Une étude sur le mercure dentaire avec le docteur Larose

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Une étude sur le mercure dentaire avec le docteur Larose

Messagede zakvandamned » Mer 21 Nov 2012 18:52

Malgré la controverse qui entoure la question et les frais importants impliqués, plusieurs personnes qui ont des problèmes de santé ou qui craignent les effets du mercure font remplacer leurs amalgames. Se sentent-ils mieux après? Le Dr Larose a posé la question, en 1993, à 85 de ses patients, trois mois après avoir enlevé leurs amalgames. Le Dr Larose participait alors à une étude réunissant 1569 patients de plusieurs pays. Les clients interrogés ont, en très grande majorité, noté une diminution importante de leur fatigue, de leur irritabilité et de leurs problèmes de gencives. Les dentistes holistes recommandent-ils alors à leurs clients de remplacer leurs amalgames par d'autres matériaux obturateurs? "En fait, c'est la dose à long terme qui est problématique, explique le Dr Larose. C'est comme se demander si un fumeur qui se sent en santé devrait arrêter de fumer. "Mais avant de prendre la décision de remplacer les plombages au mercure, l'Association de médecine dentaire holistique recommande la prudence. Si le dentiste ne prend pas les mesures adéquates de protection, le patient et le dentiste risquent d'être exposés à plus de vapeurs nocives que si les amalgames avaient été conservés. Pour sa part, l'Ordre des dentistes déconseille vivement aux gens de remplacer leurs amalgames.

SOURCE:

http://www.alternativesante.com/gazette ... rticle=230
zakvandamned

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Re: Une étude sur le mercure dentaire avec le docteur Larose

Messagede zakvandamned » Dim 23 Déc 2012 14:44

Le débat sur la toxicité des amalgames dentaires au mercure est actuellement sur la place publique. Les amalgames d'argent, communément appelés plombages ne contiennent en fait pas de plomb. Ils sont plutôt fabriqués d'argent, de cuivre, d'étain, de zinc et d'environ 50% de mercure, un élément extrêmement toxique pour l'organisme humain. Si les dentistes l'emploient depuis plus de 150 ans, c'est qu'on croyait que le mercure était chimiquement lié aux autres métaux de l'amalgame et qu'il ne s'en échappait pas. On le croyait sécuritaire.

Or, depuis 1981, on sait que des quantités de ce métal sont libérées dans l'organisme. Aujourd'hui, ce fait est reconnu par l'Association dentaire américaine (ADA) et l'Institut national de recherche dentaire américain (NIRD) aussi bien que l'Association dentaire canadienne (ADC). Là où tous les dentistes ne s'entendent pas, c'est en ce qui concerne les risques réels liés à la présence de ces amalgames dans la bouche.

De son côté, l'Association dentaire canadienne remarque qu'aucune étude scientifique n'a encore démontré que le mercure est présent en quantité suffisamment importante pour être toxique. Le porte-parole de l'Association et doyen de la faculté de médecine dentaire de l'Université McGill, le docteur Ralph Barolet, déclarait en janvier dernier sur les ondes de Radio-Canada : « Certains individus plus sensibles que d'autres peuvent réagir à la présence du mercure. Dans ce cas, il est à déconseiller. Nous ne croyons pas qu'il faille bannir l'utilisation d'un bon produit pour cela.» Le docteur Barolet compare les amalgames au mercure à l'aspirine ou à la pénicilline: bien que certaines personnes ne puissent pas les supporter, il ne faut pas s'en priver pour autant.

Un véritable poison

Quant au docteur Pierre Larose, chirurgien-dentiste de Ville Saint-Laurent, il diffère radicalement d'opinion. Depuis près de huit ans, il refuse d'introduire des amalgames au mercure dans la bouche de ses patients et il leur recommande de refaire leurs obturations pour enlever ceux qui y sont déjà: «Le mercure est un véritable poison dit-il, et il n'existe pas de dose sécuritaire.» Co-fondateur de l'Association de médecine dentaire holistique du Québec, il partage ce point de vue avec un nombre croissant de collègues. Ces derniers font remarquer qu'il n'existe pas non plus de preuve scientifique que le mercure des amalgames n'est pas dommageable pour la santé. Ils affirment cependant posséder de sérieuses indications à l'effet que le mercure puisse affecter les systèmes nerveux central, cardio-vasculaire, articulaire, cardiaque et immunitaire. Ce métal peut également causer une baisse de résistance qui se manifestera à l'endroit le plus vulnérable chez le patient.

Chose certaine, 80 % des gens ont dans la bouche des amalgames au mercure et de plus en plus de scientifiques sont convaincus qu'il s'agit de la plus grande source d'exposition au mercure inorganique dans la population en général. Pierre Larose explique que la libération du mercure s'effectue de trois manières : sous forme de vapeur sous l'effet de la chaleur, comme celle de la fumée de cigarette, sous forme de minuscules particules qui sont avalées et qui peuvent être responsables de la présence de champignons, appelés candidose, dans l'intestin, et enfin comme des ions métalliques qui passent dans les dents, se retrouvent dans l'os de la mâchoire et se rendent à la glande pituitaire dans l'hypophyse. Chez les dentistes, on retrouve, à l'autopsie, 100 fois plus de mercure dans cette glande que chez les autres groupes. Pierre Larose est convaincu de l'existence d'un lien entre cette présence et le haut taux de suicide, d'alcoolisme et de burn-out observé chez les membres de sa profession.

