestif qui était au top.
    Je me suis dis qu'il fallait que je le teste car j'allais deux fois à la selle par jours, avec des selles abondantes, moulées et de la bonne couleur.
    Il suffisait que je mange pour qu'une heure après, j'aille à la selle.
    Je fais régulièrement des tests pour mettre à l'épreuve le système digestif.
    Jusque là, en cas de problème, je parvenais à rétablir la situation en trois jours max.
    Mais là, quinze jours après ce test, il n'y a toujours rien qui sort.
    La couleur n'est pas bonne (alternée jaune et mastic).
    J'ai fait deux purges des intestins mais la machine n'a pas redémarré.
    J'ai fait une troisième purge suivie d'une purge yogique au cours de laquelle l'eau qui sortait était jaune (alors qu'elle devrait être transparente).
    (J'ai appliqué la méthode d'un naturopathe
    http://www.tetart.com/nettoyage-du-foie ... -clark-802
    http://www.tetart.com/purge-yogique-le- ... oyage-de-l’intestin
    sauf que je me mets une bouillotte sur le foie et les intestins, ainsi, j'ai pas besoin de faire les mouvements recommandés).
    Désormais, je me mettrai une bouillotte sur les intestins pour mieux digérer.
    Le muguet de la langue était également un peu jaune (alors qu'il était blanc avant).
    Le système digestif est donc imbibé d'une couleur jaune.
    Il y a un problème. Je crains que j'en ai pour plusieurs semaines pour retrouver la digestion que j'avais avant ce test.
    Il va falloir éliminer tout ça avec des marches hydratées, de la piscine et des saunas avant de recommencer des mobilisations.
    J'ai perdu tous les bénéfices qui s'étaient accumulés pendant les mini-jeûnes des mois de janvier à mars.
    La situation n'est pas terrible, mais je ne suis pas totalement déçu,
    car désormais, je sais formellement que je tiens le bon bout de la chélation du Snc par la gestion hydrique et la randonnée.
    Les toxines sont donc massivement sorties du Snc, et théoriquement, elles se sont stockées dans les tissus ordinaires, notamment dans l'intestin.
    D'ailleurs, après les cures sèches précédentes, il y avait un espèce de mucus transparent et visqueux qui se plaçait dans les reliefs en creux des selles moulées.
    Ça doit être le fameux savon qui se forme autour de l'intestin pendant le jeûne sec.
    Pour rétablir le système digestif, je vais reprendre tout depuis le début.
    Je m'alimente de jus de légumes et de soupes, + psyllium.
    Je prends du Dmsa en gélules à chaque hydratation, avec la dose max prescrite sur la boite répartie sur la journée.
    Je ferai peut être un petit jeûne à l'eau pour ressourcer les organes et éliminer les glucides qui sont peut-être la cause de la constip.
    Puis je ferai un jeûne intermittent sec avec Dmsa à la reprise en eau pour chélater les tissus ordinaires.

    Édit 1, le 3 avril.
    60h après la fin de la purge yogique, la machine semble avoir repris, ce n'est pas encore dans la fourchette de la normalité, mais c'est prometteur.
    Le foie a repris, car la couleur est bonne.
    Surtout, je constate qu'une alimentation dont la consistance est celle d'un soupe épaisse, ou d'une purée, facilite le mouvement péristaltique.
    Mais encore faut-il que le bouchon eut été enlevé au préalable pour que le mouvement se fasse.
    Il me semble que mon problème est que ma digestion doit solidifier la nourriture, cette dernière devient trop peu malléable, trop compactée pour être entrainée par le mouvement péristaltique.
    Et il ne sert à rien de boire pour diluer. Je vais désormais bien veiller à mâcher les aliments jusqu'à ce qu'ils forment une bouillie avant de les avaler.
    Désormais, je veillerai à consommer de la purée, ou des soupes, ou équivalent avec les légumes et les viandes pour que le contenu de l'intestin demeure plastique et fluide.
    Il est également possible que la détox produise un mucus en grand nombre qui sature la paroi intestinale.

    Je note ici quelques compléments au Dmsa, marches et psyllium indiqués plus haut.
    Rappel des purges, j'ai fait la purge des intestins (40g de sel d'epsom) pour 80 cl d'eau, puis après, j'ai enchainé avec une purge yogique (15g puis 10g, puis 7g de sel d'epsom par litre, j'ai pris 3 à 4 litres d'eau).
    Je n'ai pas pris l'huile d'olive, ni le jus de pamplemousse, car j'ai déjà fait une cure du foie la semaine dernière (1x par mois max). Je me suis cantonné aux intestins avec le sel d'epsom.

    Pendant le we, après la purge yogique,
      j'ai mis une bouillotte sur les intestins aussi longtemps que possible pour mieux digérer, matin, midi, soir, après les repas, au lit. Le max de temps.
      J'ai fait une monodiète de soupes épaisses du magasin bio et de purée maison (au lait végétal), comme indiqué sur la page de la purge yogique.
      Je vais continuer la monodiète jusqu'à stabilisation de la digestion, et ensuite, je prendrai des légumes vapeur.
      J'ai également pris du jus breuss (dominante bettrave).
    Pour mémoire, pendant la semaine dernière,
      j'ai pris un combo de plantes hépatotropes (de l'herboristerie) en décoction.

    Ce que me m'inspire cet épisode,
    c'est qu'il faut se familiariser avec ces techniques de naturopathie pour se lancer dans la détox, notamment du Snc.
    La constipation est un risque qui peut pointer après une déshydratation.
    Il faut donc savoir faire des purges intestinales, et il vaut mieux en faire une ou deux à blanc avant la tentative de déshydration.
    Mais il est toujours préférable de faire en sorte de ne pas pousser la déshydratation trop loin de façon à conserver un système digestif en fonctionnement.


    Édit 2, 14 avril.
    Bon, je n'ai pas retrouvé le rythme des selles que j'avais avant la constip, je fais donc des lavements réguliers en attendant.
    La langue est toujours jaune, les toxines se sont donc installées dans tout le corps.
    Il faudra plusieurs semaines pour régulariser cela.
    Des conséquences de l'intoxication des tissus courants (insomnies, besoin d'uriner régulièrement yc la nuit, pb de tension) sont de retour.
    Par ex, je perds un peu conscience quand je me lève (à cause de la dévascularisation du cerveau).
    J'ai l'impression de retrouver des vieux symptômes comme si c'étaient des vieux amis.
    Cela ne me fait ni chaud ni froid car je suis déjà passé là, je connais désormais toutes les parades et je m'en étais sorti en faisant les cures de détox.
    Je n'ai plus qu'à recommencer, ce n'est qu'une question de temps.

    Cela me fait réaliser que je devais avoir un sacré paquet de métaux lourds dans le cerveau.
    Les tissus courants n'arrivent même pas à les absorber sans qu'il soit impacté par des symptômes.
    le rapport de poids entre les tissus ordinaires et le cerveau est quand même à l'avantage des tissus courants, et pourtant, cela ne suffit pas.
    Je vais supposer qu'il devrait demeurer des métaux lourds asymptomatiques, je vais donc prolonger les déshydratations au delà de la fin des symptômes.
    pour éviter ces désordres, j'aurais dû faire des lavements et des purges yogiques au moment des randonnées pour éliminer les mucus.
    C'est bon à savoir pour les prochaines fois. Je les ferai de façon préventives même si je ne contenterai de mini-déshydratations.

    Cependant, les améliorations au niveau de mes céphalées sont durables et elles demeurent significatives. Houra !
    Désormais, je parviens à exprimer des remarques qui tombent à pic.
    Surtout, j'arrive à expliquer correctement tout un enchainement de récit sans que cela soit laborieux.
    J'arrive aussi à sourire, de façon à ce que cela soit ressenti par tout le corps.
    Cela me donne du crédit envers autrui, qui auparavant se demandait si je ne simulais pas un sourire car mon corps n'exprimait pas toute une foule de petits gestes en détail et de circonstance.
    Je vous confirme que ça change la vie sociale...
    Je n'ai presque plus de maux de tête. Les sensibilités au niveau des méninges sont même un peu douces, c'en est presque agréable.
    Je savoure ce moment, car je sais désormais que je finirai par me désintoxiquer totalement.
    Je retrouverai ainsi toutes mes facultés cognitives.


    Édit 3, 23 avril. Suite et fin.
    Ça y est, la constipation est presque terminée. Elle aura duré cinq semaines. Depuis deux jours, j'ai quasiment retrouvé le même rythme qu'avant.
    Cependant, il faut trois jours pour que les premières selles apparaissent. J'ai peut-être des progrès à faire de ce côté là.
    J'ai fait de nombreux lavements et quelques purges yogiques, puis, la semaine dernière, j'ai fait une hydrothérapie du colon "maison" avec le bloc à lavement. Chose que j'avais jamais faite avant.
    La langue n'est presque plus jaune, et surtout le muguet, que je traine depuis des décennies, est réduit de moitié. Si j'avais su, j'aurais fait cela bien plus tôt.
    Je vais enfin pouvoir reprendre mes mini-cures de déshydratation et mes mini-randos.

    J'ai quelques céphalées qui ont repris, mais cela demeure mineur.
    Les bénéfices de ma précedente cure de déshydration se maintiennent majoritairement.


    Édit 4, le 08 mai, quelques problèmes de bonne finition
    La bonne nouvelle annoncée le 23 avril (édit 3) était de courte durée, la constipation est revenue.
    Il y a comme une histoire de tonicité de la cellule en eau.
    Les lavements réhydratent certes le colon et il marche donc pendant 2 jours, mais au-delà, il ralenti significativement son rythme.
    Le colon marche bien mais il perd son fonctionnement deux jours après un lavement.
    De plus, j'ai des crampes aux intestins qui sont apparues, et la régularité des selles au-delà de deux jours n'est vraiment pas encore stabilisée.
    Il y a quand même pas mal de complications suite à mes expériences trop poussées et trop fréquentes.
    Je me suis donc rendu chez l'herboristerie, je leur ai raconté mon histoire.
    Après quelques questions, ils m'ont passé un combo (il ya une bonne dizaine de plantes) à faire bouillir et à infuser pour améliorer le transit.
    Les premiers résultats s'expriment dès trois jours, c'est bluffant. Pourvu que ça dure.
    Ils ne recommandent vraiment pas les lavements car ça perturbe la flore.
    Selon eux, il faudrait au moins accompagner des lavements par une cure de probiotiques.


    Édit 5, le 14 mai, rapport d'état
    Désormais, je prends deux combo en tisane par jour.
      Conformément aux prescriptions de l'herboriste,
      en fin de matinée, le ventre vide, je prends le combo hépatotrope.
      Et en soirée, je prends le combo pour régénérer les intestins et pour améliorer le transit.
    C'est le rythme qui marche le mieux. J'ai testé d'autres combinaisons (1 jour sur 2 ou 2x par jours, ou alterné) mais c'est moins efficace.
    Avec ce rythme, le transit est pas trop mal (1x par jour). D’ailleurs, je n'ai plus de crises de transpiration ou de sudation (elles parvenaient surtout la nuit).
    J'ai refait des tests en mangeant un peu du pain, du sucre ou un peu de laitages. Le transit se bloque en 12h. Mais il reprend après un petit lavement.
    Je pense que ça bloque dans le colon ascendant, car j'ai des sensibilités au ventre et à droite quand je plie en 2 pour lacer mes chaussures.
    Je surveille donc mon alimentation de très près.
    L'herboriste préconise de prolonger les tisanes jusqu'à ce que le sachet soit totalement consommé, y compris si les améliorations perdurent en arrêtant les tisanes.
    J'en ai consommé un quart de sachet, je ferai une pause à la moitié.
    De toute façon, la langue est encore un peu jaune. Les toxines sont donc toujours là.
    Je n'ai donc pas encore repris mes cures de déshydratation avec randonnées.
    J'ai hâte de les reprendre car je crains que les céphalées ne reviennent.
    En dépit de tous mes efforts, les dernières toxines sont longues à récurer.
    Je continue la piscine (1à2x par semaine) et j'ai repris le sauna (1x toutes les 1 ou 2 semaines).
    Pour l'instant, tant que le transit assure un service suffisant, je me contente d'un jeûne intermittent sec, une semaine sur deux.
    Cela devrait désintoxiquer les tissus ordinaires, dont le colon. Mais je ne force pas trop pour ne pas surcharger le colon.
    Si je sens que les intestins miaulent, je repends à boire à partir de 10h du mat. Sinon c'est à midi.
    Je prends également une gélule de DMSA à la rupture du jeûne car je ressens encore les symptômes des métaux lourds dans les tissus ordinaires.
    Le Dmsa devrait dérouter des ML vers les reins, et soulager ainsi le colon.
    Je prends également une gélule de Probiotiques pour pallier aux lavements.
    Je refais des crises de boulimies, je ne grossis pas, mais j'ai besoin de manger deux repas au diner.
    Le premier repas ne calme absolument pas la faim. Il faut que l'estomac soit trop plein pour que je me raisonne.
    Surtout, la faim me tiraille et elle me fait manger mon assiette en très peu de temps.
    C'est fou comme les ML altèrent le système nerveux parasympathique.
    Il faut que je me ré-éduque au niveau du repas, ça devrait aider la digestion.


