Le problème de la communication avec les institutions, est bien connu par l'association NAMD par exemple. Les informations, données scientifiques, témoignages fournis par NAMD (entre autres) aux institutions sont nombreux, complets, on devrait dire accablants depuis pas mal d'années.
Le problème est que les institutions éludent, esquivent, refusent de voir les évidences, dénigrent etc. sans arrêt depuis des années, avec une remarquable persévérance.
Ce n'est donc plus une question de communication ou d'information, c'est un problème d'honnêteté intellectuelle, voire d'honnêteté tout court. Comme pour le Médiator ou autres.
Le dialogue de sourds vient des institutions, pas des associations de malades comme NAMD - ni des journalistes qui découvrent la question et interrogent en fct de ce qu'ils savent.
Les dentistes ont la hantise des procès, la sécu a la hantise de la dépense s'il faut rembourser des millions de déposes. Le problème vient en bonne partie de là, sans oublier les liens d'intérêts que certains peuvent avoir avec l'industrie du Hg, Big Pharma, ou l'orgueil demesuré de certains qui refusent de reconnaître leurs erreurs.
La seule solution sera d'imposer, de par la loi, aux dentistes :
- au minimum, d'informer les patients (consentement éclairé) sur les avantages et inconvénients de chaque formule (oui, le Hg a des qualités antiseptiques, malgré ou grâce à sa grande toxicité) ; libre à chacun de choisir ensuite en prenant ses responsabilités
- ou de faire comme si le mercure n'avait jamais existé, à savoir imposer d'autres solutions, qui même imparfaites seront toujours mieux que de devoir arracher les dents des gens à tour de bras, ou devoir subir les risques d'une intox au Hg