bjr
Bienvenue à toi sur le forum et bon courage. je voulais juste faire quelques remarques à la lecture de certains points de ton témoignage.
Patience2002 a écrit: Ou si je devrais attendre qu'il soit plus âgé et comprenne.
Je pense que, malheureusement, cette prise de conscience a peu de chances d'arriver sauf pb de santé gravissimes et encore elle n'intervient pas chez tout le monde.
En ce qui me concerne (donc adulte), j'ai mis longtemps à prendre conscience des tenants et aboutissants de ce qui m'arrivait et à comprendre que toutes les explications étaient dans mon corps et que seule mon action permettrait d'avancer. Avant, comme bcp de monde, j'imagine je voyais juste le concept "malade ou pas malade". Alors quand ma santé a explosé et qu'on me disait tjrs que je n'avais rien, il m'a fallu un certain temps de prise de conscience.
Mon fils de 8 ans est rentré dans l'alimentaire contrôlé à presque 5 ans quand j'ai commencé à "voir" les choses avec sa petite sœur. A 5 ans, on en encore maléable, il a été très coopératif. Mais malheureusement, j'ai commencé très tard pour lui et le temps que je comprenne ce qui nous convenait et que les évictions pures ne soignent pas, et bien, ça fait 3 ans de plus et els pb de fond pas encore réglés, il en marre. Quand il va bien, il comprend/accepte ; quand il ne va pas bien, ce n'est plus cela du tout. C'est désormais pour moi uen course contre la montre pour le sortir de là avant qu'il soit ado/jeune adulte (enfin, marathon contre la montre ...)
Et dernière chose, quand le corps ne va pas bien par rapport à ce domaine, la raison s'éloigne. Ce qui peut amener à des obsessions et un comportement compulsif complètement déraisonnable. dans ces cas là (et même bien avant d'arriver à ces cas), la raison malheureusement n'est pas de mise. D'autant plus qu'il est difficile de savoir écouter son corps.
je crois que je commence juste depuis l'année dernière à être capable de distinguer ce que j'ai envie de manger des besoins réels de mon corps. Et je ne suis pas naïve, c'est surement partiel.
C'est sur que déjà adolescent, c'est plus difficile d'intervenir. Peut-être une action globale sur l'alimentaire de toute la famille (pas uniquement lui ou les enfants) en insistant sur le côté attractif de ce que vous allez manger peut être une solution d'introduction vers une nouvelle voie.
Chez nous, rien ne serait accepté si ce n'était pas le ligne familiale. Après le pb est de trouver ce qui correspond à chacun : globalement les pb de fond sont els mêmes par contre, il y a des aspects différents alors j'essaie de trouver un équilibre car la tension générée par le fait de donner des choses différents est ingérable. Ça irait pour des adultes mais pas des enfants (en tout cas pas les miens surtout 1 des 2).
Je pense également que les changements instaurés avec fermeté et douceur et de manière progressive ne sont pas exclus.
Après, selon l'âge, on tombe dans le dilemme : faut-il forcer qqn qui ne veut pas se soigner ? mais le manque de volonté de se soigner est ... un des symptômes.
Patience2002 a écrit: Surtout qu'il n'a jamais mal au ventre ni rien...
C'est dur d'intégrer que les pb ne soient pas des pb évidents de nature digestive. On n'est pas éduqué à penser ainsi.
Mon fils et moi-même n'avons aucun signe aucune douleur liés au digestif (mais pourtant l'ampleur des pb de mon mon fils fait que je me fais bcp plus de souci pour son avenir). Seule ma fille a des signes évidents de cet ordre.
Patience2002 a écrit:Bref je me demande si un régime allégé en gluten ne pourrait pas suffire.
Si tu rentres dans la gestion alimentaire, il faut partir l'esprit ouvert en cherchant et non pas en te disant dès le début que telle action va suffire. c'est tellement complexe.
Pour nous, c'est la restriction drastique non pas seulement du gluten mais de tous els farineux qui est nécessaire (car après un long cheminement, j'ai découvert que chacun à sa manière on est cocnerné par la glycémie instable).