    Édit n°6, le 16 mai. Fin des probiotiques.
    J'ai viens de jeter trois quarts de mes compléments alimentaires car ils ne sont plus utile et que j'en ai marre de les voir trainer chez moi.
    Je suis dans une étape où j'ai vraiment marre des gélules, des médocs, des choses issues du marketing.
    Rien que de voir la boite de gélule me rappelle ma maladie.
    Ça fait 4 à 5 ans que j'en prends, j'en ai pare dessus la tête.
    Cependant, j'ai bien gardé les indispensables, dmsa, ornithine, psyllium, pré-biotiques.
    Mais j'arrive à la fin de la boite de probiotiques, et je compte bien ne pas en racheter.
    J'ai donc mis en place des légumes lacto-fermentés pour remplacer les probiotiques.
    Voici à quoi ça ressemble :
    Lacto-Fermentation.jpeg
    Lacto-Fermentation.jpeg (54.93 Kio) Vu 42895 fois

    C'est très simple, Il suffit de couper les légumes, et de remplir les bocaux avec de l'eau dans laquelle une cuiller à soupe de gros sel gris par litre du récipient y a été mélangée.
    Fermer, laisser à température ambiante et c'est prêt à la consommation après deux semaines.
    C'est comme pour l'humus, il y a un processus de décomposition et de reconstruction.
    Le second processus se met en place après que le premier ait terminé.
    La première semaine, on voit des bulles se former.
    La seconde semaine, les aliments changent un peu de couleur.
    Ça se conserve un an même ouvert, il faut laisser les légumes sous l'eau avec un poids. S'il y a des moisissures, il suffit de les enlever, ce qui est sous l'eau est comestible.
    Si le processus a foiré, ça se sent, donc, il n'y a pas de risque de consommer des mauvais produits.
    On se rode en un coup, il y a peu à faire, en plus c'est esthétique, ça fait une meilleure ambiance dans la cuisine que les boites de compléments alimentaires.
    J'ai deux bocaux de 2 litres, ainsi, pendant qu'il y en ai un qui soit en cours de fermentation, l'autre est disponible pour la consommation.
    Il faut en consommer un peu tous les jours pour que ça prenne dans le microbiot.
    Selon un invité d'Alain Kruger, https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/les-aliments-de-la-bonne-humeur, les consommateurs de produits fermentés (Pickles en anglais) deviennent très sympathiques.


    Édit n°7, le 17 mai.
    Dès que je mange, je n'arrive plus à contrôler ma faim. Il faut que je mange tout en double ration.
    C'est comme si je ne mangeais pas, l'estomac a perdu toute sensibilité.
    Par ex: si je prenais une seule olive pour l'apéro, je ne peux pas me retenir de finir le pot car je n'ai senti aucune olive passer.
    Il faut donc que je remange une olive pour m'assurer que je vais bien la sentir passer mais rien, donc je reprends une olive de plus et ainsi de suite.
    J'ai vraiment un problème pour apprécier la quantité de nourriture.
    En plus, après ce copieux apéro, je mange quand même une double ration au repas.
    Je vais donc sauter un repas sur deux car je n'ai pas ce problème de faim tant que je ne mange pas.
    Et pour ne pas être tenté de grignoter, j'ai donc jeté tout ce qui se grignote de ma cuisine.
    Tout cela va repauser les intestins pendant la journée, c'est peut-être pas plus mal.

    Les décoctions que je prends sont vraiment efficaces, je commence enfin à retrouver un rythme satisfaisant de selles depuis 4 à 5 jours.
    Surtout, j'ai pleins de gargouillis qui montrent le bon avancement de la chose.
    Ces gargouillis se manifestent désormais toutes les nuits.
    De trois heures à six heures du mat, j'ai un mini-concert dans le colon qui suit le mouvement péristaltique.
    Les gargouillis se meuvent du ventre en bas à droite, ils remontent jusqu'aux côtes, puis ils traversent le ventre à l'horizontal et enfin ils redescendent sur le côté gauche du ventre.
    Tous ces mouvements se font en dix minutes comme les saccades d'un petit train.
    Avec des images 3D de l’intestin trouvées sur internet, j'apprends à repérer le colon.
    Grâce aux gargouillis, je suis alerté que le mouvement se fait, je palpe donc la zone et il est possible de ressentir la zone en mouvement.
    Grace à cela, peut-être que j'apprendrai à appréhender un embouteillage dans le colon.

    Si j'avais su, j'aurais fait ces décoctions il y a des années déjà.
    Mieux vaut tard que jamais, et puis j'ai pris confiance dans l'herboristerie.
    Je vais donc pouvoir y retourner pour tout futur problème en préventif.
    Ça doit reconstruire le colon lorsqu'il agressé par les ML, le gluten et la caséine. À vérifier.
    J'aurais dû me rendre à l'herboristerie bien plus tôt mais ce n'était pas l'urgence à l'époque.
    Il est difficile de prendre conscience des causes lorsque se sont les effets indirects qui sont les plus pénalisants.
    Toute la perversité des métaux lourds réside dans ce décalage entre la cause et les effets.
    Il y a un tel décalage entre la cause native et les conséquences symptomatiques, qu'il faut investir une grande énergie pour décortiquer les signaux à bas bruits dans une masses de symptômes dominants mais secondaires.

    La composition des sachets de l'herboriste indique une bonne dizaine de plantes, mais elle n'indique pas la partie utilisée de la plante.
    Or, le mélange présente des écorces, des fleurs, des feuilles, des tiges, et autres parties de la plante.
    On ne peut donc pas se composer ces sachets soi-même à partir de l'annonce de la composition.
    Mais surtout, les sachets exposés dans la boutique présentent différentes dosages de plantes, il y a peut-être une science du dosage par rapport au témoignage du client.
    Les résultats ont l'air enfin durables, mais surtout, il faut encore que je teste sans les décoctions pour vérifier si le transit se maintien.
    Au vu de l'amélioration de la facture des selles, j'ai quand mêmes l'impression que le tube digestif se régénère petit à petit.
    Il y a encore du chemin à faire, je vais donc prendre patience avant de recommencer les déshydratations car je n'ai aucune envie que cette histoire recommence.

    Pour l'instant, j'en conclue que plus la méthode pour traiter la constipation est violente, moins elle est efficace dans le temps.
    Le lavement n'est donc qu'un appoint utile au début de la constipation, et les décoctions sont plutôt une solution perenne.

    Dernière édition par Sophocle le Mer 17 Mai 2017 22:07, édité 6 fois.
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    Humeurs-confusion-crises vs lucidité, le rôle des astrocytes

    Messagede Sophocle » Ven 21 Avr 2017 18:55

    Le contenu de ce post a été déplacé dans la revue générale de médecine à la page 5.


    Des témoignages d'intoxiqués rapportent souvent qu'ils sont porteurs de confusions, ou pour certains de crises, cependant, ils expriment qu'ils sont conscients de ces dernières. J'ai donc forgé une hypothèse sur l'apparente contradiction entre confusion et lucidité en cas d'intoxication aux ML. Selon moi, ce ne sont pas les neurones qui seraient atteints, mais ce seraient plutôt les astrocytes. Les astrocytes sont des cellules placées entre les neurones et le sang. En dépit qu'ils n'interviennent pas dans la fabrication de la pensée, ils participent indirectement mais significativement à la bonne facture de la pensée. Il est certes fort possible que les neurones soient autant contaminés par les métaux lourds que les astrocytes. Cependant, les modes de signalisation des uns et des autres sont totalement différents. Cela rendrait les neurones peu sensibles à la présence des ML, alors que les astrocytes, dont la signalisation est ionique, seraient fortement perturbés par la présence d'ions indésirables. J'en tire donc la conclusion que la mécanique neurale n'est absolument pas altérée mais que c'est plutôt les synapses qui seraient soumises à un stress via la volatilité des astrocytes.

    Les astrocytes sont des cellules de soutien des neurones et de leurs synapses. Ils sont aussi nombreux que les neurones et ils assurent aux neurones un approvisionnement énergétique en temps réel. Surtout, de par la modulation de l'approvisionnement en énergie, ils jouent un rôle d'ambiance dans le cerveau. Ces astrocytes fonctionnent en réseau mais ce n'est pas un réseau à distance comme un neurone et ses dix-mille synapses à l'autre bout du cerveau. Le réseau astrocytaire est local, il est comme un duvet de cellules dédiées au bien-être des neurones. C'est une ambiance dans laquelle baignent surtout les synapses. Le mode de signalisation entre astrocytes se fait par des vagues calciques (ions Ca2+) qui sont suivies par des vagues sodiques (ions Na+ et H2O) et enfin par des vagues d'énergie (glucose, lactate, ATP). Énergiquement, l'alimentation d'une synapse fonctionne en flux-tendu au moyen de l'astrocyte. D'ailleurs, il y a cent fois moins de réserves en glucose dans le cerveau que dans le foie. Le glucose du cerveau est donc également en flux-tendu via le sang ; il y a certes une mini-constitution quotidienne de réserves de glucose le soir, mais elle est placée dans les astrocytes et c'est au détriment des neurones de façon à augmenter la pression du sommeil. Quand des milliards de synapses déchargent dix à cent fois par seconde, cela nécessite une lourde machinerie pour combiner la justesse et la force de la dépense énergétique. Avec 2% du poids du corps et 20% de sa consommation énergétique, le cerveau est organe maxi-énergivore qui a sous-traité tout ce qui n'est pas du contenu de la pensée à des cellules de soutien (les astrocytes) afin de privilégier la fulgurance de la pensée à des cellules neurales qui ont été strictement profilées au contenu de la pensée. À cause de la production de radicaux libres, l'activité neurale est extrêmement délétère pour le neurone, et l'homéostasie des neurones a donc été totalement déchargée sur ces cellules de soutien. L'élimination des déchets se fait notamment pendant le sommeil. En plus de ce rôle technique, les astrocytes jouent également un rôle de sur-innervation en énergie de la zone cognitive qui est appelée à s'exprimer. C'est-à-dire que les astrocytes assurent le couplage temporel précis entre forte activité synaptique et fort apport en carburant de la zone ou s'opère l'activité synaptique.

    L'astrocyte participe donc à l'ajustement de l'approvisionnement d'énergie à fournir à une synapse tout en émettant une onde de signalement aux astrocytes voisins. Il y a comme une synergie entre une synapse en particulier et une population de synapses dans un voisinage immédiat. Par exemple, tout le lexique des visages enregistrés est regroupé dans un pré-carré. Quand on cherche à reconnaitre un visage, ce lexique sera énergiquement placé dans les starting-bloks pour que tout neurone pertinent infirme ou confirme les éléments de reconnaissance pour identifier quelqu'un. Il faut donc passer en revue les visages enregistrés face aux signes distinctifs pour ne sortir qu'une seule correspondance. Cette revue fait certes l'objet d'un échantillonnage, mais le résultat est délivré quasi-instantanément. Dès qu'un visage est fermement reconnu, la région cérébrale de la reconnaissance des visages sera inhibée. Il en est de même avec la syntaxe, les mathématiques, les lettres, les mots, la reconnaissance des objets, la vérification de l'inférence, la consolidation de la cognition.

    Un astrocyte alimente certes la synapse en neuro-transmetteur et en énergie, mais aussi, ils s'enroule autour du point de contact des synapses pour recycler ce qu'il a apporté à la synapse et au neurone. L'astrocyte est ensuite lui-même rattaché aux capillaires sanguines par lesquelles il puise les nutriments et il évacue les déchets métaboliques. Les astrocytes forment donc un intermédiaire (la Bhe) entre le sang et le neurone. Les astrocytes sont donc à la synapse neurale ce que le filtre, le carburateur et le pot d'échappement sont au moteur à explosion. En cas de dérèglement de l'un ou de l'autre, le fonctionnement de la synapse est irrégulier. Des milliards de synapses impliquent des milliards de carburateurs. Et un dysfonctionnement du signal des vagues de signalisation implique un décalage de la mise en énergie d'une région cognitive par rapport au passage de l'influx nerveux. C'est-à-dire que la palpitation de la région cognitive est désynchronisée de son influx nerveux.

    L'astrocyte assure d'autres fonctions (immunitaires, cicatricielles, transformations en neurone, macrophage) qu'il n'est pas nécessaire de développer ici. Les astrocytes sont très méconnus du grand public, cependant leur rôle est certes du second ordre dans la facture de la pensée, mais il demeure majeur et décisif quant à la bonne synchronisation des synapses. Ces cellules permettent aux neurones de maintenir un service continu et ajusté sans aucune interruption pendant toute la vie. Ce soutien est spécifique aux cellules nerveuses. Contrairement aux cellules nerveuses, les cellules d'un organe ordinaire n'ont pas de soutien dédié, elles sont autonomes, elles pourvoient à leur pérennité au prix d'une diminution provisoire de leur activité principale.