Des guérisons surprenantes


Pierre Larose rapporte même le cas d'une de ses patientes victime de sclérose en plaques qui lui a demandé de la débarasser de ses amalgames au mercure. Alors qu'elle avait souffert d'épisodes de cécité et de paralysie partielle, aucun de ces symptômes n'est apparu depuis cette intervention il y a cinq ans. Plusieurs autres patients ont vu leur fatigue diminuer de façon significative après une telle intervention. Aux États-Unis, des personnes qui affirment avoir été guéries de diverses maladies suite au retrait du mercure de leur bouche ont formé une association, la Dental Amalgams Mercury Syndroms (DAMS), un véritable lobby auprès des dentistes et du monde médical en général pour les intéresser au sujet.

Au Québec, il n'existe pas encore de tel regroupement, mais une jeune femme, Carole Blier, songe sérieusement à en créer un. Pendant 35 ans, elle a connu son oncle malade, souffrant de maux de tête permanents, de pression autour du front et de tremblements des mains. Alors que sa mémoire flanchait et qu'il était devenu dépressif et fatigué au point de ne plus pouvoir travailler, il prit connaissance d'un reportage-télé sur les amalgames à l'émission Market Place à Toronto, et s'est fait enlever sa quinzaine de plombages. Après une semaine, ses maux de tête étaient disparus, et un an plus tard, il était pratiquement guéri. Carole Blier affirme: «De telles situations sont carrément scandaleuses, d'autant plus que l'alerte est sonnée depuis plusieurs années.» En effet, on parle actuellement de la troisième guerre de l'amalgame, les autres mises en garde depuis une cinquantaine d'années ayant toujours été étouffées.

Et même l'hypoglycémie

Carole Blier est peut-être la personne la plus informée au Québec sur le sujet, « plus que les dentistes que j'ai rencontrés », affirme-t-elle. Ses appels téléphoniques à travers l'Amérique du Nord lui ont coûté une petite fortune. Outre la santé de son oncle, la raison de son intérêt réside dans ses expériences personnelles avec la médecine officielle notamment, lorsqu'elle a souffert d'hypoglycémie il y a quelques années. Personne ne réussissait à trouver ce qu'elle avait et s'est fait dire plus d'une fois que «c'était dans sa tête». Elle a finalement trouvé la solution à son problème toute seule et a fondé l'Association des hypoglycémiques. Aujourd'hui, se basant sur l'expérience personnelle d'un dentiste américain, le Dr Michael Ziff, qui s'est lui-même guéri de l'hypoglycémie en se débarrassant de ses amalgames au mercure, elle espère obtenir les mêmes résultats: «La meilleure manière de vérifier si quelque chose fonctionne, remarque-t-elle, c'est de l'expérimenter soi-même».

A ceux et celles qui se demandent comment réagir, Pierre Larose conseille: «Il n'est pas obligatoire de se fier aux positions officielles qui finissent par changer de toute manière. Renseignez-vous, lisez tout ce que vous pouvez trouver. Et parlez-en à votre dentiste, obligez-le à s'informer !» Il recommande lui-même à ses patients le livre du Dr Huggins, un des pionniers américains sur la question.

A l'heure actuelle, c'est qu'il n'existe pas de test valable pour déterminer si une personne est contaminée. Les tests d'urine et de sang pratiqués pendant des années sur le personnel des cliniques dentaires se sont finalement révélés, à toutes fins pratiques, inutiles. Il y a des tests de biocompatibilité des matériaux qui peuvent révéler, dans une certaine mesure, le degré de sensibilité de certaines personnes au mercure et à d'autres matériaux. Mais la encore, les résultats ne sont pas entièrement concluants.

Mais c'est coûteux

Avant de prendre la décision de faire changer ses amalgames, il faut savoir un certain nombre de choses. Au moment de l'intervention, des quantités importantes de mercure sont libérées en cours d'opération: «La seule manière d'enlever l'amalgame, explique-t-il, c'est de le tailler avec une fraise qui le chauffe et provoque l'évaporation du mercure. Évidemment, on fait attention: une digue de caoutchouc placée autour de la dent empêche que des éclats de mercure aillent se déposer dans la bouche Mais il faut des précautions additionnelles pour les personnes très sensibles au mercure.

En remplacement des amalgame traditionnels, il existe maintenant certains composites, plus élégants notamment en raison de leur couleur mais moins résistants. Quant aux coûts le docteur Guy Duquet, co-fondateur de l'Association de médecine dentaire holistique du Québec, affirmait récemment sur les ondes de Radio-Canada «L'opération de refaire les obturations prend plus de temps, mais je n'abuse pas de la situation. Je charge le même prix.»

Et qu'en est-il des recherches ? L'International Academy of Oral Medecine and Toxicity, composée de médecins canadiens et américains préoccupés par cette question, a mandaté le docteur Vimy, de l'Université de Calgary, pour mener des expériences sur des moutons. L'Association dentaire canadienne n'accorde pour l'instant aucune crédibilité aux résultats de ces travaux selon lesquels le mercure est réellement nocif. Elle a par ailleurs versé 10 000$ à l'Université Dalhousie à Halifax, rapporte Martha Gagnon dans La Presse, pour l'élaboration d'un protocole de recherche.

Alors que certains États américains considèrent l'adoption d'une loi visant à obliger les dentistes à informer leurs patients sur ce sujet, la Suède, sous les pressions d'un groupe de neurologues, a commencé à rembourser le remplacement des amalgames au mercure pour les femmes enceintes et les enfants. Cette action s'inscrit dans un vaste programme écologique visant à débarrasser le pays de tout le mercure, aussi bien de celui contenu dans la bouche que dans les désinfectants ou autres produits. Pierre Larose ne veut pas créer de panique dans la population mais il rappelle: «Personne n'est obligé d'accepter qu'on lui place du mercure dans la bouche ».

source:
http://membres.multimania.fr/chrisdel2/ ... aladie.htm
zakvandamned

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