    Le contenu de la pensée est lié aux neurones alors que l'activité des astrocytes est donc liée au rythme de la pensée. Par exemple : l'activité intellectuelle nécessite une ambiance chimique spécifique de façon à ce que les synapses palpitent durablement aux moments opportuns ; le sommeil, le travail, la digestion, la marche, la création, la discussion, la concentration, le sport nécessitent chacuns leurs ambiances spécifiques... Pour chaque zone cognitive, les astrocytes vont donc répondre aux neurones en instaurant des ambiances chimiques sur mesure par rapport aux activités synaptiques.

    La signalisation des astrocytes ne fonctionne pas comme celle des neurones. Le mode de signalement d'un neurone est une décharge électrique sous forme de pic via la synapse. Ce signalement est télégraphique, bref, rapide, à distance et logarithmique. Or pour les astrocytes, c'est un ion (le calcium Ca2+) qui forme le signal. C'est un signal chimique, il infuse localement à l'astrocyte immédiatement voisin comme une onde provoquée par une pierre sur un plan d'eau. Ainsi, une région cognitive dédiée à une fonction est innervée en énergie dès que l'un de ses neurones a été sollicité. Réciproquement, une région cognitive en activité s'inhibe du point de vue énergétique dès que les synapses ne sont plus sollicitées. De plus, selon les processus cognitifs sollicités dans différentes zones du cerveau au même moment, les duvets d'astrocytes locaux vont insuffler des ambiances spécifiques à chaque zone fonctionnelle.

    C'est comme pour les muscles, certaines cellules musculaires reçoivent la commande électrique depuis le cerveau, puis elles émettent le signal par une vague calcique à toutes les autres cellules voisines pour activer tout le muscle d'un coup. Ainsi, sans qu'il y ait une communication directe entre le neurone et chacune des cellules musculaires, tout le muscle rentre en action de façon synchronisé. La coordination intramusculaire est donc localement assurée par une réaction chimique, cependant, comme pour les processus cognitifs à distance des uns des autres, la coordination intermusculaire demeure assurée par les réseaux nerveux à longue distance. Grâce au calcium, une région cognitive est donc dés/innervée en énergie aussi rapidement qu'un muscle peut se dé/contracter. Quand une nouvelle idée circule de synapses en synapses, les processus cognitifs, disposés en pré-carrés, "s'allument" et s'éteignent donc au même rythme que le cheminement de l'idée via les synapses. Cela s'apparente à la coordination musculaire d'un geste complexe, les muscles s'activent et se désactivent en cascade et opportunément. La désactivation rapide est également importante pour ne pas occuper l'attention de la conscience car elle ne peut s'occuper que d'un seul objet en même temps.

    Il en est même pour l'apprentissage et l'exécution automatique de tâches apprises. Dans le cadre de la confection d'une logique, chaque région cognitive par laquelle passe l'influx synaptique est ainsi sur-activée. L'inverse est vrai, une zone peut être innervée de façon à guider l'influx. Le cerveau apprend une nouvelle logique avec un enchaînement précis de zones cognitives spécifiques comme il apprend un nouvel enchaînement complexe de nouveaux gestes. Pour cela le cerveau nécessite de sur-innerver les zones cognitives concernées pour qu'elles soient montées dans l'attention et pour que l'attention et la pleine conscience soient focalisées sur l'apprentissage de la bonne exécution. Il suffit de répéter l'application de la logique comme on répète un geste pour le domestiquer. Derrière cet apprentissage, se cache une activation/désactivation séquencée des zones cognitives. Plus une zone cognitive est innervée, plus elle est sélectionnée dans l'attention. Le cerveau va donc activer/désactiver telles zones et telles autres zones pour les mettre en relation. Après maîtrise du geste et/ou de la logique, la séquence peut être appliquée sans nécessairement sur-activer les zones cognitives. Une légère activation au-dessus du minimum est suffisante. Par exemple : la conduite, l'apprentissage en est très consommateur d'attention pour échafauder le séquensage. Mais une fois l'apprentissage terminé, la conduite se fait en arrière plan cognitif. L'attention du cerveau peut alors passer à autre chose. L'innervation d'une zone cognitive va donc la mettre en action. Tout est une question de dosage. Cependant, la légère innervation de la zone doit nécessairement demeurer synchronisée avec l'influx pour que la bonne exécution des tâches de fond soit fonctionnelle.

    Quand une synapse décharge son pic, l'astrocyte associé à la synapse va informer les astrocytes voisins en émettant une vague calcique qui se propage d'astrocytes voisins en astrocytes voisins. Chaque vague est composée de trois sous-vagues (calcium, sodium, énergie). Ces vagues modèrent les synapses et les neurones de la zone locale. Selon l'activité, elles modulent la stimulation ou l'inhibition de la région cérébrale et fonctionnelle. Elles sont comme des régulateurs de régulateurs car de base, un neurone ne demande qu'à s'emballer dès qu'il est sollicité, il faut donc des neurones pyramidaux (inhibiteurs) pour réguler le neurone dès qu'il s'est exprimé. En cas de demande de cognition prolongée, il faudra donc réguler la régulation. Pour maintenir une activité cognitive soutenue, il y a deux moyens : on peut appuyer le pied sur l'accélérateur, et/ou, dans un système qui ne demande qu'à s'emballer, il faut lever le pied du frein. L'ambiance est donc un dosage judicieux et pérenne entre deux systèmes différents mais connexes : accélérateur et frein. Comme d'habitude en biologie, c'est un système avec de nombreuses boucles de rétroaction, dont les délais de réaction sont courts pour certains systèmes ou longs pour d'autres de façon à calibrer à l'instant et/ou durablement l'intensité de l'activité d'un neurone ou d'une population de neurones.

    En cas d'intoxication aux métaux lourds, les ions mercure Hg2+, plomb Pb2+, aluminium Al3+ vont interférer avec les signaux chimiques des ions naturels (Ca2+, Cl-, Na+...). Pour certaines personnes porteuses d'une intoxication, le déclenchement des vagues seraient ralenties, le résultat en serait une dévitalisation générale (ce qui était mon cas), une confusion, une lenteur, une indifférence, des humeurs. Pour d'autres, les déclenchements seraient aléatoires ou intempestifs. Cela appliquerait une ambiance cérébrale inadéquate, inappropriée, volatile, irrégulière et stressante. Cependant les neurones bénéficient de conditions de fonctionnement suffisantes ou pas trop dégradées pour qu'ils maintiennent la capacité à enregistrer la réception des influx nerveux émis par la synapse. Comme les signaux chimiques et les signaux électriques ne s'interfèrent pas réciproquement, et en dépit d'une anomalie des vagues ioniques (Hg2+ au lieu de Ca2+...), les neurones seraient partiellement épargnés et ils peuvent donc néanmoins assurer le service minimum d'enregistrement. Bien avant que les neurones ne soient réduits à l'unique fonction d'enregistrement, les désordres vont apparaître selon un gradient de concentration. Ils peuvent se présenter à bas bruit, chroniquement, circonstanciellement... Notamment, l'innervation et la désinnervation doivent se faire au bon moment pour que la conscience et l'attention soient disponibles à nouveau pour traiter un nouvel objet. Sachant que les activations/désactivations des zones cognitives se fait en dizièmes de secondes, et qu'elles s'enchaînent par centaines, il est assez aisé de comprendre que les ML peuvent provoquer toute sorte d'irrégularités.

    Avec la présence des ions des métaux lourds, le rythme des palpitations au niveau de la synapse est plus ou moins volatile. En cas d'intoxication chronique, la volatilité sera exacerbée par la présence diffuse des métaux lourds dans de nombreux astrocytes. Lors d'une palpitation erratique à la synapse, c'est une crise qui s'auto-amplifie, mais elle demeure suffisamment confinée pour que la conscience ne soit pas débrayée. La conscience peut donc la ressentir. La conscience étant une coordination de multiples processus cognitifs, elle pourrait ressentir une crise qui surgit dans une zone confinée d'astrocytes et de synapses. Il ne faut pas oublier que la synapse n'est pas nécessairement dans la même zone que le noyau du neurone. Les synapses sont au bout des dendrites et des axones. Synapses et noyau du même neurone peuvent être localisés à l'opposé du cerveau. Une crise dans une région locale du cerveau peut affecter une synapse tout en épargnant son neurone. Ce neurone enregistre alors l'activité erratique qui parvient de sa synapse lointaine. Des grappes de neurones disséminées dans tout le cerveau peuvent donc ressentir l'orage qui se déroule dans une zone locale du cerveau. De plus, un neurone dispose de milliers de synapses. Ce n'est pas des dizaines de synapses erratiques qui vont altérer le neurone. Je dirai même que le neurone présent dans la zone d'orage peut également demeurer conscient, il serait comme une bouée prise dans la tempête. Il est secoué tout en enregistrant ce qui se passe.

    C'est comme un acouphène, l'oreille fonctionne en dépit d'un bruit de fond. Ou, c'est comme si l'on tentait d'écrire une rédaction dans une boite de nuit. Il faut également imaginer que les crises ne seraient qu'un épiphénomène d'un climat en tension continue. C'est-à-dire, qu'une crise mentale ne serait qu'un moment aggravé d'un réseau astrocytaire sous l'emprise d'une intoxication angoissante, permanente et continue. Le cerveau ne pourrait déclencher une crise locale uniquement lorsque les synapses d'une zone atteignent les 7000 tours. Cependant, hors des crises, il n'y a pas de répit. Dans un repos apparent, les synapses sont à 6000 tours d'angoisses. Ce qui est révélateur de cela, c'est que Antonin Artaud, qui était un intoxiqué aux ML, indique que ses textes sont "mal dits", comme s'ils avaient été écrits sous un stress permanent qui l'empêche d'apprécier la bonne finition de l'ouvrage. Or, cela est ridicule, les textes écrits par Artaud sont limpides (peut-être uniquement pour moi qui ai vécu le même calvaire). J'attribue cela au fait que Artaud se souvient que ses textes ont été rédigés avec une grande difficulté à se concentrer. S'étant affublé de sa difficulté à échafauder un discours, Artaud a peut-être ressassé mille fois son message de façon à toucher le fond de son intériorité par crainte qu'une légère erreur ne jette le discrédit sur l'ensemble. Cependant, le problème de concentration qui surgit avec la mise en écriture peut s'entendre à tous les détails de la vie quotidienne. Cela a été mon cas et c'est un vrai enfer dédoublé par un enfer de désespoir. J'ai pris mon mal en patience, et je suis en passe d'une rémission totale.

    Voici l'extrait d'Artaud qui saisit cet état de confusion : "Ma pensée m’abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu’au fait extérieur de sa matérialisation dans les mots. Mots, formes de phrases, directions intérieures de la pensée, réactions simples de l’esprit, je suis à la poursuite constante de mon être intellectuel. Lors donc que je peux saisir une forme, si imparfaite soit-elle, je la fixe, dans la crainte de perdre toute la pensée. Je suis au-dessous de moi-même, je le sais, j’en souffre, mais j’y consens dans la peur de ne pas mourir tout à fait. Tout ceci qui est très mal dit risque d’introduire une redoutable équivoque dans votre jugement sur moi." Il faut rappeler que Artaud se portait pas trop mal avant ses troubles. Il ne se plaignait que d'une dépression quant il était jeune adulte. Il n'est pas né avec ces difficultés, elles sont apparues petit à petit. Quand l'intoxication gagne du terrain, il n'est pas possible de renverser la tendance. Le monde, que l'on maitrisait lorsqu'on était valide, se délite consciemment au rythme lent de la progression des ML. Cependant, on est capable de comparer sa maîtrise actuelle du monde face à celle que l'on possédait lorsqu'on était valide. Cela permet d'apprécier la confusion en cours relativement à ce référentiel passé.

    Je place ici un extrait de mon message de présentation afin de rappeler la distinction entre troubles cognitifs et troubles psychologiques :

      " 6) Dans l'épisode "Les ressorts du divan" de sa contre-histoire de la philosophie, Michel Onfray évoquait que Freud avait exclut les patients qui souffraient de confusion de la psychanalyse. En effet, dans "Entretien et psychanalyse : Sigmund Freud et la technique psychanalytique” par Bernard Dantier, Freud écrit : "Les psychoses, les états confusionnels, les mélancolies profondes — je dirais presque toxiques — ne ressortissent pas à la psychanalyse, du moins telle qu'on la pratique jusqu'ici". Le mot "Confusion" était certes bien là, mais surtout, Freud utilise le mot "Toxiques" comme si la personnalité de quelqu'un pouvait prendre la forme du diagnostique des maux dont le corps souffre. Freud était également neurologue ; quand il choisit les mots "Confusion" et "Toxiques", c'est également en connaissance du volet scientifique du cerveau. Les conclusions de Freud héritent donc de la double lecture scientifique et psychologique. J'ai l'impression que la psychanalyse enseignée à l'université est dans le déni des champs d'application définis par le praticien. Selon mon interprétation, la psychanalyse freudienne s'applique à une majorité de gens qui ont l'air plutôt normaux mais qui souffrent intérieurement de ne pas se dire des choses qui soient vraies à propos de l'historique de leur sexualité et à propos de l'éternelle échéance à la mort. La mort est certes présente pour les intoxiqués au mercure, mais l'échéance à la mort transcende également l'humanité depuis la nuit des temps. Pour un sujet normal et courant, le déni de l'échéance de la mort est répendu et cela le rend dépressif. C'est en cela qu'un sujet est éligible à la psychanalyse, et c'est acceptant le terme de sa vie que le sujet renoue avec l'art de jouir de la vie. Or, pour un patient qui souffre de confusion, de psychose et de mélancolie toxique tel qu'un intoxiqué aux métaux lourds, Freud précise bien que selon les premiers éléments d'une discipline naissante, ces symptômes semblent ne pas relever de la psychanalyse. Soixante-dix ans après la disparition de Freud, les témoignages de guérison par la chélation suggèrent que, conformément aux pressentis de Freud, ces symptômes ne relèvent définitivement pas du déni, et donc ni de la psychanalyse. En comparant les effets des herxheimer et les symptômes de confusions, de psychose et de mélancolie, je suis frappé par une certaine proximité. "

    Quand Artaud dit qu'il est à la poursuite de son être, qu'il y consent, qu'il ne meurt pas tout à fait, je le comprends ainsi : faute d'ambiances astrocytaires adéquates et par manque d'innervation suffisante suite à la faiblesse de la vague calcique, l'objet de l'attention effleure à peine le plafond nécessaire pour monter à la conscience. Les idées circulent bien de synapses en synapses, mais les régions cognitives ne s'allument pas suffisamment, l'idée demeure entre la pré-conscience et la conscience. Il faut se concentrer pour la fixer. Pour perdre sa pensée, il faut l'avoir possédée quelques instants auparavant. C'est pour cela que Artaud est à la poursuite de son être intellectuel, il cherche à se remémorer la pensée qui l'occupait à l'instant. C'est comme un rêve qui s'évanouit au réveil, et qu'on cherche à s'en remémorer parce qu'il nous transcendait quelques instants auparavant. Chaque idée, chaque ressenti qui défile fait l'effet d'un paradis perdu. Comme une âme qui se désincarne. Or, le simple fait que Artaud puisse écrire des phrases correctes démontre que son cerveau est pleinement opérationnel et qu'il tente de domestiquer son mal. C'est peut-être aussi un problème de rétention de la mémoire immédiate par le manque d'innervation adéquate. Ce n'est pas un problème de production de la pensée ; cependant, ces désordres donnent, à celui qui pense, l'illusion d'une défaillance au niveau de sa production de la pensée. Cela est très angoissant. Quand cela est permanent depuis des années, cela est particulièrement angoissant quant à son avenir, car on sait que l'on ne se souviendra pas de qui on a été. C'est "une mort qui n'est pas tout à fait" (Cela est différent d'Alzheimer où le patient ne s'exprime peu ou pas, et où, à terme, il ne semble plus s'apercevoir qu'il ne pense plus).

    À la difficulté de penser, s'ajoute donc la mésestime de soi. Cela joue également un rôle psychologique aggravant dans la maladie, chaque erreur devient un moment douloureux, ce moment est d'autant plus cruel quand l'erreur surgit en public. Comme ces erreurs sont ressenties, Artaud met toute son énergie à les gommer, cela devient obsessionnel. Mais devant la répétition de ces moments, il consent qu'il est en-dessous de lui-même. Cependant, ces "en-dessous se soi-même" ne sont que provisoires. Par confrontation de la fréquence de sa lucidité hors des crises au vraisemblable de ses pleins moyens, on dirait qu'il ne doute pas de sa capacité intrinsèque à être aussi lucide que quelqu'un de valide.

    Selon moi, ce serait donc les défaillances au niveau du réseau astrocytaire qui expliqueraient la raison pour laquelle les intoxiqués peuvent vivre leurs désordres en direct. Comme les neurones sont insensibles aux ions (donc aux ML), le réseau neural est intrinsèquement intact, il est certes placé dans un régime énergétique dégradé ou instable mais la conscience demeure opérationnelle. Comme le cerveau est doté de métacognition (c'est le jugement sur sa propre reflexion), il est capable d'analyser les anomalies de sa propre pensée. Avec les méfaits des ML, le cerveau s'aperçoit qu'il n'est plus capable d'apprendre. Il sait qu'il fait des erreurs anormales. L'extrait ci-dessus montre de façon éloquente qu'Artaud s'exprime, non avec sa pensée, mais plutôt avec sa métacognition.

    Parfois, j'ai l'impression que l'humeur n'est que le reflet de l'ambiance astrocytaire. L'impuissance à trouver une ambiance astrocytaire adéquate aux circonstances me semble être un cofacteur des humeurs. C'est que la présence d'autrui est un questionnement que le cerveau peine à traiter avec souplesse. La présence ou le jugement d'autrui fait surgir à la conscience toute sa faiblesse et son impuissance intérieure.



    Édit 1oct2019 : Campagne de finition
    Dernière édition par Sophocle le Mar 1 Oct 2019 15:32, édité 1 fois.
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    Transit et herboristerie

    Messagede Sophocle » Jeu 18 Mai 2017 10:16

    Je copie-colle ici les passages augmentés d'Édits en Édits et consignés dans le message du 1er avril.
    Le message du 21 avril a masqué ces passages.
    Ces passages traitent d'une constipation sévère qui est en voie de résolution et
    qui est parvenue suite des tests d'alimentations et suite à une cure de déshydratation extrême.
    J'ai attendu d'avoir une méthode enfin probante pour rendre ces expériences un peu plus visibles.
    Le texte a été un peu amendé de façon à homogénéiser le discours, il ne faut pas oublier que chaque édit ne connaissait pas les édits suivants.


    Extrait du message original de début avril
    Autre sujet.
    Je traine une constip' carabinée depuis quinze jours.
    Je n'en avais pas fait état car elle est parvenue en dehors de mes expériences de mini-cures sèches.
    (Mais je la note ici pour les prochaines expériences de mini-rando et cures sèches.
    Je me relis beaucoup avant de commencer une nouvelle cure sèche.
    Mon topic est mon aide-mémoire.)
    En effet, mi-mars, j'ai un "peu" abusé de pain, de fromage et de miel, car je voulais tester mon système digestif qui était au top.
    Je me suis dis qu'il fallait que je le teste car j'allais deux fois à la selle par jours, avec des selles abondantes, moulées et de la bonne couleur.
    Il suffisait que je mange pour qu'une heure après, j'aille à la selle.
    Je fais régulièrement des tests pour mettre à l'épreuve le système digestif.
    Jusque là, en cas de problème, je parvenais à rétablir la situation en trois jours max.
    Mais là, quinze jours après ce test, il n'y a toujours rien qui sort.
    La couleur n'est pas bonne (alternée jaune et mastic).
    J'ai fait deux purges des intestins mais la machine n'a pas redémarré.
    J'ai fait une troisième purge suivie d'une purge yogique au cours de laquelle l'eau qui sortait était jaune (alors qu'elle devrait être transparente).
    (J'ai appliqué la méthode d'un naturopathe
    http://www.tetart.com/nettoyage-du-foie ... -clark-802
    http://www.tetart.com/purge-yogique-le- ... oyage-de-l’intestin
    sauf que je me mets une bouillotte sur le foie et les intestins, ainsi, j'ai pas besoin de faire les mouvements recommandés).
    Désormais, je me mettrai une bouillotte sur les intestins pour mieux digérer.
    Le muguet de la langue était également un peu jaune (alors qu'il était blanc avant).
    Le système digestif est donc imbibé d'une couleur jaune.
    Il y a un problème. Je crains que j'en ai pour plusieurs semaines pour retrouver la digestion que j'avais avant ce test.
    Il va falloir éliminer tout ça avec des marches hydratées, de la piscine et des saunas avant de recommencer des mobilisations.
    J'ai perdu tous les bénéfices qui s'étaient accumulés pendant les mini-jeûnes des mois de janvier à mars.
    La situation n'est pas terrible, mais je ne suis pas totalement déçu,
    car désormais, je sais formellement que je tiens le bon bout de la chélation du Snc par la gestion hydrique et la randonnée.
    Il va suffire de faire des déshydratations douces, et répétées.
    Les toxines sont donc massivement sorties du Snc, et théoriquement, elles se sont stockées dans les tissus ordinaires, notamment dans l'intestin.
    D'ailleurs, après les cures sèches précédentes, il y avait un espèce de mucus transparent et visqueux qui se plaçait dans les reliefs en creux des selles moulées.
    Ça doit être le fameux savon qui se forme autour de l'intestin pendant le jeûne sec.
    Pour rétablir le système digestif, je vais reprendre tout depuis le début.
    Je m'alimente de jus de légumes et de soupes, + psyllium.
    Je prends du Dmsa en gélules à chaque hydratation, avec la dose max prescrite sur la boite répartie sur la journée.
    Je ferai peut être un petit jeûne à l'eau pour ressourcer les organes et éliminer les glucides qui sont peut-être la cause de la constip.
    Puis je ferai un jeûne intermittent sec avec Dmsa à la reprise en eau pour chélater les tissus ordinaires.

    Édit 1, le 3 avril.
    60h après la fin de la purge yogique, la machine semble avoir repris, ce n'est pas encore dans la fourchette de la normalité, mais c'est prometteur.
    Le foie a repris, car la couleur est bonne.
    Surtout, je constate qu'une alimentation dont la consistance est celle d'un soupe épaisse, ou d'une purée, facilite le mouvement péristaltique.
    Mais encore faut-il que le bouchon eut été enlevé au préalable pour que le mouvement se fasse.
    Il me semble que mon problème est que ma digestion doit solidifier la nourriture, cette dernière devient trop peu malléable, trop compactée pour être entrainée par le mouvement péristaltique.
    Et il ne sert à rien de boire pour diluer. Je vais désormais bien veiller à mâcher les aliments jusqu'à ce qu'ils forment une bouillie avant de les avaler.
    Désormais, je veillerai à consommer de la purée, ou des soupes, ou équivalent avec les légumes et les viandes pour que le contenu de l'intestin demeure plastique et fluide.
    Il est également possible que la détox produise un mucus en grand nombre qui sature la paroi intestinale.

    Je note ici quelques compléments au Dmsa, marches et psyllium indiqués plus haut.
    Rappel des purges, j'ai fait la purge des intestins (40g de sel d'epsom) pour 80 cl d'eau, puis après, j'ai enchainé avec une purge yogique (15g puis 10g, puis 7g de sel d'epsom par litre, j'ai pris 3 à 4 litres d'eau).
    Je n'ai pas pris l'huile d'olive, ni le jus de pamplemousse, car j'ai déjà fait une cure du foie la semaine dernière (1x par mois max). Je me suis cantonné aux intestins avec le sel d'epsom.

    Pendant le we, après la purge yogique,
      j'ai mis une bouillotte sur les intestins aussi longtemps que possible pour mieux digérer, matin, midi, soir, après les repas, au lit. Le max de temps.
      J'ai fait une monodiète de soupes épaisses du magasin bio et de purée maison (au lait végétal), comme indiqué sur la page de la purge yogique.
      Je vais continuer la monodiète jusqu'à stabilisation de la digestion, et ensuite, je prendrai des légumes vapeur.
      J'ai également pris du jus breuss (dominante bettrave).
    Pour mémoire, pendant la semaine dernière,
      j'ai pris un combo de plantes hépatotropes (de l'herboristerie) en décoction.

    Ce que me m'inspire cet épisode,
    c'est qu'il faut se familiariser avec ces techniques de naturopathie pour se lancer dans la détox, notamment du Snc.
    La constipation est un risque qui peut pointer après une déshydratation.
    Il faut donc savoir faire des purges intestinales, et il vaut mieux en faire une ou deux à blanc avant la tentative de déshydration.
    Mais il est toujours préférable de faire en sorte de ne pas pousser la déshydratation trop loin de façon à conserver un système digestif en fonctionnement.


    Édit 2, 14 avril.
    Bon, je n'ai pas retrouvé le rythme des selles que j'avais avant la constip, je fais donc des lavements réguliers en attendant.
    La langue est toujours jaune, les toxines se sont donc installées dans tout le corps.
    Il faudra plusieurs semaines pour régulariser cela.
    Des conséquences de l'intoxication des tissus courants (insomnies, besoin d'uriner régulièrement yc la nuit, pb de tension) sont de retour.
    Par ex, je perds un peu conscience quand je me lève (à cause de la dévascularisation du cerveau).
    J'ai l'impression de retrouver des vieux symptômes comme si c'étaient des vieux amis.
    Cela ne me fait ni chaud ni froid car je suis déjà passé là, je connais désormais toutes les parades et je m'en étais sorti en faisant les cures de détox.
    Je n'ai plus qu'à recommencer, ce n'est qu'une question de temps.

    Cela me fait réaliser que je devais avoir un sacré paquet de métaux lourds dans le cerveau.
    Les tissus courants n'arrivent même pas à les absorber sans qu'il soit impacté par des symptômes.
    le rapport de poids entre les tissus ordinaires et le cerveau est quand même à l'avantage des tissus courants, et pourtant, cela ne suffit pas.
    Je vais supposer qu'il devrait demeurer des métaux lourds asymptomatiques, je vais donc prolonger les déshydratations au delà de la fin des symptômes.
    pour éviter ces désordres, j'aurais dû faire des lavements et des purges yogiques au moment des randonnées pour éliminer les mucus.
    C'est bon à savoir pour les prochaines fois. Je les ferai de façon préventives même si je ne contenterai de mini-déshydratations.

    Cependant, les améliorations au niveau de mes céphalées sont durables et elles demeurent significatives. Houra !
    Désormais, je parviens à exprimer des remarques qui tombent à pic.
    Surtout, j'arrive à expliquer correctement tout un enchainement de récit sans que cela soit laborieux.
    J'arrive aussi à sourire, de façon à ce que cela soit ressenti par tout le corps.
    Cela me donne du crédit envers autrui, qui auparavant se demandait si je ne simulais pas un sourire car mon corps n'exprimait pas toute une foule de petits gestes en détail et de circonstance.
    Je vous confirme que ça change la vie sociale...
    Je n'ai presque plus de maux de tête. Les sensibilités au niveau des méninges sont même un peu douces, c'en est presque agréable.
    Je savoure ce moment, car je sais désormais que je finirai par me désintoxiquer totalement.
    Je retrouverai ainsi toutes mes facultés cognitives.


    Édit 3, 23 avril. Suite et fin.
    Ça y est, la constipation est presque terminée. Elle aura duré cinq semaines. Depuis deux jours, j'ai quasiment retrouvé le même rythme qu'avant.
    Cependant, il faut trois jours pour que les premières selles apparaissent. J'ai peut-être des progrès à faire de ce côté là.
    J'ai fait de nombreux lavements et quelques purges yogiques, puis, la semaine dernière, j'ai fait une hydrothérapie du colon "maison" avec le bloc à lavement. Chose que j'avais jamais faite avant.
    La langue n'est presque plus jaune, et surtout le muguet, que je traine depuis des décennies, est réduit de moitié. Si j'avais su, j'aurais fait cela bien plus tôt.
    Je vais enfin pouvoir reprendre mes mini-cures de déshydratation et mes mini-randos.

    J'ai quelques céphalées qui ont repris, mais cela demeure mineur.
    Les bénéfices de ma précedente cure de déshydration se maintiennent majoritairement.


    Édit 4, le 08 mai.
    La bonne nouvelle annoncée le 23 avril (édit 3) était de courte durée, la constipation est revenue.
    Il y a comme une histoire de tonicité de la cellule en eau.
    Les lavements réhydratent certes le colon et il marche donc pendant 2 jours, mais au-delà, il ralenti significativement son rythme.
    Le colon marche bien mais il perd son fonctionnement deux jours après un lavement.
    De plus, j'ai des crampes aux intestins qui sont apparues, et la régularité des selles au-delà de deux jours n'est vraiment pas encore stabilisée.
    Il y a quand même pas mal de complications suite à mes expériences trop poussées et trop fréquentes.
    Je me suis donc rendu chez l'herboristerie, je leur ai raconté mon histoire.
    Après quelques questions, ils m'ont passé un combo (il ya une bonne dizaine de plantes) à faire bouillir et à infuser pour améliorer le transit.
    Les premiers résultats s'expriment dès trois jours, c'est bluffant. Pourvu que ça dure.
    Ils ne recommandent vraiment pas les lavements car ça perturbe la flore.
    Selon eux, il faudrait au moins accompagner des lavements par une cure de probiotiques.


    Édit 5, le 14 mai, rapport d'état
    Désormais, je prends deux combo en tisane par jour.
      Conformément aux prescriptions de l'herboriste,
      en fin de matinée, le ventre vide, je prends le combo hépatotrope.
      Et en soirée, je prends le combo pour régénérer les intestins et pour améliorer le transit.
    C'est le rythme qui marche le mieux. J'ai testé d'autres combinaisons (1 jour sur 2 ou 2x par jours, ou alterné) mais c'est moins efficace.
    Avec ce rythme, le transit est pas trop mal (1x par jour). D’ailleurs, je n'ai plus de crises de transpiration ou de sudation (elles parvenaient surtout la nuit).
    J'ai refait des tests en mangeant un peu du pain, du sucre ou un peu de laitages. Le transit se bloque en 12h. Mais il reprend après un petit lavement.
    Je pense que ça bloque dans le colon ascendant, car j'ai des sensibilités au ventre et à droite quand je plie en 2 pour lacer mes chaussures.
    Je surveille donc mon alimentation de très près.
    L'herboriste préconise de prolonger les tisanes jusqu'à ce que le sachet soit totalement consommé, y compris si les améliorations perdurent en arrêtant les tisanes.
    J'en ai consommé un quart de sachet, je ferai une pause à la moitié.

    De toute façon, la langue est encore un peu jaune. Les toxines sont donc toujours là.
    Je n'ai donc pas encore repris mes cures de déshydratation avec randonnées.
    J'ai hâte de les reprendre car je crains que les céphalées ne reviennent.
    En dépit de tous mes efforts, les dernières toxines sont longues à récurer.
    Je continue la piscine (1à2x par semaine) et j'ai repris le sauna (1x toutes les 1 ou 2 semaines).
    Pour l'instant, tant que le transit assure un service suffisant, je me contente d'un jeûne intermittent sec, une semaine sur deux.
    Cela devrait désintoxiquer les tissus ordinaires, dont le colon. Mais je ne force pas trop pour ne pas surcharger le colon des autres tissus ordinaires.
    Si je sens que les intestins miaulent, je repends à boire à partir de 10h du mat. Sinon c'est à midi.

    Je prends également une gélule de DMSA à la rupture du jeûne car je ressens encore les symptômes des métaux lourds dans les tissus ordinaires.
    Le Dmsa devrait dérouter des ML vers les reins, et soulager ainsi le colon.
    Je prends également une gélule de Probiotiques pour pallier aux lavements.

    À chaque fois que je mange, j'ai une fringale qui vient en mangeant, je ne grossis pas, mais j'ai besoin de manger deux repas au diner.
    Le premier repas ne calme absolument pas la faim. Il faut que l'estomac soit trop plein pour que je me raisonne.
    Surtout, la faim me tiraille et elle me fait manger mon assiette en très peu de temps.
    C'est fou comme les ML altèrent le système nerveux parasympathique.
    Il faut que je me ré-éduque au niveau du repas, ça devrait aider la digestion.


    Édit n°6, le 16 mai. Fin des probiotiques.
    J'ai viens de jeter trois quarts de mes compléments alimentaires car ils ne sont plus utile et que j'en ai marre de les voir trainer chez moi.
    Je suis dans une étape où j'ai vraiment marre des gélules, des médocs, et autres choses issues du marketing.
    Rien que de voir la boite de gélule ça me rend malade et ça me rappelle ma maladie.
    Ça fait 4 à 5 ans que j'en prends, j'en ai pare dessus la tête.
    Cependant, j'ai bien gardé les indispensables, dmsa, ornithine, psyllium, pré-biotiques.
    Mais j'arrive à la fin de la boite de probiotiques, et je compte bien ne pas en racheter.
    J'ai donc mis en place des légumes lacto-fermentés pour remplacer les probiotiques.
    Voici à quoi ça ressemble :
    Le fichier joint Lacto-Fermentation.jpeg n’est plus disponible.

    C'est très simple, Il suffit de couper les légumes, et de remplir les bocaux avec de l'eau dans laquelle une cuiller à soupe de gros sel gris par litre du récipient y a été mélangée.
    Fermer, laisser à température ambiante et c'est prêt à la consommation après deux semaines.
    C'est comme pour l'humus, il y a un processus de décomposition et de reconstruction.
    Le second processus se met en place après que le premier ait terminé.
    La première semaine, on voit des bulles se former.
    La seconde semaine, les aliments changent un peu de couleur.
    Ça se conserve un an même ouvert, il faut laisser les légumes sous l'eau avec un poids. S'il y a des moisissures, il suffit de les enlever, ce qui est sous l'eau est comestible.
    Si le processus a foiré, ça se sent, donc, il n'y a pas de risque de consommer des mauvais produits.
    On se rode en un coup, il y a peu à faire, en plus c'est esthétique, ça fait une meilleure ambiance dans la cuisine que les boites de compléments alimentaires.
    J'ai deux bocaux de 2 litres, ainsi, pendant qu'il y en ai un qui soit en cours de fermentation, l'autre est disponible pour la consommation.
    Il faut en consommer un peu tous les jours pour que ça prenne dans le microbiot.
    Selon un invité d'Alain Kruger, https://www.franceculture.fr/emissions/ne-parle-pas-la-bouche-pleine/les-aliments-de-la-bonne-humeur, les consommateurs de produits fermentés (Pickles en anglais) deviennent très sympathiques.


    Édit n°7, le 17 mai.
    Dès que je mange, je n'arrive plus à contrôler ma faim. Il faut que je mange tout en double ration.
    C'est comme si je ne mangeais pas, l'estomac a perdu toute sensibilité lors de l'ingestion des bouchées.
    Par ex: si je prenais une seule olive pour l'apéro, je ne peux pas me retenir de finir le pot car je n'ai senti aucune olive passer.
    Il faut donc que je remange une olive pour m'assurer que je vais bien la sentir passer mais rien, donc je reprends une olive de plus et ainsi de suite.
    J'ai vraiment un problème pour apprécier la quantité de nourriture.
    En plus, après ce copieux apéro, je mange quand même une double ration au repas.
    Je vais donc sauter un repas sur deux car je n'ai pas ce problème de faim tant que je ne mange pas.
    Et pour ne pas être tenté de grignoter, j'ai donc jeté tout ce qui se grignote de ma cuisine.
    Tout cela va repauser les intestins pendant la journée, c'est peut-être pas plus mal.
    Surtout, la constipation s'accentue avec ces doubles rations, les intestins sont comme étouffés par toute cette nourriture.
    La force motrice des muscles autour des intestins est réduite. Cela me rappelle l'époque où je parvenais à marcher difficilement.
    Mes bras et mes jambes étaient lourds. C'était l'époque où je n'avais pas encore commencé les chélations, il devait y avoir des ML dans les muscles.


    Les décoctions que je prends sont vraiment efficaces, je commence enfin à retrouver un rythme satisfaisant de selles depuis 4 à 5 jours.
    Surtout, j'ai pleins de gargouillis qui montrent le bon avancement de la chose.
    Ces gargouillis se manifestent désormais toutes les nuits.
    De trois heures à six heures du mat, j'ai un mini-concert dans le colon qui suit le mouvement péristaltique.
    Les gargouillis se meuvent du ventre en bas à droite, ils remontent jusqu'aux côtes, puis ils traversent le ventre à l'horizontal et enfin ils redescendent sur le côté gauche du ventre.
    Tous ces mouvements se font en dix minutes comme les saccades d'un petit train.
    Avec des images 3D de l’intestin trouvées sur internet, j'apprends à repérer le colon.
    Grâce aux gargouillis, je suis alerté que le mouvement se fait, je palpe donc la zone et il est possible de ressentir la zone en mouvement.
    Grace à cela, peut-être que j'apprendrai à appréhender un embouteillage dans le colon.

    Si j'avais su, j'aurais fait ces décoctions il y a des années déjà.
    Mais, mieux vaut tard que jamais, et puis j'ai pris confiance dans l'herboristerie.
    Je vais donc pouvoir y retourner pour tout futur problème en préventif.
    Ces décoctions doivent reconstruire le colon lorsqu'il agressé par les ML, le gluten et la caséine. À vérifier.
    J'aurais dû me rendre à l'herboristerie bien plus tôt mais ce n'était pas l'urgence à l'époque.
    Il est difficile de prendre conscience des causes lorsque se sont les effets indirects qui sont les plus pénalisants.
    Toute la perversité des métaux lourds réside dans ce décalage immense entre la cause et les effets.
    Il y a un tel décalage entre la cause native et les conséquences symptomatiques, qu'il faut investir une grande énergie pour décortiquer les signaux à bas bruits dans une masses de symptômes dominants mais in fine secondaires.

    La composition des sachets de l'herboriste indique une bonne dizaine de plantes, mais elle n'indique pas la partie utilisée de la plante.
    Voici une photo de ces sachets (avec le recto et le verso) :
    Herbes.JPG
    Herbes.JPG (37.97 Kio) Vu 42878 fois

    Or, le mélange présente des écorces, des fleurs, des feuilles, des tiges, et autres parties de la plante.
    On ne peut donc pas se composer ces sachets soi-même à partir de l'annonce de la composition.
    Mais surtout, les sachets exposés dans la boutique présentent différentes dosages de plantes, il y a peut-être une science du dosage par rapport au témoignage du client.
    Les résultats ont l'air enfin durables, mais surtout, il faut encore que je teste sans les décoctions pour vérifier si le transit se maintien.
    Au vu de l'amélioration de la facture des selles, j'ai quand mêmes l'impression que le tube digestif se régénère petit à petit.
    Il y a encore du chemin à faire, je vais donc prendre patience avant de recommencer les déshydratations car je n'ai aucune envie que cette histoire recommence.

    Pour l'instant, j'en conclus que plus la méthode pour traiter la constipation est violente, moins elle est efficace dans le temps.
    Les lavement et les purges ne sont donc qu'un appoint utile au début de la constipation, et les décoctions sont plutôt une solution pérenne et pas trop tardive.
    Il me semble plus prudent de prolonger ces décoctions à un rythme allégé pendant tout le temps des futures cures de déshydratation.

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    Carnet de notes - Alimentation

    Messagede Sophocle » Jeu 25 Mai 2017 12:33

    Je recopie ici mon petit cahier de notes pour un intoxiqué.
    Il s'agit de courses et autres petits réflexes.
    En dépit que je possède ce cahier depuis des années, je n'applique pas encore toutes les recommandations notées dessus.
    De temps en temps, je perds l'habitude de les appliquer.
    Je garde donc ce cahier dans ma besace pour le consulter aussi souvent que possible.
    Mais le fait de les recopier aide significativement à les graver dans la mémoire.
    Petit à petit, les réformes se transforment en réflexes.
    Le style de ce message est un peu télégraphique, mais c'est le principe de ce cahier.
    À chaque fois que je fais des courses, j'ouvre ce cahier afin de varier mon alimentation.
    Sans cela, j'ai remarqué que, de courses en courses, je n'achetais plus que les dix mêmes produits.
    Je m'en sers aussi d'aide-mémoire pour les conditions d'alimentation,
    par exemple, Melon et Pastèque : prendre à jeun, le ventre vide, 30 min avant un repas ou 3h après un repas...

    Il s'agit d'informations en vrac que j'ai glané au fil des ans.
    Ce cahier de notes n'est donc qu'une boite à outils, c'est à dire que les recommandations ne tiennent pas compte des spécificités de chacun (ex: sgsc).
    Des contradictions devraient apparaitre car les champs d'application sont spécifiques à chaque liste.
    Des répétitions peuvent également apparaitre car les préconisations dépendent des champs d'application.
    Il convient donc de moduler ces recommandations au regard de ses propres critères.
    Dans ce message, j'y mets également d'autres informations en vrac qui trainent dans mes cahiers.

    Préférer :
      Céréales et légumineuses,
      lentilles, lentilles corail, riz complet ( sinon demi-complet, pas raffiné)
      Légumes à feuilles : épinards, salade verte,
      Soupes, jus, purées, (faites maison),
      Cru, cuit, germé (toute graine, mais brocoli en majeur) dans la journée,
      viandes marinées,
      dattes,
      Oléanineux : noix (avec la salade en entrée, digestion très lente, coupe la faim pendant 3 heures, permet de manger petit plat principal), amandes en apéro, noix de pécan, noix du brésil (sélénium), cajou,
      fruits au goûter, fruits entiers, pomme, raisins, ananas, papaye, avec citron,
      fruits de saison,
      Condiments à mettre en fin de cuisson pour abaisser le système immunitaire : gingembre, curcumin.
      Épices : baies rouge, sel complet, non raffiné, coriandre, cumin, cannelle,
      racines : gingembre, curcumin à mettre en début de cuisson
      Jus de légumes, jus de carotte (anti-acide), jus de bettrave, jus d'épinards,
      chewing-gum sans sucre après le déjeuner, anti-cariogène.
      sport : 30 min/jour, marcher beaucoup (la respiration élimine acidité)
      4 à 5 petits repas pour les nerveux plutôt que 2 gros repas.
      Tisanes
      Sgsc : lait végétal noix de coco, amandes (calcium bien plus assimilable que le lait animal), couscous au millet
      Céréales sans gluten : millet, sarrasin (autre nom : blé noir)
      Huiles : première pression à froid, transformation uniquement mécanique. faire tourner les huiles, olives, coco, tournesol, colza, arachide, soja, noisette, bourrache, ...
      Anti-oxydants
      Crucifères, choux rouges (abaisse le système immunitaire), blanc, bruxelles, -fleur, ... tous les choux, le choux est un aliment de base,
      Choux-croutte, aliments fermentés
      Boire 1 à 2 litres d'eau par jour
      Poireaux, potiron, brocolis, radis noir, avocat,
      Ail frais, en poudre, en semoule, si prise régulièrement : détox,
      yaourt, lactose hydrolysé
      Jaune d'œuf cru, blanc cuit, donc des œufs au plat.
      Gelée royale, propolis,
      Levure malté,
      70% de légumes frais au cours de la journée
      Bain d'eau (la nuit) des légumes après les courses et 1x par semaine.
      racine de cerfeuil, fenouil, rhubarbe, poids chiche, champignons, pleurote, canelle,
      zinc pour digérer le gluten, huitre, cacao, germe, œufs, cajou, lentilles,
      magnésium,
      vitamines, anti-ox, oligo-éléments au-delà des quotas recommandés,
      sans gluten : quinoa, sarrasin,
      Bain détox (ClMg), sauna
      le beurre est presque sans caséine et sans lactose.


    Éviter :
      (ce ne sont pas des prescriptions strictes mais il s'agit plutôt d'éviter les excès)
      Jus de fruits (trop de glucides d'un coup), préférer un fruit entier
      huile de palme
      légumes acides (oignons)
      éviter les régimes longs et stricts, sans protéines, ou sans glucides, ou sans lipides, mais faire de rotations de 1 à 2 semaines.
      éviter de trop cuire, ne pas manger le cramé en fond de casserole, ...
      fruits et glucide le matin, cela bloque le sommeil
      lait et gluten
      gras, fritures et graisses en excès
      industriel, transformé.
      tout ce qui est raffiné, riz, sel, sucre,
      viandes rouges,
      trop salé,
      cariogène : sucre, acide, amidon,
      charcuterie et fromages tous les jours,
      plats préparés,
      Acide : café, thé,
      grignotage,
      fruits séchés régulièrement,
      gluten : blé, épautre, avoine, seigle, kamut, orge,
      vie sédentaire,
      aliments caloriques,
      alcool (2 verres max/ jour, et préférer au même repas),
      salaison,
      antibiotiques, mais préférer bactériostatique,
      riz asiatique (terres naturellement avec arsenic),
      Sucres et glucides avant 13h, donc pas de tartine beurre confiture, mais préférer le petit déj anglais (jambon, oeuf),
      éviter de manger des glucides toutes les 12h, se réserver au déj et au diner, ainsi ça aide à l'insuline.
      papier aluminum, surtout en contact avec des liquides acides,
      huile de palme,
      céréales le matin,
      additifs pain,
      lait de vache, se rabattre sur lait de petits animaux, chèvre,


    Poissons :
      pour les intoxiqués, les poissons sont à double tranchants : les bons poissons qui ont les bonnes graisses sont justement ceux qui accumulent les métaux lourds.
      ex : saumon : bon cholestérol, mais peut contenir du mercure,

    Filtre
      filtre à charbon sur robinet, efficace et pas cher, carafe pas efficace.

    Bio/ non bio
      tout ce qui est sous-terre ou avec une peau épaisse peut être acheté non bio, orange, pomme de terre, carotte. Mais tout ce est avec une peau fine, tomates, pommes, salades,... acheter bio.

    ADN
      Légumes à feuilles vertes, choux, épinards, salades, viandes, amandes, methonine, Poissons, choline, œuf, lait, bétaïne, bettrave, blé, soja, germe de brocoli, ail, curcumin, thé vert, jaune d'œuf, foie.

    Ballonnements
      tisanes de anis, menthe, camomille, thym, romarin, sauge, cumin, aneth, cardamome,

    Constipation
      éviter riz, pomme de terre,

    Régime lipidique et sans glucides.
    Ce régime prépare un jeûne hydrique.
      aliments autorisés : Œufs, poissons, bœuf, lentilles, haricots, champignons, boissons fermentées, thé (sans sucre), café (sans sucre), noix, poids chiche, porc, volailles, fruits de la mer, huiles, cacao, légumineuses, citron, olive, tomates, tout légume sauf tubercules (tubercule : carotte, patate, réserves souterrain),
      aliments à éviter : lait, fromages, soja, fruits, pain, riz, graines, quinoa, sucre, miel, maïs,

    Récapitulatif des vitamines et oligoéléments avec leurs sources et leurs symptômes en cas de carence.
      varier les 2 formes, animale, végétale. En cas d'intox, dépasser les doses journalières recommandées.
      A : citrouille, beurre, foie, bœuf, carottes, patates, épinards, blettes. Carence, vision nocturne.
      B1 : graines de tournesol, porc, levure de bière, blé, noisettes. aide au métabolisme des glucides. carence : troubles neuro et cardiaques.
      B12 : foie, huitres, moules, c. st-jacques, agneau, bifteck, jaune d'œuf, veau.
      B2 : levure de bière, œufs de poissons, foie de bœuf, camembert, céréales complètes, fromages à pâte molle, germe de blé. Aide à assimilation, fourniture énergie.
      B6 : poissons, saumon, poids chiche, banane, blanc de poulet, abats, levure, fruits secs. aide au magnésium. Carence, nausée, dépression.
      B9 : (folate) châtaigne, légumineuse, pomme de terre, laitue, foie, épinards. Carence, baisse système nerveux.
      C : Goyave, orange, brocolis, poivrons, kiwi, cassis. se dégrade à la lumière et cuisson. carence : fatigue, gencives,calculs rénaux. Aide au fer.
      D : maquereau, thon, saumon, sardine, œuf. synthétisée au soleil. Aide phosphore, calcium, squelette.
      E : Margarine, soja, amandes, noisettes, huile de tournesol, huiles végétales, d'olives... poissons gras. Aide au globules rouges, protège des radicaux libres, anti-ox.
      K : Brocolis, huile de colza, épinards, cresson, légumes à feuilles vertes foncées. Aide à fluidité sanguine, calcium.
      Mg : (magnésium), noix, chocolat noir, amandes, huitres, germe de blé. Assimilation, cardio vasc., coagulation sang, os, calcium. Carence : crampe, fourmillement, contraction musculaire, peur, sensibilité, irritabilité au bruit. éviter en excès.
      Ca : (calcium), cannelle, fromage, amandes, sésame, sardine, épices curry. lieu stockage os. Carence, retard de croissance. Excès, calculs rénaux avec vit. D.

    Organes
      Reins :
      Boire beaucoup. tisanes. décoction, bouleau, frênes.
      Poumons :
      respirer par le nez, ventre->côtes->clavicules
      expirer par la bouche, clavicules->côtes->ventre.
      Intestins :
      Huiles, fenouil, gingembre, coriandre, cumin, cannelle, probiotique,
      Foie :
      Booster : Artichaud, radis noir. réparateur : desmodieum, chardon marie. Curcuma.
      Ne pas avoir froid, le foie marche à 40 degrés celcius. Bouillotte, veste, chauffage.
      vit c, 1g mini par jour en plusieurs prises espacées.
      détox clark 2 x par an.
      prendre les gélules à jeun, 15 min avant le repas. mais 50% des repas en légumes frais dispense des compléments alimentaires.

    Bouillons
      carcasse de poulet (calcium) ou un cube de bouillon de poule, carottes, champignons, persil, blettes, endives, poireaux, oignons, celeries, haricots verts, salades, ail, condiments (curcuma, gingembre à la fin), sel, poivre.
      Couper les légumes, Faire bouillir 1h15, filtre fin.
      à consommer pendant un jeûne hydrique pour recharger en minéraux.
      Boire chaud, immédiatement,
      ça ne se conserve pas, les nutriments et vitamines ne tiennent pas au-delà de quelques heures.

      sinon, en période de non diète : blanchir les légumes avec du beurre avant de faire bouillir, et faire bouillir 4H, c'est plus gastronomique.


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    Messagede Sophocle » Mer 31 Mai 2017 15:12



    Je sors d'un jeûne hydrique de sept jours.
    J'ai initié ce jeûne à cause de la constipation récente et à cause des multiples complications issues de mes dernières expériences.
    Au cours des dernières semaines, j'avais réussi à retrouver un transit suffisant, mais il était encore trop lent.
    Je ne veux pas m'en contenter. Je souhaite vraiment retrouver l'excellent transit que j'avais avant cet incident.

    Le relargage de ML du mois de mars a provoqué tout un tas de symptômes que je ne pouvais connaitre qu'en les contemplant sur plusieurs semaines.
    Désormais, après ces deux mois passés, je maitrise un peu mieux le spectre chronique de l'état où je me trouve.
    Maintenant que j'ai une vision un peu plus large de tous ces symptômes, je vais donc pouvoir faire une synthèse et agir en conséquence.

    J'ai initié ce jeûne hydrique du lundi de la semaine dernière jusqu'à dimanche.
    Avant ce jeûne, parmi les multiples symptômes décrits dans les messages précédents, j'avais entre-autre des crampes intestinales.
    Après ce jeûne, ces crampes ont totalement disparues mais quelques courbatures subsistent encore au niveau des intestins.
    Les courbatures ressemblent à de très légères sensibilités permanentes (mini-brûlures).
    Quand je me masse les intestins, ces sensibilités peuvent se rehausser légèrement.
    J'ai supposé en priorité que c'était une inflammation qui causait ces sensibilités.
    Cela n'est pas certain, il peut également s'agir d'une prolifération bactérienne.
    Ou les deux ? Dans le doute, je garde les deux fronts sur le feu.

    Il fallait donc traiter l'inflammation pour permettre aux organes de se renouveler.
    Au troisième jour du jeûne, j'ai donc pris deux cachets de 2mg de Polaramine pendant deux nuits de suite pour faire un effet de souffle sur l'inflammation.
    Puis, je me suis fait des bouillons quotidiens dans lesquels j'ai bien insisté sur le curcuma et le gingembre pour éviter que l'inflammation ne reprenne.
    Depuis que j'ai repris l'alimentation, je mets du curcuma et du gingembre en poudre dans l'alimentation tous les midis.
    Et le soir, je cuisine toute sorte de légumes auxquels j'ajoute des rondelles de racines de curcuma et de gingembre.
    Si les sensibilités reprenaient, je reprendrai de la Polaramine.

    J'avais un excellent transit avant cet incident.
    Je refuse de me contenter d'aller à la selle une fois tous les trois jours.
    Les décoctions aident certes à accélérer le rythme de transit jusqu'à une fois par jour.
    Mais la facture est moins bonne.
    Plus j'augmente la fréquence de décoction, plus ça ressemble à de la purée, cela ne convient pas sur du moyen terme.
    Il faut que le colon retrouve un service correct.
    Les laxatifs sont donc inopérants pour répondre au problème de fond.
    Sans un bon transit, je vais me ré-intoxiquer de façon chronique, je dois donc persévérer.
    En dépit de tous mes efforts depuis deux mois, le colon ne parvient pas à se régénérer.
    Seule l'absence de digestion laissera le temps aux cellules de se régénérer pleinement.
    Je me suis donc replié sur le jeûne hydrique long, en espérant que c'était la bonne solution car je n'en vois plus d'autre.

    Mais il fallait aussi que je ne sois pas tenté de me faire un petit jeûne sec au cours du jeûne hydrique car je ne veux pas délaisser le Snc.
    J'ai donc repris les IV en attendant car je souffre de perdre du temps à ne pas me chélater.
    De plus, les IV vont aider à désintoxiquer les tissus ordinaires dont les intestins.
    Les IV, tout comme le dmsa en gélule, sont intéressants car l'élimination se fait via les reins et ils épargnent le système digestif.
    Ces IV devraient également participer à résoudre la constipation.

    J'avais fait des mini-jeûnes hydriques d'un à trois jours juste après mon incident.
    Il y avait quelques petits progrès mais rien de suffisant.
    J'ai donc décidé de faire un jeûne hydrique aussi long que possible.
    Pour ce jeûne-ci, il fallait absolument passer à la phase de cétose pour qu'il fasse son effet de baume.
    Il fallait donc que la durée du jeûne dépasse aisément les trois jours.
    Mentallement, j'étais prêt à faire quinze jours, mais il me manquait un peu de poids (matière grasse) pour bénéficier d'une marge de sécurité.
    Toutefois, il ne fallait pas trop insister pour ne pas provoquer une galère de plus.
    En matière de jeûne, il est généralement envisageable de fragmenter les durées sans perdre le bénéfice des jeûnes rompus précocement.
    En cas de cancer, ce n'est pas le cas, il faut un jeûne d'attaque suffisamment long pour éradiquer la tumeur, sinon, une seule cellule survivante et cancéreuse peut relancer une tumeur.

    Même si le jeûne n'avait pas fait d'effet sur la pathologie que je cherchais à résoudre,
    il résout pas mal de désordres de second ordres qui peuvent devenir dominants quand ils se superposent.
    Et même si la résolution de ces désordres était anecdotique,
    le jeûne permet quand même de se prémunir des complications de la longévité.
    Donc, un jeûne n'est jamais perdu, même s'il ne fait pas effet là où on l'attend.

    Cela fait deux ans que je n'avais pas fait de jeûne hydrique long et continu.
    Là, c'était une bonne occasion pour faire ce jeûne.
    Il faudrait que j'en recase un autre prochainement pour faire 15 jours par an.
    La prochaine meilleure époque est la période de l'automne où les micro-organismes se multiplient.
    J'aviserai donc en octobre/novembre, au milieu de l'automne pour renouveler un jeûne de huit jours.
    Printemps/automne, ce sont les meilleures périodes pour les jeûnes.
    Avec tout ce mercure que j'ai accumulé, j'ai plutôt interêt à ne pas négliger ma longévité en maintenant ces projets de jeûnes.

    J'aurai pu pousser ce jeûne au delà de huit jours car :
    - j'avais encore une dernière petite bouée autour du bide,
    - je n'avais eu absolument aucun désagrément au niveau de l'acidocétose,
    - je ne pâtissais pas trop de la réduction vasculaire,
    - surtout, le foie était encore assez volumineux.
    Mais comme les crampes étaient apaisées et que les courbatures ne se soulageaient pas en dépit du déroulement du jeûne, j'ai donc préféré rompre le jeûne par mesure de sécurité et car je n'y voyais plus d'avantages.
    J'en referai un rapidement s'il le fallait. Je reprends mon poids de croisière très vite.

    Je suis passé de 59kg à 55kg, et j'ai tout repris en quelque jours.
    Pendant la perte de poids, le corps prend une allure fuselée et élancée.
    De plus, on est un peu au ralenti.
    J'avais l'impression de rentrer dans l'espace-temps de la gestuelle d'une girafe.
    En outre des mouvements un peu lents, les reliefs des articulations émergent peu à peu comme des récifs sous une chaire qui se retire peu à peu comme une marée.
    C'est bon signe, c'est que les graisses fondent.
    Ces dernières se métamorphosent en baume.
    Aussi, il y a deux creux qui se forment sous les côtes, un de chaque coté.
    Je surveille particulièrement celui de droite, car c'est celui du foie qui fond quasiment à vu d'œil.
    Je ne me suis pas encore penché sur celui de gauche, à voir.
    Le foie fond rapidement car il se "sacrifie" pour alimenter les deux organes qui ne peuvent pas se passer de glucose : le cœur et le cerveau.
    On peut donc aisément contrôler son volume. Le foie peut perdre 2/3 de son poids sans souci.
    Mais le foie pèse 1,5kg environ, il est donc suffisamment volumineux pour fondre pendant plusieurs semaines.
    Il se reconstruira en entier après la rupture et cela n'est pas un cancer.


    Trois jours après la reprise de l'alimentation, j'ai toujours mes petits problèmes de faim.
    La faim est complètement erratique, et cela perturbe beaucoup ma planification d'alimentation.
    Je n'ai pas faim quand je ne mange pas et je suis pris d'une fringale dès que je mange.
    Je peux donc sauter un repas sans avoir faim mais j'aurai doublement ou triplement faim au repas suivant.
    Il faut vraiment que je me débraye de ce que je ressens.

    Pour faciliter le transit, je vais prendre en compte ce qui fait bouchon.
    Si je mange trop d'un coup, ça crée un bouchon.
    Si je mange trop solide, ça peut aussi créer un bouchon.

    Je dois vraiment me tenir à un rythme d'alimentation rigoureux.
    Il faut aussi que je révise encore un peu le contenu de l'alimentation pour faciliter encore plus le mouvement péristaltique.
    Je vais donc rompre mon jeûne intermittent humide que je fais depuis deux ans pour me faire trois petits repas par jour.
    Je vais aussi compléter l'alimentation par des fruits exotique et laxatifs (mangue, papaye, ananas).
    Le matin, je vais prendre du lait végétal avec des fruits et des oléagineux (amandes).
    Le midi, je vais prendre un fruit exotique en entrée, puis j'attends 30 minutes avant de manger la suite pour que le fruit ne soit pas mélangé dans l'estomac avec d'autre aliments (sinon, ça fermente). Ensuite, je prends une grande soupe bien épaisse. J'y ajoute aussi le curcuma et le gingembre en poudre.
    Et enfin, le soir, je fais des légumes (avec racines curcuma et gingembre) avec une cuisson douce et longue, et du poisson.
    En rompant le jeûne intermittent, je vais voir si je reprends du poids car je voudrais monter à 65 kilos pour pouvoir faire des jeûnes de 15 jours sans risquer le sous-poids.

    Depuis la reprise alimentaire, je fais une cure bactériostatique.
    Je me suis rendu chez l'herboriste.
    H.E. Origan et Cannelle 20%, 10 gouttes matin et soir, à boire dans un verre d'eau (Dose prescrite par l'herboriste : 3x15g/j).
    Je me suis lancé dans cette cure car en abaissant le système immunitaire, je craignais que les bactéries n'en profite pour se multiplier.
    Ça a fait une petite diarrhée après les deux premières prises de l'HE, mais ça s'est arrêté là en dépit de la poursuite du traitement.
    Peut-être que ça a aidé au schmilblick de la constipation.
    Comme d'habitude, j'ai changé trop de paramètres d'un coup pour pouvoir attribuer un effet à une cause précise.
    Cependant, il est fort probable que ce soient toutes ces actions qui aident à la cure.
    J'ai aussi repris le brossage de la peau pour bien faire circuler l'HE dans la lymphe.
    Je le fais 30 minutes après avoir bu l'HE, cela lui laisse le temps de passer dans le système sanguin.

    Bon, les premières selles d'après la sortie de jeûne ressemblent enfin à quelque chose de très satisfaisant.
    Et le rythme et le volume paraissent pas trop mal.
    Il faut encore que je consolide le résultat dans la durée tout en enlevant petit à petit les béquilles.
    Si je tiens ce rythme et ce volume constant en dépit de la suppression des béquilles, ce serait beaucoup mieux qu'avant mon petit incident.
    Ce jeûne a carrément été bénéfique pour le colon.
    En tout cas, avec les béquilles, il marche du tonnerre.

    Les nombreuses déshydratations que j'ai fait depuis le début de l'année ont été tout autant corrosives que curatives.
    Les déshydratation sont des 'pharmakon' de l'antiquité, c'est-à-dire que c'est tout autant un remède qu'un poison.
    Pour panser les effets des déshydratations, j'ai l'impression que le jeûne hydrique est une bonne solution.
    Mais, il faut d'abord dépasser tous les écueils des premiers jeûnes hydriques.

    Petit récap. de tout traitement en cours :
    - Arrêt total du jeûne intermittent sec car ça n'allait vraiment pas dans le bon sens,
    - 1 gélule de dmsa le matin à la première gorgée d'eau,
    - Bactériostatique,HE Origan, Cannelle.
    - Probiotiques, en sus des légumes fermentés, pour compenser l'effet bactériostatique des huiles essentielles dans le colon.
    - Peu ou pas d'alimentation cru en attendant.
    - Décoctions foie, transit, reins en alternance 1j/3.
    - Rappel, zéro gluten, zéro laitage, zéro sucre.
    - Gingembre et curcuma, en poudre et en racine dans l'alimentation.
    - Éventuellement Polaramine si sensibilités (mini-brûlures) intestins.
    - Sport (marche, piscine) 30min/j, sauna, mais j'ai ralenti le rythme.
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    Messagede Sophocle » Mar 6 Juin 2017 15:37

    Bon, ça y est, le système digestif a redémarré pour de bon.
    Je suis content, car j'étais au bout du rouleau. [img]smile/!2214_EM2.gif[/img]
    Il a enfin marché correctement pendant les dix derniers jours consécutifs.
    En tout cas, il a suffisamment redémarré pour me passer définitivement du bloc à lavement et des décoctions.
    Il y a encore des petits problèmes de facture, mais le principal est que l'élimination des selles se fasse quotidiennement.

    Je crois bien que c'était l'inflammation qui posait problème.
    Sans le traitement anti-inflammatoire, le jeûne hydrique aurait été peut-être vain.
    Et sans le jeûne, les intestins n'auraient pas eu autant de facilité à se régénérer.
    Les intestins se régénèrent très rapidement (3-5 jours), donc on peut avoir une réponse rapide en cas de jeûne.

    Pour bien conforter la lutte contre l'inflammation, je suis récemment passé à un cachet de Polaramine chaque soir.
    Je n'ai quasiment plus de sensibilités aux intestins, ni de mini-brûlres.
    Je suis frappé par une certaine similarité des sensibilités entre les céphalées et les intestins.
    Il y a comme une même sensibilité de fond, permanente.
    Et il y a également la rehausse des sensibilités lors d'une action mécanique.
    Quand je palpais les intestins, les mini-brûlures se rehaussaient.
    Quant au cerveau, les sensibilités se rehaussent quand je secoue la tête.
    Cela conforte mon hypothèse d'inflammation des méninges.
    Cependant, les céphalées ne cessent pas en dépit des anti-inflammatoires.
    Ça doit être la Bhe qui bloque les médocs.

    La Polaramine est un anti-histaminique d'ancienne génération qui provoque des somnolences.
    Avec la Polaramine, je fais d'une pierre deux coups car j'ai des irrégularités dans le sommeil.
    Avant le relargage des ML du mois de mars, je dormais très très bien.
    Mais depuis ce relargage, j'ai un sommeil assez perturbé.
    C'est un des symptômes que j'avais déjà avant de faire toutes ces campagnes de chélations.
    Et, il avait fini par disparaître.
    Grosso modo, je dors désormais très peu pendant une nuit sur deux (sans polaramine).
    L'hypothalamus est un cofacteur du sommeil, et il ne réagit pas correctement quand il est intoxiqué.
    L'hypothalamus fait bien parti du Snc, mais il n'est pas protégé par la Bhe car il est un laboratoire d'analyse du sang.
    Il vérifie les taux d'hormones dans le sang et il ajuste les taux quand cela est nécessaire.
    Contrairement au reste du Snc, l'hypothalamus a donc besoin d'être directement au contact du sang.
    Il est donc normal que le sommeil soit altéré suite au relargage des ML du Snc derrière la Bhe vers les tissus ordinaires.
    Cela peut paraître trompeur, mais dans mon cas, cette dérégulation du sommeil est un indicateur de la détox du Snc et de l'intox des tissus ordinaires.
    La faim est également liée à l'hypothalamus, cela doit expliquer mes désordres à ce niveau-ci.
    Il y a de nombreuses fonctions assurées par l'hypothalamus, il faudrait que je les surveille.
    Vassopressine (antidiurétique), température corporelle, Sna (Système nerveux autonome), lumière ext. (sommeil), stress, bactéries,...
    En dépit des apparences, et du fait de l'absence de Bhe, la dérégulation des fonctions de l'hypothalamus n'est pas un indicateur de l'état d'intoxication du cerveau, mais plutôt des tissus ordinaires.

    Par ailleurs, je souhaite changer le mode de dilution des huiles essentielles pour la cure bactériostatique.
    L'herboristerie m'a donné un flacon d'HE diluées à 20%.
    Mais il n'est pas indiqué en quoi sont fait les 80% restants.
    C'est à boire dans un verre d'eau.
    Mais même si c'est dans un grand verre d'eau, chaque gorgée m'arrache la gueule.
    Ça doit être dilué avec de l'alcool de pharmacie.
    Ça doit être de l'alcool à 90° parce que les shots de whisky (à 55) passent beaucoup plus facilement.
    J'irai donc me procurer les HE indépendamment (origan et cannelle), et je les mélangerai avec de l'huile végétale.
    J'ai aussi acheté des mini-flacons avec une tête à Pschitt-Pschitt.
    Je les ai remplis avec un mélange d'HE qui trainaient chez moi.
    Teatree, Lavande mélangée avec de l'huile de noisette (10%-10%-80%).
    C'est hyper pratique, pas besoin de cuillère pas besoin d'eau, ni de verre.
    Ça se garde dans le sac à main et en deux mouvements ça se pschitt-pschitt dans la bouche en toute discrétion.
    Le mélange est assez doux, il peut se garder sous la langue, et donc passer directement dans le sang en shuntant le système digestif.
    Les huiles essentielles d'origan et de cannelle sont dermocaustiques, elles participent aussi aux sensations de brûlures lors de la mise en bouche.
    J'ai donc fait mon mélange Origan, Cannelle, Huile de noisette à 5%-5%-90 % quitte à doubler le nombre de pschitt-pschitt au cours de la journée, c'est beaucoup moins désagréable ainsi.
    Je vais quand même surveiller les muqueuses de très très près car je ne veux pas que les gencives se rétractent.)

    Le muguet sur la langue est très fluctuant.
    Les premiers jours du traitement des huiles essentielles, la surface de muguet avait colonisé les trois quarts de la langue, c'est le double de d'habitude en surface et en épaisseur.
    Je n'en avais jamais eu autant.
    Mais après ce pic, le muguet est très à la baisse, il n'a jamais été aussi bas.
    La langue est devenue quasiment rose.
    Mais il reste encore quelques franges tenaces dans le fond.
    Je vais envisager de me débarrasser de ce muguet par les HE.
    Le muguet est un défaut du contrôle immunitaire au niveau cutané (ou muqueux) mais ce n'est pas un défaut du contrôle systémique.
    C'est-à-dire que les champignons n'ont pas forcément colonisé le sang.
    Il n'y a pas de raison que le muguet disparaisse définitivement.
    Il devrait normalement revenir après l'arrêt des HE, tant qu'il y a des ML.
    Mais peut-être disparaîtra-t-il après la chelation définitive des métaux lourds.
    Le système immunitaire est un peu erratique, soit il est trop fort dans les intestins, soit il est trop faible sur la langue.
    Ça doit peut-être venir de la perturbation des ML et de la différence entre le système inné ou le système adaptatif.
    Pour l'instant, je fais donc des rotations régulières entre les mélanges d'HE.
    Le Candida Albicans est un champignon commensal, il n'est donc pas pathogène chez un immuno-compétant.
    30% de la population en porte. Sans symptômes.
    Le muguet est donc aussi un signe d'une légère faiblesse du système immunitaire inné.
    Je suis passé chez l'aromatopathe, pour le muguet récalcitrant il m'a conseillé :
    - de l'eau florale au clou de girofle, un pschitt toutes les 4 heures, en tirant la langue et en visant bien le fond de la gorge,
    - de gargariser les huiles essentielles pour atteindre le fond de la gorge).
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    Reprise à zéro (suite II).

    Messagede Sophocle » Ven 16 Juin 2017 16:45



    État d'avancement.
    J'ai repris les protocoles de chélation usuels pour traiter les intestins, Dmsa, ALA, Tm ail des ours, chlorella, Charbon, psyllium. J'en fait des rotations hebdomadaires. L'objectif est d'éliminer un maximum de ML par les reins afin de délester les intestins. Mais j'ai l'impression que mon SNC est en train de se vider tout seul des ML car je suis moins électrosensible depuis un mois, je peux rester huit heures derrière mon écran d'ordi sans que les céphalées spécifiques ne se fassent sentir au moment où je suis derrière l'écran. Cela contribuerait à la constipation car il existerait un débit de fuite deML Cependant, en soirée, je ressens toujours le mal de tête qui accompagne une journée derrière l'écran. J'ai encore plein de ML dans le SNC, je le ressens même si les céphalées permanentes ont quasiment disparues. D'ailleurs, le SNA (système nerveux autonome) est encore perturbé ; les réflexes, l'équilibre, la maladresse ... sont encore insidieusement de présents suite à leur retour depuis le relargage excessif des ML .

    Cette petite mésaventure m'inspire que le jeûne sec est possible uniquement quand le système digestif est robuste. Tant que le système digestif n'est pas robuste, le jeûne sec est à éviter car il empêche les intestins de redémarrer. Le jeûne sec est donc envisageable uniquement quand se sont seuls les tissus ordinaires (hors intestins) ou le Snc qui sont intoxiqués. J'ai remarqué que si je prenais un ubiprofène le matin et une polaramine le soir, je n'avais plus aucune sensibilité au niveau des intestins. Mon problème semble vraiment parvenir du système immunitaire qui est sur-activé et qui empêche la régénérescence de l'épithélium intestinal. J'ai refait un petit jeûne de quatre jours. Aujourd'hui, le système digestif marche à 80% pendant une semaine après un jeûne, puis il baisse à 50% au delà. Pour le faire redémarrer à 80%, il faut que je refasse un jeûne de 3-4 jours. Je n'ai pas encore bien trouvé le réglage qui permet de le maintenir à 80% en continu. En attendant, je continu les chélations et les anti-inflammatoires.



    Édit 1, 2 Juillet.
    Par ailleurs, j'ai suivi la formation gratuite de la fédération d'Aromathérapie (dispo sur internet, pdf + vidéos). Cette formation est géniale, la part gratuite est vraiment super, elle donne tous les principes de bases. Après, il faut quand même se procurer un livre pour aller dans le détail de chaque huile et de chaque application, mais les théoriques d'ensemble sont bien décortiquées. Cela est primordial pour démarrer. Je vais donc essayer de me concocter un mélange pour compenser l'ibuprofène.



    Édit 2, 7 Juillet
    Suite à deux jours de constipation, j'ai réussi à retrouver deux bonnes journées de selles sans faire de jeûne, ni de lavement, ni d'autre intervention. Là, ça avance bien. J'avais sauté l'ibuprofène du matin pour voir s'il était encore nécessaire, c'est peut-être cela qui a provoqué cette mini constipation. Il faut que je peaufine cette voie. Je vais essayer 2 formes d'application des H.E., en sub-lingual et en massage. Je vais prendre un mélange cicatrisant et anti-inflammatoire (Lavande, Laurier noble, Géranium rosat, Menthe poivrée, Romarin verbénone). C'est un mélange applicable pour Crohn. En sub-lingual, j'ajoute un peu d'huile végétale d'amande douce qui est cicatrisante et anti-inflammatoire. Pour le massage, j'ajoute de l'aloé-vera pour bien répartir les HE, je masse au niveau des intestins (hanches, ventre, dos). Je vais faire une application alternée d'un jour sur 2 afin de démarrer en douceur.
    Dorénavant, je fais 2 heures de marche quotidienne (bien hydratée), une semaine sur deux. Je ne pensais pas que j'y parviendrai, mais je n'ai aucune difficulté particulière. Je souffre un peu de la chaleur, mais cela est normal. J'ai retrouvé un vrai plaisir de marcher. Quand je relis mes posts sur la lassitude que je trainais encore il y a quelques mois au cours de la marche, je peux vraiment voir mes progrès. J'oublie vite toute cette histoire, il faut que je relise mes vieux posts pour me rappeler la galère que c'était.



    Édit 3, 13 Juillet
    Je fais une fenêtre thérapeutique car je fatigue une peu. Je pense que tous les compléments que je prends fatiguent le foie. Je ne prends plus que les anti-inflammatoires (1matin 1soir). Je suis passé à un repas par jour depuis trois jours car si les jeûnes aident, ce rythme devait également aider. Cela n'a pas eu d'incidence ni sur le poids, ni sur les organes. J'ai certes une fringale en fin d'après-midi mais je ne mange pas plus que la quantité du dîner avant. Les sensibilités aux intestins sont bien diminuées, cela me rassure, mais je ne peux toujours pas ralentir le rythme des anti-inflammatoires.


    Édit 4,15 juillet.
    - J'ai l'impression que l'alcool diminue la constipation. Ça fait deux fois que je bois les 3/4 d'une bouteille la veille au soir et que j'aille à la selle le matin comme si je n'avais jamais été constipé. L'alcool semble faire réveiller les cellules endormies par les ML. Concomitance ne fait corrélation, mais il faut que je surveille ce sujet car j'ai bien diminué l'alcool depuis mes jeûnes. Cette diminution n'est pas directement concomitante avec la constipation mais, il a peut-être des effets à retardement. L'alcool est un sujet que je n'ai jamais évoqué, mais j'avais une bonne descente au cours des dernières années. L'alcool me faisait beaucoup de bien. Au plus fort de l'intoxication, l'alcool rétablissait une certaine sérénité intérieure. Cela me soulageait le temps de l'effet de l'alcool. J'aurais jamais tenu sans l'alcool. Aujourd'hui, je n'ai plus le plaisir d'en boire car je suis serein et que l'alcool ne m'apporte plus bien être qu'il me procurait à l'époque de l'intoxication.
    - Complément au message sur les maux de dos : je me suis acheté un pommeau de douche avec la fonction massage. L'eau sort en saccades avec un jet fin et puissant. Ça fait un peu de bien. Pour les mouvements, je suis le schéma du brossage à sec. Cependant, j'insiste beaucoup autour de la colonne vertébrale sur toute la hauteur afin de diffuser les ML qui sortiraient par la colonne. Après la sortie de douche, le relaxation dure quelques heures. Et J'insiste surtout sur les vertèbres basses parce que c'est là ou il y a une grosse poche de liquide céphalo-rachidien. J'imagine que c'est par là que migrent les ions de ce liquide en contact avec le cerveau vers les intestins : les vibrations devaient aider à la diffusion et à la migration des toxines dans la zone.
    6e14c147a1a7f4f5f59559fbaf426222--dry-brush-skin-body-brush.jpg
    Les flèchent indiquent le sens de migration de la lymphe d'ambiance pour qu'elle rejoigne le système circulant.
    6e14c147a1a7f4f5f59559fbaf426222--dry-brush-skin-body-brush.jpg (57.06 Kio) Vu 41924 fois
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